Obtenez votre master en féminisme.
Après des mois de grisaille à se coltiner des "Ça va bien se passer, madame", l'été est le moment idéal pour démonter le sexisme tout en se marrant et en se cultivant à travers un parcours d'exercices cérébraux, de niveau débutant à expert, toutes disciplines confondues.
Vous apprendrez à féminiser les insultes, à remettre à l'honneur les femmes oubliées de l'histoire, à définir la longueur d'une jupe républicaine, à organiser un voyage au Féministan, à dessiner un clito, ou à jouer à "Devine avec qui on n'ira pas dîner !".
Lâchez votre jokari, saisissez-vous d'un crayon et venez déconstruire le sexisme avec nous.
Laissant derrière eux New York, de lourds effluves de scandale et le spectre de la ruine financière, Frances Price (veuve foutraque aussi belle qu'acerbe) et son fils unique Malcolm (loser à tous les étages) larguent les amarres en compagnie de Small Frank, le chat (réincarnation maussade du défunt mari). Direction Paris, où une dernière bataille doit être livrée, qui pourrait bien être synonyme d'autodestruction... Une virée mère/fils désopilante, que seul un Patrick deWitt pouvait concevoir.
- Ah ! oui, elle est bête, la jeunesse ! fit notre ami le gros Claudio une pointe d'impatience dans la voix. Bête !... qui le saurait dire, à quel point la jeunesse est bête, quand elle s'y met ? Ma parole d'honneur, il y a des moments, lorsque je revis mon passé, où me remonte en rouge, à la face, la rage d'avoir été si sot, et si niais, et si stupidement crédule, et si grossièrement godiche ! La la ! si c'était à refaire...Il n'acheva pas.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
C'est bien beau de chanter les louanges de la Nature, mais n'en fait-on pas un peu trop ? La Nature n'aurait-elle pas elle aussi des défauts ? Les violents orages, les blizzards bizarres, les chutes de météorites, le sable des plages qui s'infiltre partout, les pigeons malveillants et autres volatiles agressifs, les tarentules géantes et les chiens qui se mettent à parler... Autant d'épreuves pour les nerfs de n'importe quel individu sensé. Sans parler du jardinage ou de l'observation des colonies de fourmis, des occupations qui risquent fort de vous mener à la dépression.
Dans ce recueil de plus de vingt nouvelles inédites, l'humoriste du New Yorker Robert Benchley, en fervent partisan d'une écologie dubitative, remet enfin les pendules à l'heure avec la Nature !
Chroniqueur humoristique, Robert Benchley (1889-1945) publia ses textes dans les plus prestigieux magazines de son temps, de Vanity Fair au New Yorker, dont il fut un pilier avec son amie Dorothy Parker. Dès 1928, il sera l'un des premiers comiques du cinéma parlant et recevra un Oscar pour son film intitulé : Comment dormir ? Maître de l'humour décalé et absurde, admiré par ses pairs, de Stephen Leacock à Woody Allen, Benchley demeure un des écrivains américains les plus drôles du XXe siècle.
Après La femme parfaite est une connasse !, voici la version tant attendue consacrée aux mamans et aux futures mamans, car quoi de plus important que de les déculpabiliser ?!
Anne-Sophie et Marie-Aldine Girard nous livrent de grandes théories comme « Les mensonges de mamans », « Mon fils est mieux que ton fils » ou « Au secours, ma fille a éternué deux fois », mais aussi des questionnements universels tels que
« Comment savoir qu'on n'aime pas ses enfants ? », « Pourquoi pas accoucher sur un cheval ? » ou encore « Tu veux voir une photo de son caca ? » (il fallait bien que quelqu'un en parle un jour).
Ce livre est LE guide de survie de la maternité *.
* Il convient aussi à toutes celles et tous ceux qui côtoient des mamans, afin de mieux les comprendre.
Lorsqu'il apprend que son ami Gussie Fink-Nottle est fiancé à Madeline Bassett, Bertie est plutôt content. Et ce même si elle n'est autre que la fille de ce cher Sir Watkyn Bassett, gentleman peu scrupuleux et grand ennemi de l'oncle de Bertie. Mais quand Madeline se met en tête de transformer Gussie en végétarien, Bertie, accompagné de l'inébranlable Jeeves, va se rendre à Totleigh Towers, la résidence des Bassett, pour une mission de secours qui ne va se dérouler comme prévu.
"Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu." Gageons que ces derniers vont découvrir avec enthousiasme cette nouvelle aventure de Bertram Wooster, dit Bertie, jeune aristocrate désoeuvré et doué d'une intelligence nettement inférieure à la moyenne, qui a le don de se fourrer dans des situations inextricables dont son génial valet, Jeeves, a l'inoxydable talent de le sortir !
Alors qu'on pensait l'engeance éradiquée, un pirate écrit au maire de Pontax, une petite ville portuaire, pour le sommer d'organiser son débarquement avec faste. Réception, banquet, nombre de vierges à rassembler, le protocole est si détaillé que l'édile croit à une farce. Mais le commandant Georges n'envisage pas les choses avec légèreté... Et contre toute attente, il prend la ville au grand dam des élites administratives et politiques de la commune, du département et... du pays tout entier : le gouvernement est au cents coups.
Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux. D'imbroglios en quiproquos, la situation déjà fort embarrassante dégénère. Heureusement, Jeeves veille au grain et sauvera, comme toujours, Wooster de la catastrophe... Humour british et loufoquerie sur fond de vieille Angleterre où la campagne est loin d'être bucolique : un opus à consommer sans modération. Traduit de l'anglais par Benoît de Fonscolombe
Un récit hilarant et décalé ! Des vacances de rêve qui prennent une tournure... inattendue et farfelue.
Sophie, jolie blondinette pétulante de vingt ans, décide de s'offrir des vacances bien méritées sur une île déserte sous les Tropiques. Soleil, plage de sable blanc, mer turquoise : tous les éléments étaient réunis pour passer un séjour parfait. C'était sans compter sur un drôle de shooting photo qui intrigue Sophie, qui s'aperçoit... qu'il s'agit d'une séance de photos de charme ! Abasourdie, elle se sent mal juste à ce moment-là et s'écroule sous le seul palmier de la plage, sauvée in extremis par l'organisateur du shooting, qui s'en rend compte et la fait évacuer à temps. Cet événement n'est que le premier d'une série d'aventures cocasses et inénarrables. Sophie n'est pas prête d'oublier ses vacances!
Après La Valise, un nouveau roman de Sophie Forte, inspiré de sa propre histoire et écrit avec son brio et son humour habituels.
Un texte tendre et teinté de nostalgie qui retrace avec délicatesse et affection le passé d'une famille. Des anecdotes rigolotes ajoutent de petites touches d'humour pétillant.
Si vous ne craignez pas un orgasme littéraire, ouvrez ce livre et régalez-vous !
Il existe nombre de livres dont vous êtes le héros, mais aucun dont vous êtes l'héroïne.
C'est chose réparée avec Pleine lune.
Vous voilà l'héroïne, drôle et libérée, au cours d'une nuit où tout est permis.
Au diable les trolls et l'heroic fantasy, bienvenue à la fête et l'amour libre.
Maîtresse du jeu, vos rencontres seront déterminées par les choix que vous ferez au fil des pages, pour de nombreuses possibilités coquines à explorer.
Goûtez au bonheur de sortir, suivre un homme, séduire des femmes, et esquivez les déconvenues (ex collant, MST, jouisseur précoce...)
Si vous ne craignez pas un orgasme littéraire, ouvrez ce livre et régalez-vous !
Dans un petit studio mal chauffé de Lyon, Sophie, une jeune chômeuse, est empêtrée dans l'écriture de son roman. Elle survit entre petites combines et grosses faims. Certaines personnes vont charitablement l'aider, tandis que son ami Hector, obsédé sexuel, et Lorchus, son démon personnel, vont lui rendre la vie plus compliquée encore. Difficile de ne pas céder à la folie quand s'enchaînent les péripéties les plus folles.
Après la mélancolie de La condition pavillonaire, Sophie Divry revient avec un roman improvisé, interruptif, rigolo, digressif, foutraque, intelligent, émouvant, qui, sur fond de gravité, en dit long sur notre époque.
Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier. Elle vit actuellement à Lyon. Après La Cote 400, traduit en cinq langues, et le succès de La condition pavillonnaire, Quand le Diable sortit de la salle de bain est son quatrième roman.
