Un recueil qui réunit les meilleurs reportages de Jon Krakauer, LE porte-drapeau du journalisme d'aventure contemporain, et auteur des best-sellers Into the wild et Tragédie à l'Everest. Rassemblant des articles publiés dans de grands magazines américains tels que
The New Yorker,
Outside et
Smithsonian, le recueil
Krakauer, À l'extrême témoigne une nouvelle fois du talent de conteur hors pair de celui qui s'est toujours fait le chantre de l'esprit d'aventure sous toutes ses formes et dont la plume captive, avec une intensité rare, la beauté destructrice de la nature sauvage.
Des pentes d'un volcan prêt à anéantir Seattle à une grotte du Nouveau-Mexique étudiée par la NASA, de la fin tragique du légendaire surfeur Mark Foo à la terrible réalité des sherpas népalais travaillant sur le Toit du monde, on rencontre, aux côtés de Krakauer, ceux qui vivent en permanence entre défi, risque et inconscience.
Henry de Monfreid arrive à trente-deux ans à Djibouti où il devient commerçant en cuirs et cafés. Cette existence le lasse vite, et il achète un boutre, engage deux matelots somalis, un mousse et se lance dans l'aventure. La pêche aux perles d'abord, puis surtout le commerce des armes. Ce ne sont plus que bagarres, poursuites, chassés-croisés entre trafiquants et policiers de la mer, tempêtes, sur cette mer Rouge qui retint Henry de Monfreid sa vie durant et qui fascinera tous les lecteurs de cette extraordinaire épopée.
Kersauson par Olivier ou sous la mer, l'homme de coeur.
" Notre histoire est solitaire. Notre naissance est solitaire. Quand on meurt, on est seul ; on a beau tenir la main d'un mourant de toutes ses forces, il part... Les choses fortes de notre vie sont solitaires, toujours. L'illusion qu'on passe son temps à se donner, c'est que nous ne sommes pas seuls. Comme on est nombreux, on tente de se reconstituer un monde où l'on serait ensemble ; mais on n'est jamais ensemble. Irréductiblement seuls.
J'aime la solitude. J'ai la nostalgie de l'homme seul. Mon fantasme absolu, c'est que le monde ressemble à la réalité que je perçois. En somme, la non-solitude n'est qu'un accident. J'ai souvent plaisir avec le groupe mais je ne sais pas partager mes émotions. D'ailleurs, ceux qui disent partager leurs émotions, je me demande comment ils font. La vie est solitaire. Et j'ai le goût d'être seul.
La solitude en mer, c'est l'isolement du reste des hommes. La vraie vie est en mer. La vie, à terre, c'est de la complaisance ? pas de la compromission car le mot est inélégant ? de la complaisance pour l'autre, de la politesse vis-à-vis de lui. Quand vous marchez sur un trottoir, vous envoyez en permanence des signaux pour que les autres s'écartent.
La solitude, chez les anglo-saxons, elle est suspecte car pour eux, tout est " dans le groupe ". Chez les latins, elle est déjà plus romantique. D'ailleurs, on remarque que dans une course en solitaire, il y a plus de latins que d'anglo-saxons.
Au vrai, la solitude, c'est une belle histoire... c'est nous. Voilà, c'est nous. Je suis seul donc je suis moi. Ce n'est pas avec les autres qu'on se connaît, c'est seul. Alors, on éprouve ce que l'on est : tout ce qu'il y a de formidable et d'infiniment médiocre. C'est une comptabilité qu'on ne rend pas obligatoirement publique !
On ne vit pas pour l'image que vous renvoie l'autre mais pour être mieux en soi. Le destin est une forme d'intransigeance : il faut tenter de bien se tenir avec soi. La vraie histoire, c'est soi. Mieux on se connaîtra et plus on sera indulgent avec l'autre. La meilleure manière d'aimer un peu l'autre, c'est de se connaître bien. "
O. de K.
À la suite d'Ocean's Song, Olivier de Kersauson revient sur ses courses, ses grands exploits. Plus intimiste, il parle aussi de sa vie, de ses sentiments, de l'amour, de l'amitié... Avec ce deuxième opus, il se livre davantage sur sa véritable nature. Au vrai, il tombe le masque. Ainsi découvre-t-on un homme profond, habité par des idéaux.
