"Vous devez absolument aller manger là-bas !"
Où ? Dans les 80 restaurants où vont (vraiment) manger les chefs, les vignerons, et les amoureux de la gastronomie et des vins français. Bientôt une décennie qu'Alicia Dorey et Goulven Le Pollès, critiques vin et gastronomie pour Le Figaro et son Figaroscope, Le Fooding, Elle à Table ou encore Time Out, sillonnent la France à la recherche des plus belles tables, des meilleures cantines aux restaurants étoilés, en passant par les auberges, les bistrots de quartier et les cafés de gare.
Inséparables dans la vie comme à table, ils sont partis à la rencontre des restaurants les plus authentiques et incarnés de l'hexagone, et rassemblent ici les 82 adresses incontournables qu'ils auraient préféré garder pour eux.
S'ils avaient réussi à tenir leur promesse, ce guide n'aurait pas vu le jour.
Cet ouvrage offre plusieurs niveaux de lecture : Il sera le livre de chevet des becs fins, des inconditionnels de bonne chère et des campagnes françaises, des oenophiles avertis ou en devenir, et de tous ceux qui ne savent pas garder de secrets.
Des boîtes de poulpe et des pipas dégustées en cachette sur les plages catalanes de son enfance, Adrien Cachot a su préserver son amour du produit simple. Son énergie créative, le cuisinier cenonnais la puise dans ses premières passions : des bicyclettes du footballeur girondin Lilian Laslandes jusqu'aux tags de la légende du graffiti vandale O'Clock. Pourtant, rien n'a été facile pour le surprenant finaliste de Top Chef 2020. C'est un stage dans un restaurant gastronomique qui a changé la vie de cet inadapté au système scolaire. Illustré par des recettes originales, ce livre raconte sans fard le parcours sinueux d'Adrien Cachot. Un chef au tempérament intuitif, sauvage... et paradoxalement « tranquille ».
Paul Bocuse (1926-2018), l'un des chefs français les plus respectés au monde, aura fait reconnaître la cuisine comme un art majeur. Un an après sa mort, cette biographie nourrie de témoignages retrace le parcours de Monsieur Paul avec ses traits de génie, ses tours de main, mais aussi ses travers.
Paul Bocuse, le primat des gueules" Pour tous les cuisiniers, Paul Bocuse (1926-2018) était un saint patron, un parrain, un " chef ". Héritier d'Escoffier, de Fernand Point et de la Mère Brazier, il a fait de son nom un synonyme d'excellence, y compris auprès de ceux qui n'ont jamais cassé la croûte de sa soupe aux truffes ou savouré sa volaille de Bresse en vessie.En magnifiant l'art culinaire, il a transformé les cuisiniers, confinés dans leurs arrière-salles, en stars. À son savoir-faire incontesté, il a su ajouter le faire-savoir, avec un sens inné du marketing.D'un modeste hôtel-restaurant avec nappes en papier et couverts en inox, il a fait un trois étoiles qu'il a su conserver plus d'un demi-siècle, avant de créer les " Bocuse d'or ", Jeux olympiques de la cuisine, et de partir à la conquête du monde, de la Floride au Japon où il est devenu une icône. Un triomphe qui doit à son enracinement dans le terreau lyonnais et à un certain art de vivre.Pour raconter l'épopée du sauvageon des bords de Saône devenu " primat des gueules " et cuisinier du siècle, Robert Belleret a enquêté auprès des grands chefs, des " équipiers " et des proches de " Monsieur Paul ". Derrière l'homme, aussi simple et timide qu'extravagant et facétieux, c'est toute l'histoire de la grande cuisine française qui se profile."
Peu de cuisiniers s'inscrivent dans leur terroir de façon aussi complète et passionnée que Christophe Hay, chef de La Maison d'à Côté à Montlivault (Loir-et-Cher), de Côté Bistrot à la même adresse et de La Table d'à Côté près d'Orléans. Ce disciple d'Éric Reithler (Au Rendez-vous des Pêcheurs, à Blois) et de Paul Bocuse a retenu durablement les leçons du voyage et de l'enracinement. De son enfance en Val de Loire, près de la ferme de ses grands-parents, il garde une leçon de vie profonde et durable, faite de respect, d'humanité et d'une recherche constante de la paix : celle que l'on goûte en bord de Loire. Gibier des chasses de Chambord, vins de Loire, asperges de Vineuil, champignons de la forêt, géline de Touraine, boeuf wagyu ou caviar de Sologne : toute une palette de produits locaux grâce auxquels Christophe Hay et son équipe révèlent l'identité culinaire du Jardin de la France et la subliment.
