Vous pensiez tout connaître des pâtes qui nous régalent depuis des années...
Le livre de Luca Cesari nous plonge dans une histoire méconnue, savoureuse et pleine de surprises, à travers les dix recettes les plus populaires d'Italie : de la bolognaise à l'amatriciana, des lasagnes aux gnocchis.
Savez-vous que c'est dans la prose du poète Horace au Ier siècle avant J.-C. que pour la première fois il est fait référence à des crêpes qui ressemblent à des lasagnes ? Savez-vous que les fettuccine Alfredo servis dans des couverts en or ont d'abord conquis l'Amérique grâce à Douglas Fairbanks et Mary Pickford avant de s'imposer à Rome ? Savez-vous que le pesto n'a pris sa forme presque définitive qu'en 1927 ? Savez-vous que les recettes de pâtes n'ont commencé à voir le jour dans les livres de recettes de cuisine qu'au milieu du XIXe et à s'affirmer au milieu du XXe siècle ? Qu'en moyenne les pâtes étaient cuites une demi-heure au début du XXe siècle et que la cuisson al dente est récente ? Que le débat sur l'usage du parmesan ou du pecorino, de la pancetta ou du guanciale dans la recette des carbonara fait encore des victimes parmi les gastropuristes, sans parler du scandale national quand un chef a osé mettre de l'ail dans l'amatriciana ?
La véritable histoire des pâtes est à la fois une histoire culturelle de l'Italie puisée dans les bibliothèques et les livres de cuisine et une savoureuse galerie de bons vivants célèbres ou méconnus. C'est aussi un livre de recettes extravagantes ; il y en a de multiples grâce auxquelles vous apprendrez même à préparer des tortellinis à la façon du XVIe siècle !
« Que mangeaient les hommes il y a dix mille ans ? Que mangeront les humains dans un siècle ? Comment et où sont apparus le feu, l'agriculture, l'élevage ? Que mangeaient les empereurs romains ? les empereurs chinois ? les rois de France ? Comment mangeaient leurs peuples ? Comment s'expliquent les interdits alimentaires de chaque religion ? Le cannibalisme a-t-il vraiment disparu ? Quels sont les liens entre la sexualité et l'alimentation ? Comment et où sont apparus les restaurants ? Qui a inventé la pizza ? Qui mange des insectes ? Des algues ? Que mangent les plus riches aujourd'hui ? Quels peuples se nourrissent le mieux sur la planète ? Pourra-t-on nourrir sainement dix milliards d'humains ? Serons-nous obligés de manger ce qu'une intelligence artificielle nous imposera ? Mangera-t-on encore ensemble demain ?
Cette vaste fresque révèle comment nous sommes passés d'une nourriture variée, naturelle et abondante à des produits alimentaires standardisés, industriels et uniformisés, poisons pour l'homme et la nature. Elle nous dévoile la puissance immense, économique, idéologique et politique, de l'industrie agroalimentaire. Elle nous raconte aussi les liens méconnus entre la nourriture et la conversation, entre l'alimentation et le pouvoir, entre ce que nous mangeons et la géopolitique.
Comprendre cette histoire est fondamental, si l'on veut prendre en main sa propre alimentation, manger sain et bon ; et sauver la nature, dont dépend la survie de l'humanité. »J. A.
Les Romains avaient-ils une potion magique ? Pourquoi le camembert est-il le fromage national des Français ? Pourquoi met-on du sucre dans le café, et pas du sel, comme c'était l'usage dans certains pays ? Les plats régionaux le sont-ils vraiment ?
En déconstruisant les mythes et clichés qu'on trouve au fond de nos assiettes, du foie gras au kebab en passant par les sushis, on comprend mieux le monde qui nous entoure. Avec un peu d'humour et beaucoup de rigueur, l'auteur démonte nos idées reçues sur la nourriture et délivre de savoureuses anecdotes sur l'histoire et la politique vues par la lorgnette de la gastronomie.
Data-journaliste basé à Berlin féru de cuisine et d'histoire, Nicolas Kayser-Bril joint ses deux passions dans ce premier ouvrage.