En août 1930, Henry George Watkins (surnommé " Gino "), un jeune Britannique de 23 ans, fraîchement émoulu de l'université de Cambridge, pilote et amateur d'alpinisme, prend les rênes d'une ambitieuse expédition au Groenland. Treize scientifiques et explorateurs l'accompagnent. Leur mission : cartographier la région et installer une base météorologique à plus de 2000 mètres d'altitude. Leur but : explorer un territoire encore inconnu afin d'établir une voie aérienne arctique entre l'Angleterre et les États-Unis.
Mais lorsque August Courtauld décide d'hiverner sur cette calotte glaciaire balayée par de féroces orages et où règnent des températures épouvantables, le projet initial se transforme rapidement en une série d'épreuves de survie épiques...
Un écrivain, voyageur à ses heures, décide un beau jour d’exorciser le démon qui loge en lui : la peur. À l’automne 1972, il entreprend un voyage insensé : la redoutable traversée du Sahara d’ouest en est, qu’il sera le premier à entreprendre. Des côtes de la Mauritanie aux rives du Nil, il parcourt six mille kilomètres. Son voyage, marqué par une alternance de chances et de malchances inouïes devient une aventure initiatique au suspens sans cesse renouvelé. L’itinéraire géographique se double d’un cheminement intérieur et conjugue miraculeusement exaltation aventureuse et quête intime.
Geoffrey Moorhouse a obtenu le Thomas Cook Travel Book Award en 1984 pour son livre To the Frontier, mais c’est Jusqu’au bout de la peur (1974) qui l’a rendu célèbre des deux côtés de l’Atlantique. Plusieurs de ses livres sont en grande partie basés sur ses voyages.
Découvrez sous la plume d'Alexis Jenni le destin hors du commun de l'explorateur polaire qui sauva des milliers de vies.
Comment passe-t-on de champion de ski à Prix Nobel de la paix ? De héros polaire à créateur d'un statut pour les réfugiés ?
Alexis Jenni raconte à la façon d'un roman la vie extraordinaire de Fridtjof Nansen, homme doué en tout, qui fut champion du monde de patinage, consacra ses travaux scientifiques au système nerveux, dessinait fort bien et écrivait d'une plume remarquable. L'histoire d'un homme qui traversa le Groenland à ski puis tenta d'atteindre le pôle Nord et devint héros national norvégien. Un homme qui oeuvra pour le rapatriement des prisonniers de guerre, puis créa un passeport destiné aux centaines de milliers d'apatrides laissés pour compte par l'effondrement des empires en 1918. Un homme qui sauva des milliers de vies et qui se demandait avec mélancolie s'il n'avait pas raté la sienne.
28 249 kilomètres parcourus
698 jours de course
40,5 kilomètres par jour de course
9,2 kilomètres/heure de vitesse moyenne
4 continents traversés d'ouest en est
16 paires de chaussures usées
2 poussettes
0 blessure
Alors qu'elle travaille comme directrice financière à Singapour, Marie Léautey, 42 ans, décide de tout quitter pour réaliser son rêve : un tour du monde en courant. Elle s'engage alors dans une incroyable aventure de 825 jours, sur presque 30 000 km, l'équivalent de 698 marathons, soit six marathons par semaine, en traversant l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud et l'Océanie.
Elle établit ainsi deux records du monde dont le tour du monde en courant le plus rapide pour une femme.
Dans ce livre, elle nous raconte son parcours aux allures de voyage initiatique, ses rencontres, ses sensations, son goût pour le nomadisme, le plaisir de découvrir le monde au rythme de ses foulées, mais aussi ses moments de peur ou de doute. Avec une volonté et un optimisme à toute épreuve, Marie Léautey nous embarque dans une folle aventure, où l'effort passe presque inaperçu, où la course est envisagée comme un mode de vie, et non une simple performance.
" Un récit à la fois euphorisant et glaçant." Lire-Magazine littéraire
Peut-on se réinventer ? Adopter une autre culture, devenir un autre que soi ? Qui n'en a jamais rêvé ?
Cette métamorphose, Julien Caquineau l'a réussie. Alpiniste chevronné, il a été l'un des grands noms de ce sport extrême qu'est le « base jump ». Jusqu'au jour où un accident le laisse gravement blessé. Après des mois de convalescence et d'errance, il s'envole pour l'Arctique afin d'essayer de se reconstruire. Il n'en repartira pas.
