Paris, 1960. Raoul Sévilla, élève d'un collège de la périphérie parisienne, est victime de harcèlement scolaire. Premier en rédaction, il est traité de «sale juif» par certains de ses «camarades».
Pour y échapper, il décide de faire l'école buissonnière. Rien ne l'arrête, même pas son amour secret pour sa cousine Paula.
Le jeune Raoul se retrouve plongé dans le Paris des années 1960, son métro, ses pissotières, Barbès, la gare du Nord, le boulevard Saint-Michel. Il multiplie les rencontres inquiétantes ou merveilleuses.
À l'issue de cette journée, il rentre chez lui transformé.
Dans ce roman initiatique, le talent de conteur de Jean-Pierre Gattégno nous fait partager les interrogations et les émotions d'un adolescent juif vivant dans l'ombre portée de la Seconde Guerre mondiale.
Jean-Pierre Gattégno est né en 1944. Il vit à Paris (20e).
Il est l'auteur de onze romans publiés chez Calmann-Lévy, Actes Sud et l'Antilope, dont Neutralité malveillante, adapté au cinéma par Francis Girod sous le titre Passage à l'acte, Mortel Transfert adapté au cinéma par Jean-Jacques Beineix, Une place parmi les vivants adapté pour la télévision par Raoul Ruiz, et Les aventures de l'infortuné marrane Juan de Figueras.
Ils choisissent de déménager au pays du Soleil levant, mais une fois à Tokyo, ville complètement dévastée par la guerre, le père d'Aya peine à trouver du travail, et Aya elle-même, née et élevée à Vancouver, est harcelée à l'école car étrangère.
À 12 ans, Fumi Tanaka a un problème : sa soeur adorée, la très belle Sumiko, a disparu.
Déterminée à la retrouver, Fumi demande de l'aide à Aya : le Général MacArthur, qui supervise l'Occupation du Japon par les Américains, a encouragé les citoyens japonais à lui écrire pour lui faire part de leurs problèmes. Ensemble, les deux adolescentes écrivent au Général et remettent leur missive au Caporal Matt Matsumoto, un GI sino-américain, traducteur de ces lettres de gratitude, de supplication, de rage, de plainte voire d'adoration qui arrivent par milliers.
Mais les semaines passent, sans nouvelles de Matt. Les fillettes décident donc de prendre l'affaire en mains et s'aventurent dans le monde trouble du marché noir, au sein du dangereux quartier de Ginza... Elles ne savent pas que leur professeur, Kondo Sensei, travaille la nuit, au clair de lune, en tant que traducteur de lettres d'amour, et qu'il détient la clé du retour de Sumiko.
« Un premier roman bouleversant (...) Une histoire mémorable d'espoir et de solitude. » - Publisher Weekly
« Un premier roman touchant qui invite à réfléchir (...) Les histoires s'entremêlent pour créer un portrait détaillé de la vie des civils japonais avant, pendant et après la guerre (...) » - The Historical Novel Review
« À travers un élégant réseau d'intrigues entrecroisées, le premier roman captivant de Lynne Kutsukake donne vie au Tokyo d'après-guerre occupé par les Américains. Riche émotionnellement sans tomber dans le mielleux (...) » - Kirkus Review
« Ce que je ferai dorénavant le sera pour la dernière fois. »
Otzuka Akio, pilote kamikaze japonais, 1925 - 1945
Japon 1945 : Par un matin de printemps, un jeune pilote japonais Kiyoshi Anaka s'envole au-dessus de la mer vers le cuirassé américain qu'il doit faire exploser. Ce sera son dernier vol. Il ne laisse derrière lui qu'un carnet noir contenant une mèche de cheveux ...
Lyon 2016 : Après avoir quitté la clinique de soins où elle a atterri suite à une dépression nerveuse, Colombe décide de quitter Lyon et d'accepter un poste de professeur dans l'école d'un village au beau milieu des montagnes. Ce n'est pas un hasard. Dans l'ancien moulin-bistrot du village, travaillait Louise, sa mère biologique, décédée dans d'étranges circonstances. Que s'est-il passé cette nuit fatidique où Louise a perdu la vie ? Que contient ce carnet noir qu'elle a légué à sa fille ? Entre la rencontre d'un instituteur gothique désagréable, celles d'un bistrotier collectionneur de cuvettes de toilettes et d'un mystérieux artiste installateur de scènes miniatures, Colombe n'imagine pas à quel point sa décision va changer sa vie.