Chaque année, un milliard de touristes parcourent le monde. En 2020, ils seront un milliard et demi à vous assommer avec leur récit de voyage. " C'est à mourir de rire. Je l'ai lu d'une traite en Belgique où je donnais une tournée de quatre-vingts conférences sur mes voyages. " Sylvain Tesson
Chaque année, un milliard de touristes parcourent le monde. En 2020, ils seront un milliard et demi à vous assommer avec leur récit de voyage.
Depuis toujours, l'art de voyager se confond avec l'art de raconter ses voyages. Autrement dit avec l'art d'ennuyer ses proches en étalant son bonheur ou en se faisant passer pour un aventurier.
Hier, cela se faisait lors de soirées diapositives. Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux, il est possible d'inonder ses contacts sous un flot continu de commentaires, photos et vidéos. Notre capacité à assommer avec nos récits de vacances est devenue sans limite.
C'est à cet art subtil, puisant dans un savoir-faire ancestral, que nous initie Matthias Debureaux dans ce manuel à l'ironie mordante qui se moque de tous nos travers de touristes. Un petit texte au style raffiné et à l'humour corrosif.
Ce sommet de l'humour anglais a enthousiasmé des générations de lecteurs, et a inspiré à un critique ce commentaire définitif : " Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu. "
" Malgré ses efforts pour surpasser son maître d'hôtel, le célèbre Jeeves, Bertram Wooster, le narrateur, ne parvient guère à aider les invités de sa tante, à réconcilier les fiancés brouillés ni à obtenir du timide éleveur de tritons qu'il déclare ses tendres sentiments pour une larmoyante jeune fille sensible à la beauté des étoiles. Une fois encore, l'intervention de Jeeves s'avère donc indispensable et efficace. L'humour de P. G. Wodehouse réside pour l'essentiel dans les contrastes qu'il sait créer : les formules les plus stéréotypées de la conversation courante sont utilisées dans un contexte inhabituel ; plus généralement, la disproportion entre les faits racontés, souvent anodins, et la manière de les présenter comme s'il s'agissait d'une véritable épopée suscite l'intérêt amusé du lecteur qui se laisse entraîner dans un tourbillon de rebondissements parfois farfelus, mais toujours distrayants. "
F. Monnanteuil, Les Livres
Un bon père massacre toute sa famille à l'issue d'un Noël traditionnel, une petite fille finit le réveillon suspendue au lustre, l'oncle Edith flanque des taloches aux garnements qui n'écoutent pas ses contes stupides... Quant à Robert Benchley, il se lance dans la fabrication d'une neige artificielle (« qui causerait autant de problèmes que la neige ordinaire »), milite pour la prohibition des cartes de voeux et s'enthousiasme pour l'ajout d'un « Jour de fin d'année » au calendrier, qui permettrait de récupérer de sa cuite du Nouvel An avant de retourner au bureau.Composé de douze textes pour la plupart inédits, Pourquoi je déteste Noël est un livre salutaire à lire (et à offrir) avant Noël (pour s'y préparer), pendant Noël (pour le supporter) ou après Noël (pour s'en remettre).« Le dosage parfait entre loufoque et ironie sociale. L'humour de Benchley est plus moderne que jamais. C'est une immense référence pour moi. » (DAVID FOENKINOS)
Quand Jeeves part en vacances, Bertie, le narrateur, et " Hareng-Saur ", son ami, connaissent les pires difficultés ! Pourtant, un séjour chez une vénérable ancêtre, la tante Dahlia de Brinkley Court, semblait devoir remédier à cette terrible absence, mais, fiançailles rompues, menace de procès en diffamation, perte de travail, tout accable les jeunes gens. Ajoutez à ces " légers ennuis ", selon Jeeves, la présence d'un psychiatre déguisé en maître d'hôtel, un faux vol, un imbroglio de prénoms de prétendants américains à la main de la fille du redoutable directeur d'école préparatoire... Voilà un Jeeves qui ne décevra pas les admirateurs de Wodehouse !
Le nouveau livre de l'infirmière-humoriste Caroline Estremo : un livre pour informer et déstresser les étudiants infirmiers !