Travaillant sans relâche aux côtés d'un chasseur traditionnel inuit qui le prend sous son aile, il devient le premier étranger du Groenland à obtenir un permis de chasse professionnel. Dans la lignée de Paul-Émile Victor, il participe également à des expéditions sur la calotte glaciaire qui lui permettent d'observer au plus près les conséquences du changement climatique.
Comment un Français, né à Niort il y a quarante-six ans, élevé près de Brest, est-il devenu l'un des plus fervents défenseurs des traditions inuites ? C'est cette incroyable histoire que raconte le journaliste Hubert Prolongeau, celle d'une aventure humaine peu commune aux côtés d'un des derniers peuples chasseurs de l'Arctique.
Par l'auteur d' Into the wild et de Tragédie à l'Everest.Fou d'alpinisme, Jon Krakauer nous offre ici le récit de douze aventures en montagne. Il nous entraîne ainsi dans l'ascension du sommet de l'Eiger, de cascades de glace mais aussi sur les parois d'un canyon du Colorado, nous livrant au passage sa vision personnelle - et quelque peu critique - de Chamonix, cette " capitale mondiale de l'alpinisme ".
Nous le suivons avec un intérêt qui ne faiblit jamais de l'Alaska à l'Himalaya, des Rocheuses aux Alpes, comme si nous vivions les ascensions en direct à ses côtés. Krakauer a le don rare de restituer l'atmosphère d'un lieu, de nous rendre sensibles à ses spécificités tout en traçant sur le vif le portrait des hommes souvent fascinants qu'il rencontre chemin faisant.
Le destin d'un ouvrier parisien à l'accent d'Arletty, échoué à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans une Ukraine soviétique.
Gaston est un enfant des Batignolles. Un titi parisien à l'accent d'Arletty qui a connu la guerre, puis le travail obligatoire en Allemagne où il rencontre Louba. Amoureux, il l'épouse et la suit en Ukraine à la fin de 1945. Nous sommes en URSS, Gaston a vingt-cinq ans et le rideau de fer retombe sur lui. Privé de sa nationalité française, sans droit de retour, assigné à la citoyenneté soviétique, Gaston Thivet devient Gaston Charlovitch.
Les misères et les espoirs de l'après-guerre dans le secret et l'intimité d'une ville de province soviétique... La vie extraordinaire d'un homme ordinaire. C'est un destin digne d'un roman d'Alexandre Dumas, que raconte Yves Gauthier dans un texte tendre et bouleversant.
« Il suffit en général de prononcer le mot de "Patagonie" pour provoquer chez votre interlocuteur un tourbillon d'images parfois convenues mais jamais totalement inexactes. C'est la force des grands paysages d'être fidèles à leur réputation. »La Patagonie est de ces voyages où le fantasme et le rêve sont proches de la réalité : « On est toujours soufflé par la puissance et la beauté des lieux, dans quoi vient résonner la force de l'imaginaire qu'on y avait déployé. »Un voyage au cours duquel sont convoqués Butch Cassidy et Jorge-Luis Borges, qui se sont peut-être croisés sur un trottoir de Buenos Aires, et dont on cherche les traces, souvent effacées, laissant par là-même place à la fiction. Puis aller vers le sud, parcourir une partie de la Patagonie argentine, chilienne ensuite, traverser la pampa, naviguer sur le détroit de Magellan et le canal de Beagle. Les pérégrinations géographiques convoquent les destins romanesques, des derniers Indiens aux rois autoproclamés, des derniers grands glaciers aux aventuriers, fugitifs, proscrits, rêveurs et fous qui y ont trouvé refuge. Entre fantômes historiques et littéraires, un voyage au bout du monde.
Le récit des 15 moments d'expédition qui ont changé le destin de Sarah nous plonge dans une série d'aventures extraordinaires... La traversée du Kimberley infesté de crocodiles, la chasse à l'eau dans le bush australien, des Mongols saouls qui la pourchassent à cheval, une vieille Chinoise et sa bande qui la kidnappent pour alimenter la traite des Blanches... Mais aussi des rencontres chaleureuses avec les Aborigènes, une solidarité féminine instinctive, et des " signes " posés sur sa route qui ne peuvent être le fait du hasard. Et nous, pendant cette lecture, découvrons peu à peu comment maîtriser la peur, faire confiance à notre intuition, ouvrir notre esprit pour comprendre les choses et les autres, oser prendre des risques, nous connecter coeur à coeur avec l'univers et croire à la magie dans nos vies.