Juillet 1986. Guy Penne, conseiller Afrique du Président Mitterrand, convoque l'auteur à l'Élysée. La décision est prise de le nommer à l'ambassade de France en Afrique du Sud, à Pretoria, en tant qu'"Agent de liaison avec l'opposition noire clandestine". Axe majeur de sa mission : "Approcher Winnie Mandela, vous la mettre dans la poche pour le jour où Nelson, son mari, viendrait à être libéré..."
Espions doubles, manipulations, assassinats, luttes entre services, attentat meurtrier en plein désert, cette mission laissera des traces indélébiles avec, in fine, la mise à jour d'une sombre machination d'État.
Près de quarante ans plus tard, l'auteur a décidé de révéler ces vérités interdites, ces années de diplomatie parallèle vécues sans mode d'emploi et sans filet.
L'existence mouvementée et dramatique de l'actrice américaine Frances Farmer (1913-1970) a largement excédé son emploi cinématographique de jolie blonde à la raisonnable impertinence. Ce roman découpé en sept tableaux, de la lumière à l'ombre, de Hollywood à la claustration, soutient une réflexion politique sur le corps jeté en pâture à la gloire.
L'histoire extraordinaire de trois scientifiques Afro-Américaines qui ont propulsé les Etats-Unis en tête de la conquête spatiale Les « ordinateurs de couleur ». Tel était le descriptif de poste des mathématiciennes afro-américaines Dorothy Vaughan, Mary Jackson, Katherine Johnson et Christine Darden, employées à la NASA dans les années soixante. Armées de simples crayons, règles et calculatrices, ces quatre scientifiques ont permis la réussite de la mission de John Glenn en 1962 : il fut le premier astronaute américain en orbite, dix mois seulement après Youri Gagarine. Grâce à ces femmes, les Etats-Unis devaient prendre la tête de la course à la conquête spatiale. Pourtant, leurs noms sont restés inconnus du grand public pendant plus de cinquante ans. Dans une Amérique des années soixante rongée par la ségrégation raciale et le sexisme, leurs carrières ont été pour ainsi dire oblitérées.
L'auteur : Journaliste et chercheuse indépendante, Margot Lee Shetterlyelle est la fille de l'un des premiers ingénieurs noirs à avoir travaillé à la NASA. Elle a notamment été récompensée par la Virginia Foundation for the Humanities pour ses recherches sur l'histoire des femmes dans l'informatique.
Faire des études, se battre ou fuir. Tels sont les choix du Club des quatre de Viana do Castelo, des amis qui rêvent de démocratie et de liberté... Quel itinéraire choisir quand on a 18 ans au Portugal dans les années 60 ? Abandonner les siens et son pays aux mains de Salazar, dictateur sanguinaire, et prendre seul la voie de la liberté ? Et la liberté, est-elle vraiment au bout du chemin ?
Ce roman est inspiré du drame du Rana Plaza, survenu en avril 2013 au Bangladesh, et des histoires de personnes que l'auteure a pu rencontrer. C'est ainsi qu'elle a imaginé le parcours d'Aymen, un petit garçon marqué par la disparition brutale de sa mère qui a péri sous les décombres de l'atelier de couture où elle travaillait. Désemparé, il retrouvera espoir grâce à la main tendue d'un photographe français dépêché sur place. Son objectif sera alors de rejoindre la France à la recherche d'un secret de famille. Mais le chemin est long et Aymen sera confronté à des rencontres qui bouleverseront le cours de sa vie. Dans ce roman qui interroge notre monde et pointe du doigt certains effets des chaînes de production sur les hommes à l'autre bout de la planète, il est aussi question du rapport à la filiation et du rapport à l'autre. Parce qu'au bout du compte, d'où que l'on vienne et qui que l'on soit, nous sommes tous éprouvés de la même façon par la mort, l'amour, la maladie, la pauvreté, et même l'argent.Parce que notre première identité, c'est notre humanité.
Interroger ses origines et ses propres coutumes contemporaines pour les mettre en perspective avec la pression sociale qu'implique l'intégration à la société moderne, tout cela oblige à poser un certain nombre de questions qu'il faudra bien solutionner, même si les réponses n'en sont pas évidentes : est-il légitime de recourir à une certaine forme de violence afin de sauvegarder son territoire, son mode de vie, sa culture, pour tout dire son propre avenir et celui de son peuple ? Cette violence peut-elle être considérée comme éthique ? La violence institutionnelle et sociétale justifie-t-elle la violence populaire en réponse à celle-ci ? La menace peut-elle devenir un régulateur social ? Autant de questions auxquelles vont devoir répondre Djelsie, le jeune Businenge et son ami Yana l'Amérindien pour sortir vainqueurs du combat qui menace leur âme et l'existence même des peuples de la Guyane.