Une histoire de transmission et d'innovation, d'audace et d'humilité. Une belle histoire d'amour aussi pour un vin, une culture, un patrimoine.En 1981, j'ai quitté ma Belgique natale pour rejoindre l'homme que j'aimais à Vertus, en Champagne. Je ne me doutais pas que dix ans plus tard, c'est à moi, l'étrangère, que serait dévolue la charge de diriger une des grandes maisons de champagne.
Dans le monde exclusif du champagne, volontiers taxé de conservateur, l'histoire de Carol Duval-Leroy prouve qu'il est possible de faire entendre une voix différente. À la mort de son mari en 1991, elle devient la présidente de l'une des plus belles Maisons familiales de champagne. Carol n'a aucune expérience, mais elle est déterminée à transmettre à leurs enfants ce précieux héritage. En quelques années, elle parviendra à se faire une place dans un monde d'hommes, et osera bousculer l'univers du vin en introduisant les principes du développement durable. Après avoir réussi à imposer la marque Duval-Leroy sur les meilleures tables du monde, elle deviendra en 2007 la première présidente de la prestigieuse Association Viticole Champenoise.
Une histoire de transmission et d'innovation, d'audace et d'humilité. Une belle histoire d'amour aussi pour un vin, une culture, un patrimoine.
Legendary chef Paul Bocuse is the authority on classic French cuisine, with multiple awards, three Michelin stars, and numerous bestselling cookbooks to his name. In this volume, he shares 500 simple, traditional French recipes for sweet and savory dishes that emphasize the use of fresh, wholesome, and widely available ingredients-from soups to soufflés, by way of terrines, fish, meat, vegetables, cakes, and pastries.
Intended for the amateur home chef-and providing a wealth of inspiration for the experienced cook, too-these recipes are designed to be prepared with ease at home, allowing readers to recreate and reinterpret iconic mainstays of French cuisine in their own kitchen.
Frédéric Vardon est un amoureux de la nature, passionné de bons produits et de grands vins, auteur d'une gastronomie néoclassique récompensée par une étoile au guide Michelin. Velouté d'orties sauvages, anguille fumée, caviar ; Omble chevalier mariné à cru, broccolini, condiment marin-végétal ; Poularde vallée d'Auge ; ou encore Opéra café-cardamome ou Vacherin à la fraise des bois : ses recettes sont précises et généreuses.
Découvrez ici l'univers et la cuisine du chef. Son parcours de vie, qui le mène de son enfance en Normandie à la création de son restaurant parisien Le 39V, son apprentissage auprès de trois grands noms de la cuisine : Dutournier, Chapel et Ducasse.
Tout ce qui fait de lui ce qu'il est aujourd'hui... Sa signature !
Le fabuleux destin de Paul Ricard qui a fondé depuis sa Provence natale l'un des plus grands groupes de spiritueux mondiaux. Toujours sur le terrain, ce tycoon insatiable et visionnaire aura non seulement laissé son nom au pastis marseillais qu'il a créé mais aussi à des objets de merchandising collector, à des slogans cultes, à des îles, à des bateaux révolutionnaires, à un Institut océanographique et même à un circuit automobile.Ce livre est son histoire, celle d'un homme qui a fait de son nom une marque mondiale.
" Je ne suis passionné de rien mais j'aime tout ", a coutume de dire Philippe Etchebest, avant d'ajouter avec fougue : " Et tout ce que je fais, j'essaie de le faire bien. Je le fais avec coeur et beaucoup de sincérité. "
Voilà comment ce fonceur perfectionniste et amoureux de la vie a intégré le cercle très fermé des chefs étoilés. Tout au long de son parcours, il a su trouver les ressorts pour aller de l'avant, se lancer de nouveaux défis et viser chaque fois un peu plus haut. Pour lui, les moteurs essentiels à la réussite - personnelle comme professionnelle - sont le plaisir, l'engagement et le partage. Revenant sur ses expériences, il distille, avec un sens de la formule bien à lui, conseils et encouragements pour que chacun, à son niveau, puisse booster son existence. Un propos inspirant qui donne envie de se dépasser !