Partant pour la guerre, le jeune baron prussien Manfred von Richthofen emporte le souvenir de ses parties de chasse dans les forêts de Silésie, les
paysages de son enfance et l'image de sa mère, fière de le voir prendre sa place dans une longue lignée de militaires. Il chevauche, altier, martial, parmi les uhlans, les nobles cavaliers de l'empire germanique, songeant déjà aux charges qui lui vaudront la Croix de fer.
Mais le temps des héros est révolu. C'est la première guerre mondiale, celle des tranchées boueuses et des canonnades aveugles, des villages en ruines,
des civils affolés et des francs-tireurs en embuscade. Pas d'espace où lancer les chevaux au galop, pas de lumière où faire étinceler l'acier des sabres. Dérouté, maladroit, Manfred se sent plus meurtrier que soldat. L'orgueil ne brillera pas dans les yeux de sa mère.
Reste le ciel. L'aviation balbutiante y réalise ses premiers exploits. Manfred sera pilote. Tous ses rêves de gloire prennent le chemin des nues. En trois ans, il s'impose comme le plus redoutable chasseur du firmament. Là-haut, la guerre redevient digne. Le soleil et le vent se font témoins de duels où la mort n'efface pas la beauté. Adulé par les siens comme par les Alliés, Manfred von Richthofen invente une nouvelle chevalerie, aérienne.
Tout héros a son blason, ses couleurs. Manfred n'en choisit qu'une, dont il fait entièrement repeindre son avion. Ainsi naît la légende du Baron Rouge.
Fasciné depuis l'enfance par Manfred von Richthofen, Stéphane Koechlin lui consacre un récit d'aventures ample et poétique, lumineux, à la mesure du ciel où se déploya le génie de l'aviateur.
Fils du fondateur de Rock and Folk, Stéphane Koechlin était prédestiné à devenir chroniqueur musical. Passionné par les grandes figures du jazz, il leur a consacré plusieurs biographies. Mais l'écrivain, qui vit au huitième étage d'un immeuble parisien, la tête toujours dans les nuages, a bien d'autres sources d'inspiration. Aériennes, bien sûr. Ou, en l'occurrence, et pour être plus précis : aéronautiques. Ainsi s'est-il tourné vers cette légende de l'aviation que fut Manfred von Richthofen.
Saviez-vous qu'à Londres, la suite 212 de l'hôtel Claridge's était yougoslave le 17 juillet 1945 ? Que la principauté d'Arbézie, à cheval sur la frontière franco-suisse, est... un hôtel-restaurant ? Que la France possède des territoires à Jérusalem ? Que Sainte-Adresse, près du Havre, a été la capitale de la Belgique pendant la Première Guerre mondiale ? Que le Mexique revendique sa souveraineté sur l'île de Bermeja... qui n'existe pas ? Qu'une ancienne plateforme britannique s'est constituée en État souverain dans l'estuaire de la Tamise ? Que la France et l'Italie se disputent le sommet du mont Blanc depuis un siècle et demi ?
Ce sont ces bizarreries géographiques que nous raconte Olivier Marchon dans ce livre étonnant qui rassemble des dizaines d'histoires de ce type, des plus tragiques au plus loufoques : de petits morceaux de terre, enclavés, disputés, au statut à part, parfois étrange, qui chacun à leur manière racontent la grande histoire...
Oliver Marchon est réalisateur indépendant.
En 1935, deux jeunes géologues allemands, Henno Martin et Hermann Korn, fuient l'Allemagne nazie pour le Sud-Ouest africain - l'actuelle Namibie - afin d'y effectuer des recherches. Lorsque la guerre éclate en 1939, la plupart des hommes de nationalité allemande sont arrêtés par les Britanniques et internés dans des camps de prisonniers. Nos deux géologues, pacifistes et idéalistes, refusent ce sort et s'échappent dans le désert du Namib. Ils se cacheront pendant deux années dans ces vastes étendues écrasées de chaleur, vivant à la manière des Bushmen et évitant de se faire repérer par les autorités lancées à leur recherche. Les péripéties se succèderont dans ce havre de paix, loin de la folie des hommes. Parvenant à suivre les événements de la guerre grâce à une petite radio embarquée, ils seront finalement contraints de quitter le désert, poussés par l'épuisement. Ce récit sobre et poignant, maintes fois réédité, est celui d'une magnifique aventure dans une nature sauvage et préservée, d'une extraordinaire beauté.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Henno Martin (1910-1998) est un géologue allemand qui travailla de longues années dans l'actuelle Namibie. Après la guerre, il se spécialisa dans l'exploration des nappes d'eau souterraines, découvrant notamment la source qui permet aujourd'hui encore d'alimenter la capitale namibienne Windhoek.