Gilles est un de ces jeunes appelés envoyés en Algérie pour maintenir l'ordre. Il s'est retrouvé dans une guerre effroyable, qui ne disait pas son nom. Pendant sa présence en Algérie, il a acquis la certitude qu'il ne reviendrait pas vivant de ce terrible environnement. Lors de l'unique permission qu'il a eue pendant son séjour, il a averti ses proches : « je ne reviendrai pas ». Le sort lui a donné raison. Gilles meurt dans une embuscade 13 mois après son arrivée. Ce livre retrace ce moment de notre histoire qui garde encore des cicatrices douloureuses. L'histoire de Gilles est commune à celle de tous ces jeunes dits « morts pour la France » sur le sol algérien.
1974. Jacques Charon vient d'avoir vingt ans et il veut partir très loin de chez lui, sans se retourner. Depuis sa tendre enfance, il ressent un malaise tenace, un sentiment d'oppression à vivre dans la maison familiale. À cette époque du «qui s'instruit s'enrichit », l'université représente alors l'unique issue pour le jeune homme.
Cependant, l'institution n'est pas très accueillante pour les candidats ayant une odeur d'étable ou d'usine imprégnée à leurs vêtements. Ou pour ceux qui n'ont jamais appris le latin. Et bien qu'on soit désormais dans les années 1970, c'est encore pire pour ce qui est de la position réservée aux jeunes femmes.
Dès la rentrée, le directeur annonce que moins de la moitié de l'effectif du programme d'histoire réussira à atteindre la deuxième année. Jacques manque cruellement de confiance en lui, mais grâce à son travail acharné et à ses amitiés grandissantes avec d'autres camarades, il parviendra à se tailler une place dans cet univers sans pitié.
1975. Après une année à apprivoiser son nouvel univers, Jacques Charon commence à se sentir plus à l'aise. Ses performances académiques lui valent même l'attention de ses professeurs. C'est donc en spectateur intéressé qu'il assiste à la lutte que mènent ses amies Monique et Diane pour se faire une place sur le campus - une place que les hommes, détenteurs de tous les pouvoirs, ne veulent surtout pas leur concéder. Les deux étudiantes, qui sont également femmes au foyer, souhaitent avoir une carrière. Mais si leur désir devient réalité, devront-elles vraiment s'éreinter dans un emploi et rentrer à la maison en vitesse pour préparer les repas, s'occuper du ménage, des enfants et de monsieur?
Pour Suzanne et Louis, le moule traditionnel des relations conjugales ne convient plus. Ils décident alors d'imiter les modèles présentés dans les livres ou les films au goût du jour, qui proposent une morale différente. Ce sont les Swinging Seventies !
Ce livre est un élan de tendresse envers une petite cité ouvrière, celle de Chedde, au pied du Mont-Blanc, où toute une vie sociale s'est peu à peu éteinte sous les coups impitoyables de la désindustrialisation et de la financiarisation de l'économie. Ce récit impressionniste qui repose sur les souvenirs d'enfance de l'auteur, nous livre des bribes de cette mémoire sociale. C'est aussi un cri d'indignation et de colère. La petite cité, toujours considérée comme une verrue au pays de l'or blanc, est en effet aujourd'hui sacrifiée servilement pour répondre aux basses besognes de l'économie touristique du Pays du Mont-Blanc.
Sans que nous nous en rendions compte, la Grande Histoire marque nos existences avec parfois beaucoup de discrétion. Or, il y a des contextes géographiques et politiques qui favorisent cette implication de l'Histoire sur l'histoire individuelle des hommes et des femmes. Ce fut le cas de la Chine durant la totalité du XXe siècle. C'est ce que raconte ce livre où se mêlent récit biographique, témoignage historique et interprétation fictionnelle. Basé sur un témoignage réel, ce roman est un hommage rendu à une famille chinoise, et surtout, à ses femmes courageuses, et à travers elles, aux héroïnes du quotidien qui n'ont pas marqué l'Histoire de leur nom mais dont le destin y est profondément lié.