Le goût de l'enfance, doux et amer.
Dès son plus jeune âge, Philippe s'est interdit d'exprimer ce qu'il est fondamentalement, un homme extraverti. Dans l'appartement où il est souvent seul, il joue au petit chimiste du goût et, sans en avoir conscience, commence à mélanger et superposer les saveurs.
Dans la lignée de ses parents restaurateurs, il ouvre avec son frère La Table d'Anvers. Ce frère qui étouffe sa personnalité est un cuisinier exceptionnel. Et c'est en goûtant sa version de la côte de cochon de lait que la vie de Philippe bascule...
À la fois croustillante et fondante, elle fait naître en lui une émotion gustative qui le bouleverse. C'est toute sa pratique de la pâtisserie qu'il remet alors en question, et il n'aura de cesse de chercher à provoquer cette sensation de " gros câlins " dans ses desserts. Aussi ne peut-on comprendre ce qu'il fait en cuisine sans l'avoir entendu parler de l'enfance...
Comment cet être d'une sensibilité rare s'est-il construit ? Comment a-t-il éduqué et affiné son palais ? Où a-t-il puisé la force de se relever quand il aurait dû échouer cent fois ? Dans ce récit où apparaît le fil de sa vie, Philippe Conticini explique pour la première fois son voyage initiatique vers le goût.
Une vie rugueuse mais pleine de bonheurs dès le départ. Dans la ferme de ses parents, on travaillait trop dur pour avoir le temps de chanter des berceuses. Mais aller cueillir tous ensemble des myrtilles pour faire de la confiture était une joie, et recevoir un simple bol de soupe pour Noël, une leçon : l'important, c'est de se nourrir des bienfaits de la nature.
La montagne est rude ; l'univers de la cuisine, lui, est violent, surtout quand on veut y gagner des étoiles. Bien sûr, il y a la poésie de la création, tous ces bouquets d'oxalis ou de reines-des-prés, ces saveurs de pin qu'il invente pour accommoder une truite : ce chef inspiré est né avec une cuiller aromatique dans la bouche. Mais il y a aussi le " coup de feu " du service, les colères homériques du chef Veyrat pour une carotte mal râpée, le cadre à soigner voire à construire soi-même pour évoluer vers un ciel " étoilé ", les investissements nécessaires mais parfois scabreux (il flaire mieux les herbes sauvages que les promoteurs véreux), la bagarre contre les banques, le fisc, ou l'Administration qui lui inflige, par exemple, 100 000 euros d'amende pour avoir abattu des épicéas ravagés par les bostryches, donc déjà condamnés à mort...
Mais bon... En 2006, Marc Veyrat est reconnu comme l'un des chefs les plus novateurs de son temps. Il obtient même un 20 sur 20 au Gault et Millau. Du jamais-vu, c'est trop beau : un accident de ski le brise et le condamne pour cinq ans au fauteuil roulant.
Quand il s'en sort, il a réfléchi et décide de revenir aux sources. À Manigod, son village natal, il crée La Maison des Bois, qui brûle à peine achevée, mais renaît aujourd'hui de ses cendres. Un endroit magique au milieu des alpages, où l'on se restaure en regardant paître les animaux de la ferme, avant d'aller visiter la chapelle, dont les treize oratoires sont organisés comme un jardin botanique.
La boucle est-elle bouclée ? Non. Par l'intermédiaire d'une fondation, le " patriarche " veut transmettre aux jeunes son idéal de retour au naturel. Car " une société qui mange mal et où l'on rend malades les hommes comme la terre oublie le sens du beau, du bon, du vrai ". Tout le monde semble s'en rendre enfin compte, il est temps d'agir. Marc Veyrat n'est pas près d'avaler son chapeau !
La disparition de Jean-Pierre Coffe a ému et attristé de nombreuses personnes, de ses fidèles amis (Michel Drucker, Laurent Ruquier, Philippe Geluk...) aux Français de toutes les classes sociales. Pour la fin d'année, les éditions Larousse publient ses derniers textes inédits qu'il nous avait confiés.