Un témoignage puissant et inspirant pour tous les amoureux du voyage !
?Une école de commerce est tout sauf une fabrique à auto-stoppeurs, l'objectif premier étant de former les chefs d'entreprise et décideurs de demain et de les préparer au marché du travail. Ludovic Hubler, Alsacien formé à l'école de commerce de Strasbourg, a choisi quant à lui de casser tous les schémas de formation établis et de procéder différemment. 24 ans au moment de l'obtention de son Master, il part du principe qu'une découverte des réalités du monde est un préambule nécessaire avant de s'ouvrir à la vie professionnelle.
C'est ainsi qu'il se lance le 1er janvier 2003 dans un « tour des hommes », qu'il aime appeler son « doctorat de la route ». Son aventure va durer cinq années, au cours desquelles il utilisera uniquement le stop sous toutes ses formes pour se déplacer. Du « voilier-stop » pour traverser notamment les océans Atlantique et Pacifique au « brise-glace-stop » pour se rendre sur le continent Antarctique en passant par la traversée du Sahara ou de pays comme la Colombie ou l'Afghanistan, Ludovic aura testé son pouce dans toutes les situations possibles et imaginables. Ses rencontres furent aussi nombreuses que variées. Parmi les plus marquantes figurent celle avec le Dalaï-lama qui l'a reçu dans sa demeure de Dharamsala en Inde mais aussi celles de plusieurs milliers d'étudiants de tous horizons avec qui Ludovic a partagé son aventure en cours de route.
5 années de voyage, 170 000 km parcourus, 59 pays traversés, des centaines de conférences données et les services de plus de 1 300 conducteurs donnent une idée de l'ampleur et de la richesse du périple. Plus qu'un nouvel exploit de l'extrême, ce livre retrace une aventure humaine extraordinaire dont le souffle de liberté ne manquera pas de vous emporter...
Ce récit parsemé d'aventures, de rencontres et de leçons de vie vous emmènera au bout du monde !
EXTRAIT
J'ai toujours pensé qu'écrire un livre était un exercice très difficile. Étant naturellement plus attiré par les chiffres que par les lettres, je m'étais promis avant mon départ de partager mon parcours uniquement avec des photographies et des histoires orales. Surtout pas via l'écriture d'un livre ! Pourtant, au fil des années de voyage, de nombreuses personnes m'ont encouragé à prendre la plume afin de mieux partager ce tour du monde en stop. « Ton expérience mérite un bouquin, Ludo. Fais de ton mieux et surtout laisse parler ton coeur » m'a-t-on répété de nombreuses fois.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
À la frontière entre le récit, le journal intime et le livre géo politique, Le monde en stop est un ouvrage passionnant que je recommande à tout amateur de voyage et à ceux qui souhaitent voir le monde autrement. - Aroundtheworld
Un voyage riche et une expérience de lecture fascinante. Et puis surtout : une grande prise de conscience. - Mafta, Babelio
Pari réussi haut la main tant son récit est dense, authentique et passionnant. - Instinct-voyageur
Ludovic vit le fantasme de tellement de gens, celui de voyager, en nomade, sans contrainte de temps. Jack Kerouac, faire-le-tour-du-monde, la toune de Charlebois. On en a tous rêvé, non ? - Patrick Lagacé, Le Journal de Montréal
Ludovic Hubler aurait sans doute étonné Jules Verne - Philippe Doucet, Le Figaro
Qui seront les explorateurs du futur et que signifie encore " explorer " au XXIe siècle ?