Priorité presse et réseaux sociaux
Des mères lyonnaises à Anne-Sophie Pic en passant par toute une nouvelle génération de cuisinières, partez dans un voyage à travers le monde à la rencontre des femmes qui cuisinent et qui façonnent la gastronomie.
Entre portraits, rencontres croisées et recettes signatures, Elles cuisinent est le 1er livre qui retrace le parcours de ces cheffes françaises et internationales et qui les met dans la lumière.
Retrouvez pour chaque cheffe : une interview inédite et une ou deux recettes fétiches. Le livre contiendra environ 60 recettes.
Elles cuisinent est orchestré, écrit et photographié par Vérane Frédiani, l'auteur et réalisatrice du documentaire « À la recherche des femmes chefs ».
Le prestige, la réputation et l'influence dont la cuisine française jouit depuis des siècles semblent une évidence de l'histoire de l'alimentation. Mais comment s'est diffusé le modèle culinaire français dans le monde entier ? Et à quel prix ? Ce livre propose une étude d'ensemble en adoptant le point de vue de ceux qui ont eu affaire à ce modèle. Partant d'une large conception du « culinaire », et adoptant une dimension mondiale (de la Norvège au Mexique, en passant par la Tunisie, Taïwan, l'Italie ou encore l'Angleterre), ce livre analyse le modèle culinaire français depuis le XVIIe siècle lorsqu'une cuisine française transformée en profondeur commence à être largement traduite en Europe, jusqu'à aujourd'hui, où son hégémonie paraît menacée - malgré l'inscription du Repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l'humanité et les succès de la gastrodiplomatie française. Au-delà du domaine des « Food Studies », ce livre permettra de nourrir l'exploration de phénomènes fondamentaux en études culturelles : les vecteurs par lesquels le modèle culinaire français s'est diffusé, les passeurs qui ont joué un rôle de premier plan dans sa transmission (comme Édouard de Pomiane aux États-Unis ou la classe politique italienne), ainsi que les processus d'adaptation à d'appropriation et de métissage.
Le manuscrit 7009 de la BNF "Traité culinaire anonyme du XIIIè siècle" ainsi que le livre de Tugibî sont les uniques témoignages culinaires du Maghreb et de l'Espagne musulmane. Or, le Traité anonyme a la particularité de mêler la cuisine, la diététique et l'histoire. L'auteur cite de nombreux personnages qui nous permettent de voyager entre l'Occident et l'Orient et ainsi d'avoir une idée de l'évolution et de l'adaptation des recettes selon les lieux. Il émaille le Traité de recettes simples et populaires.
Ce livre interroge la portée de l'acte de manger à l'égard d'une culture, de l'âme d'un peuple, et de l'ensemble de l'environnement que vivaient les écrivains entre les XVIIe et XIXe siècles, en Chine et en France. Nous proposons d'examiner, en tirant le fil rouge du « vide » et du « plein », dans le cadre de la phénoménologie, des descriptions autour de la table chez les divers écrivains, afin de comprendre l'esprit et la culture des deux peuples, chinois et français. Parlons de l'état de l'ivresse, du plaisir gustatif au plaisir sexuel, de l'excès et de la plénitude du goût, dans les ouvrages subversifs de cette époque, Fleur en Fiole d'Or de Lanlingxiaoxiaosheng, les oeuvres du Marquis de Sade, comme Les cent vingt journées de Sodome et Justine ou les Malheurs de la vertu, qui dirigent vers les romans classiques : Le Rêve dans le pavillon rouge de Cao Xueqin, et des romans dans La Comédie humaine d'Honoré de Balzac, dans lesquels nous observons la distinction sociale et les femmes à table.
Du chaos initial au logos, du logos au nomos et du nomos à l'anomie, tout ce qui tient du gastro est servi sur des plats et des tréteaux. Damasio en toile de fond : La Conscience pérore, la Mémoire pontifie et l'Émotion joue du yoyo comme Jiminy Cricket pendant que le Créateur se perd dans le labyrinthe de ses doutes gastrologiques. Ce livre porte une vision pédagogique de l'histoire culinaire, et propose parallèlement une analyse du « bien manger ensemble » au travers des siècles dans les pays du pourtour méditerranéen.