« Enfants pendant l'occupation, nous rêvions de devenir des maquisards mais quelques années plus tard c'est la guerre d'Algérie qui nous a cueillis, à peine sortis de l'adolescence. Nous nous sommes retrouvés un fusil dans les mains pour combattre ceux qui se battaient pour leur liberté. Je me suis senti alors trahi par ma patrie, celle qui avait combattu les nazis. J'ai eu à plusieurs reprises l'envie de m'échapper de cet enfer, je ne l'ai pas fait car ce cauchemar m'a permis de mieux découvrir l'existence et la solidité de mes racines. C'étaient des souvenirs de bonheur et d'humour, c'étaient mes jeunes années, ma famille et mon terroir qui s'accrochaient à moi pour me retenir, pour me dire qu'il ne me fallait pas tout détruire. J'ai compris alors que mes idées - pourtant très justes - ne me donnaient pas tous les droits. »
Ce livre fait suite à un premier ouvrage Mostaganem, dure enfance en Algérie. Forcé de fuir vers la France à la suite de la désertion de l'armée française de son frère aîné parti au maquis, il est peu à peu rattrapé à son tour par les événements, envoyé dans une unité disciplinaire, puis en Algérie dans un régiment chargé de la surveillance des voies ferrées et des trains. Il se rapproche alors progressivement de la rébellion jusqu'au jour où il est mis en prison et condamné. Libéré aux accords d'Évian, il vit avec difficulté cette première période de l'indépendance, partagé entre deux forces culturelles, celles de son pays qu'il veut retrouver et celles qu'il a cru découvrir lors de son premier séjour à Paris.
Le 5 décembre 1945, lors d'un vol d'entraînement sur la côte est de la Floride, l'escadrille 19 de la marine américaine dirigée par Charles Caroll Taylor disparaît au-dessus du triangle des Bermudes. Les cinq avions disparaissent sans laisser de traces et malgré de nombreuses recherches, aucune épave ni aucun débris ne sont retrouvés, jusqu'au jour où le pilote refait surface. Que s'est-il passé ?
Le second tome de la saga phénomène : 2 millions d’exemplaires vendus
Hambourg, printemps 1949.
Quatre ans se sont écoulés depuis la fin de la guerre. Quatre ans que Henny, Ida et Lina sont sans nouvelles de leur amie Käthe.
Après des temps tumultueux, l’Allemagne est en reconstruction et Henny, Ida et Lina recommencent à mener une vie normale. Henny a épousé Theo et tous deux continuent à travailler à l'hôpital Finkenau au service gynécologie et maternité. Lina a fondé avec la femme de sa vie, Louise, une librairie en plein cœur d’Hambourg et Ida vit toujours avec Tias et leur petite fille, Florentine, dans la pension familiale de Guste. Mais malgré ce vent d’espoir, les décennies d’après-guerre sont agitées.
Entre la construction du mur de Berlin, la crise de Cuba et les soulèvements étudiants, les amies du quartier d’Uhlenhorst s’efforceront de se bâtir une nouvelle vie et de profiter des petits bonheurs.
Dans ce nouveau volet, Carmen Korn explore l’esprit d’optimisme des années d’après-guerre en Allemagne, à travers les destins inoubliables de quatre femmes.
Carmen Korn, fille du compositeur Heinz Korn, est née en 1952 à Düsseldorf. Après une formation en journalisme dans la prestigieuse école Henri-Nannen-Schule, elle rejoint l’équipe du magazine Stern. Elle vit à Hambourg avec son mari et ses deux enfants.
Sa saga Filles d’un temps nouveau a été un véritable phénomène en Allemagne : restant presque deux ans en tête de liste des meilleures ventes du Spiegel, elle s’est vendue à plus de 2 millions d’exemplaires. Traduite en sept langues, elle a également été couronnée de succès dans toute l’Europe.
Paolo Bonsi est né à Oran en Algérie, de parents marocains, juifs pratiquants. Sa santé fragile l'envoie dans un préventorium du Lot-et-Garonne, au beau milieu des années 50. Il est coupé de sa culture dès l'âge de 9 ans et va à la messe chaque dimanche. Après dix-huit mois d'absence, il est de retour dans son pays natal, dans une famille qu'il a oublié mais qu'il reconnaît vite. Les évènements d'Algérie arrivent, il faut faire ses valises pour Marseille. À 15 ans, il part en pension dans l'Oise et pratique le racket et des vols auprès des pensionnaires. De retour à Marseille dans les quartiers nord, il désire sortir de ces quartiers populaires et gagner de l'argent.
Aidé par un parrain corse qui l'aime comme le fils qu'il n'a jamais eu, il ouvre une discothèque. Il apprend vite les codes et s'adapte à un milieu qui le respecte au fil du temps...