Les explorateurs qui partaient à la conquête de terres sauvages, mettant leur vie en péril pour découvrir des territoires inviolés et apporter de nouvelles connaissances, semblent appartenir à une époque révolue. Au XXIe siècle, notre monde paraît avoir été inventorié de fond en comble et tout le savoir être à portée du moindre clic sur Internet. Est-ce pour autant la fin de l'exploration et de l'explorateur ? Non, car personne ne peut avec certitude déterminer ce que seront les réalités et les sociétés futures et de nouveaux pionniers auront à défricher des voies inconnues. Nous allons devoir changer et nous adapter. Il ne s'agit plus de se demander s'il reste quelque chose à explorer mais de trouver comment nous allons, toutes et tous, devenir des explorateurs de ce monde en mutation. Comment nous allons éviter de reproduire les erreurs du passé pour ne pas conduire notre humanité, mais aussi l'ensemble du vivant, à sa perte. Et comment nous allons explorer demain pour mieux le construire.
De nombreux explorateurs ont relaté leurs randonnées à travers les pampas de Patagonie, de l'océan à la Cordillère, mais la littérature maritime est elle aussi riche de journaux et comptes rendus, tels les mémoires de Colomb qui a tant rêvé des Indes qu'il a cru les avoir atteintes ou la relation de Pigafetta racontant la découverte par Magellan du Détroit qui porte son nom.
Le XVIIIe siècle a vu s'organiser des expéditions scientifiques rendues possibles par le progrès des sciences et de la construction navale. Des missions ont été lancées à la recherche d'un continent austral qui devait, pensait-on, équilibrer le globe terrestre.
Puis vient le temps des clippers et les journaux de bord relatent des aventures vécues ou fantasmées : passage du cap Horn du Venezuela au Pérou, de Rio de Janeiro ou de Buenos Aires à Valparaiso ou San Francisco ou bien poussant jusqu'au continent austral.
Gérard Pouhayaux a navigué sur des cargos où il a retrouvé l'atmosphère des récits de bourlingue qui avaient bercé son adolescence. Ses voyages l'ont mené du Moyen-Orient à l'Amérique du Sud, aux Caraïbes et à la Polynésie. Il vit à Bordeaux avec sa famille.
Je n'ai marché qu'une centaine de mètres, et me voilà face à ce qui deviendra mon pire ennemi des jours à venir : des enchevêtrements de ronces qui n'entendent pas me céder le passage facilement. La balade ne sera peut-être pas aussi bucolique que je l'espérais.
Le journaliste Pierre Demoux s'est lancé dans une traversée originale de la Bourgogne en suivant un itinéraire hors des sentiers battus : son unique guide sera le parcours d'une voie ferrée abandonnée depuis une décennie, celle d'une petite ligne qui reliait deux sous-préfectures. Quatre-vingt-cinq kilomètres de rails peu à peu digérés par la nature entre les gares d'Avallon et d'Autun. Avec, au milieu, le Morvan, modeste montagne à tendance revêche, mais fertile en aventures. Dans le sillage d'un train qui ne passe plus, l'auteur a mené une « randonnée d'investigation » le long de ce chemin de fer, en faisant escale à chacun de ses anciens arrêts pour raconter un morceau de France et ceux qui le font vivre, capter l'énergie d'un territoire en mutation. Sur sa route, des femmes et des hommes aux histoires étonnantes, des loups en vadrouille, des tronçonneuses endiablées, le nid d'un phénix mondialement connu, des pouponnières à sapins de Noël, l'ombre du roi Arthur, des migrants venus du nord, des pionniers de la libération féminine... Des personnages et des lieux enracinés dans cette terre au caractère unique, mais dont les destins résonnent avec celui de la France à l'écart des métropoles, là où bat (aussi) le coeur du pays.
Les explorations scientifiques de l'anglais James Cook (1768-1771 et 1772-1775), des français Antoine Bruny d'Entrecasteaux (1791-1794) et Nicolas Baudin (1800-1804) marquent pour les européens, la découverte et l'acclimatation sur leur territoire, de très nombreuses plantes exotiques importées du monde entier. Aux côtés des savants et scientifiques qui entouraient le chef de mission, astronomes, géographes, naturalistes, botanistes, se trouvaient des jardiniers chargés de collecter, transporter et diffuser des plantes dans leurs pays, sous formes de graines, de bulbes et d'arbustes. Rapporter des plantes de lointaines contrées était une aventure qui se vivait au jour le jour. Rédigé à partir de sources bibliographiques qui font référence, dans les milieux universitaires, ce livre retrace l'histoire de ces étonnants jardiniers qui, sans la moindre connaissance des choses de la mer, ont bravé toutes les difficultés pour parcourir le monde et ramener sur notre sol des trésors botaniques.