Aujourd'hui, les tables en vue abondent sur différents continents. Cette mondialisation culinaire s'accompagne de phénomènes d'hybridation, ainsi que de multiples références à la proximité, à la simplicité et à la nature. Les guides, parfois contestés, se sont diversifiés. Les hiérarchies culinaires s'affichent à travers de nombreuses listes et relais d'influences. C'est à raconter et analyser cette passionnante évolution des espaces gastronomiques et de leur critique que s'attache Jean El Gammal. De la prédominance du modèle français traditionnel de la fin des années 50 à la « nouvelle cuisine » qui dépasse aujourd'hui nos frontières, plus de 60 années de tables en vue minutieusement retracées et commentées grâce à une documentation exceptionnelle.
Cet ouvrage pluridisciplinaire présente de manière critique quinze méthodes aujourd'hui utilisées pour étudier l'alimentation et les « mangeurs ». Il détaille l'origine et l'histoire de chaque méthode, les questions auxquelles elle répond, ses limites, ainsi que sa contribution à une approche intégrée de l'alimentation. Un cas concret d'application est également systématiquement proposé.
De la galette des rois de janvier à un dîner au champagne du Nouvel-An, James et Kay Salter nous offrent ce que 40 années de vie commune leur ont apporté de sagesse culinaire, de leurs propres recettes à des anecdotes littéraires.
Les miscellanées culinaires du grand écrivain américain James Salter et de son épouse
La cuisine est propre à l'humain, le seul être vivant à chercher à améliorer ses plats : de la cueillette au sandwich, en passant par les ravioles et par l'invention de la conserve, Jean Baudet explore l'Histoire sous un nouvel angle !
Destiné au grand public de ceux qui mangent, gourmands, gourmets ou gastronomes, et au public des cuisiniers et des restaurateurs, cet ouvrage est une passionnante histoire de la cuisine, des petits plats, des grands, et des cuisiniers qui ont laissé leur nom dans l'histoire, c'est-à-dire dans nos assiettes.
Car il ne suffit pas de manger, il faut encore savoir ce que l'on mange. Aussi, suivre les traces de la cuisine à travers les âges est-il passionnant. On saura d'où viennent nos principaux plats, comme la choucroute ou le baba au rhum, ce que mangeaient Louis XIV ou Napoléon, quelles sont les origines des restaurants les plus célèbres, des plats les plus glorieux, des chefs les plus étoilés.
On méditera sur la condition humaine, depuis la Préhistoire et ses premières cuissons, jusqu'à notre époque de retour aux «?légumes oubliés?». Car, au fait, l'Homme est le seul animal qui prépare sa nourriture et qui mange chaud?! La cuisine est, vraiment, le propre de l'Homme.
Une lecture qui ouvre l'esprit et, bien entendu, l'appétit. Une bonne dose d'anecdotes, quelques tours de moulin de philosophie, un bouquet garni d'érudition pas trop pesante, et une pincée de sel.
EXTRAIT
Vient ensuite, datant de la fin du règne d'Édouard Ier, roi d'Angleterre (1272-1307), et que je daterai arbitrairement des environs de 1300, un petit ouvrage anonyme rédigé en dialecte anglo-normand, intitulé : Coment l'en deit fere viande et claree. C'est un recueil de 29 recettes très courtes. Voici l'une d'entre elles, traduite en français moderne.
« Ravioles. C'est une autre manière de mets, qui a pour nom ravioles. Prenez de la belle farine et du sucre, et faites-en une pâte. Prenez du bon fromage et du beurre, et broyez-les ensemble. Puis prenez du persil, de la sauge et des échalotes, hachez-les menu, et jetez-les dans la farce de fromage et de beurre. Puis prenez du fromage râpé et mettez-en dessous et dessus ; mettez au four. »
Cette recette de ravioles ou raviolis datant de la fin du XIIIe siècle pose la grave question de l'origine des pâtes alimentaires. On a longtemps cru que les pâtes étaient d'invention chinoise, et avaient été introduites en Italie, et de là dans toute l'Europe, par Marco Polo (1254-1324). Cette légende est actuellement abandonnée. Les Chinois connaissaient les pâtes, certes, mais les Européens (et pas seulement les Italiens) les connaissaient aussi, et depuis fort longtemps.