On connaît Christophe Colomb et Magellan-Elcano pour la découverte de l'Amérique centrale (1492) et le premier tour du monde homologué (1522). Ces lourdes expéditions, financées au niveau national, furent lancées en recherche d'une liaison commerciale plus directe entre l'Europe et les contrées asiatiques. Les routes habituelles imposaient des transbordements de marchandises entre plusieurs comptoirs en Asie suivi d'un long transit depuis le Détroit de Malacca vers la mer Rouge ou le Cap de Bonne Espérance. Cette quête aura durée plusieurs décennies avant que la fameuse route des Galions de Manille ne soit ouverte et que les marchandises asiatiques puissent parvenir aux européens déjà établis aux Amériques ou jusqu'en Europe via Acapulco et Vera Cruz (Mexique). Ce livre décrit cette longue période de tâtonnement (1522-1565) immédiatement postérieure au décès de Magellan aux Philippines jusqu'à la mise en service d'une liaison maritime régulière au travers de l'océan Pacifique.
Mikaël Rémond a touché l'Asie du Sud-Est pour la première fois en 1977 comme lieutenant sur un cargo. Devenu capitaine à l'âge de 30 ans, il a commandé 18 navires avec équipages multiculturels principalement dans les Caraïbes et l'Afrique. Il se partage entre sa Bretagne natale et les Philippines.
L'histoire commune qui rapproche les hommes du loup, cet animal qui se joue des frontières, est fascinante. Dans le contexte d'une érosion majeure de la biodiversité, l'enquête personnelle de Caroline Audibert initie à une plus vaste idée de l'écologie. Elle explore en profondeur la question du vivre-ensemble entre les hommes et le sauvage dont le loup se révèle le symbole. Une enfance passée en pleine montagne à rêver des loups, la découverte magique de son père dans une forêt du Mercantour, une sensibilité partagée avec les derniers bergers de l'Alpe... Tout poussait la journaliste Caroline Audibert à remonter la piste du loup parmi les derniers territoires sauvages de l'hexagone. Minutieusement, elle démêle trente ans d'une histoire commune qui rapproche les hommes de cet animal qui se joue des frontières. Le loup n'est plus le héros d'un conte pour enfants. Il fait la Une des journaux, désespère les bergers, intéresse la génétique, enthousiasme les écologistes, préoccupe les ministères... Son retour inopiné fascine ou irrite, révélant d'indépassables contradictions au sein d'une grande fresque humaine où chacun défend avec passion sa propre vision de la nature.
Dans le contexte d'une érosion majeure de la biodiversité, l'enquête très personnelle de Caroline Audibert initie à une plus vaste idée de l'écologie, à une vision systémique des choses. Elle explore en profondeur la question du vivre-ensemble entre les hommes et le sauvage dont le loup se révèle le symbole. Serions-nous à l'aube d'un nouveau cycle ?
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« On ne vainc aucune montagne, on la gravit avec plus ou moins de brio, et parfois elle se montre accueillante, parfois au contraire elle rappelle tragiquementsa toute-puissance. Il n'y a là aucune cruauté, mais peut-être une représentation de la réalité face à nos croyances, à nos désirs, aux illusions que se forgent les hommes.La montagne est souveraine, imprévisible, magnifique, nhospitalière, infi niment précieuse, nécessaire, mortelle :elle est tout cela selon qui la regarde. Et les hommes qui l'aiment le savent au prix du deuil. »
Pourquoi part-on à l'aventure ? Que va-t-on chercher dans des contrées lointaines ou dans le dépassement de soi ? Et quels enseignements en tire-t-on pour nous aider à vivre mieux notre vie ?Rémi Camus a notamment descendu le Mékong du Tibet au Vietnam, traversé l'Australie en courant, fait le tour des côtes françaises à la nage... Il livre ici un récit sensible de ces défis très différents qu'il s'était lui-même lancés et qu'il a relevés, en explorant six valeurs essentielles qui guident désormais tous ses choix et ses initiatives.
Des paysages, des aventures extraordinaires, mais aussi, avant tout, un homme en quête de sens.
" La vie est une aventure. Dès notre premier cri et jusqu'à notre dernier souffle, nous sommes tous des survivants et nous avons tous potentiellement cette force qui nous guide. Cette petite voix intérieure qui nous indique le chemin que parfois nous refusons de voir. "