Les stages inf', c'est dur quand on est stagiaire... Et quand on est tuteur !
Après ses deux premiers livres retraçant son parcours d'infirmière et ses débuts dans l'humour, Caroline Estremo revient sur ses années d'études, à la fois difficiles et merveilleuses.
Entremêlant témoignages, anecdotes personnelles et conseils avisés, elle livre ici le guide qu'elle aurait aimé avoir pour l'accompagner dans ses études, et au-delà. Car s'il n'est jamais simple d'être stagiaire, il est parfois encore plus difficile d'être un bon tuteur de stage...
Un témoignage sincère et rempli d'autodérision !Préface rédigée par la FNESI.
On dit : ces Petites Dames ! pourquoi ne dirait-on pas ces Petits Messieurs ! pour désigner ces désoeuvrés élégants, raffinés, besogneux, cyniques, que l'on rencontre dans toutes les capitales du monde, et, il faut oser le dire, surtout à Paris. Vrais frères des Petites Dames, ils usent des mêmes moyens qu'elles emploient pour satisfaire les convoitises d'une vie oisive et vaniteuse. Donc tel métier, tel nom, sauf la différence du féminin au masculin.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Les héros de Dominique Potard ne sont jamais à court d'imagination quand il s'agit de reprendre du service et de se mettre des aventures plein le gosier. Ils trinquent une dernière fois à l'avenir - c'est toujours ça de pris et, sous la plume affûtée de l'auteur, nous entraînent dans une course-poursuite mémorable.
Où l'on retrouve nos héros de comptoir à la poursuite du funambulesque Clint Eastwood. Echappé du Port de la Mer de Glace à Val-Misère, il a été aperçu pour la dernière fois par un guide et ses clients alors qu'il s'engageait, en rappel et en costume de bain, dans le moulin de la Mer de Glace, puits terrifiant creusé par les eaux de fonte à la surface du célèbre glacier. Pour l'occasion, ils s'entichent d'un redoutable athlète du zinc, Séraphin, spéléologue dans sa lointaine jeunesse, et qui va s'avérer plus prompt à descendre les goulots vinasseux que les goulets verglacés.
Lire Thurber est un malicieux plaisir : cet écrivain et dessinateur - qui fut l'un des grands talents et l'un des piliers du prestigieux New Yorker - a un sens considérable du dialogue et de la repartie. L'écriture est fluide, nette, souple, et le ton fantaisiste et désinvolte. D'une redoutable clairvoyance, le caricaturiste, quand il écrit, fait mouche.La Vie secrète de Walter Mitty en est le parfait exemple : ce recueil de vingt-trois nouvelles et six fables animalières présente des personnages fantasques et naïfs empêtrés dans des situations d'une comique absurdité. Tel Walter Mitty, le héros de la nouvelle-titre, classique de la littérature américaine, qui après avoir roulé en silence jusqu'à Waterbury et déposé sa femme chez le coiffeur, part faire quelques courses et se jette dans des divagations toutes plus loufoques les unes que les autres. Devenant tour à tour capitaine de navire, médecin ou tireur d'élite, il nous place en témoin privilégié de ses vies secrètes.
Viscéralement libertaire et joyeusement iconoclaste... Le pèlerinage de Compostelle comme vous ne l'avez jamais vu. Pantalon à grosses côtes et sac au dos, Étienne n'hésite pas à se sacrifier pour suivre le pèlerinage qui, de Vézelay à Compostelle, perpétue selon lui l'archaïsme de la pensée et la soumission au destin. Appuyé à son bâton de pèlerin, il a plus d'un tour dans sa besace pour approcher au plus près les corps croyants de cette vaste communauté en marche. Le constat est hilarant : la chair est faible, on s'en doutait, mais elle est tout sauf triste...
Guy Bedos est réputé pour ses phrases cinglantes, ses piques redoutables. Sur scène, à l'écran, dans ses écrits ou lors de ses interviews, il a toujours refusé la langue de bois, tirant sur tout ce qui le dérangeait, avec discernement et efficacité.
300 de ses réparties parmi les plus féroces et les plus pertinentes sont réunies et analysées dans la tradition de la collection « Le Petit... illustré par l'exemple ».
Pour mieux les comprendre et, donc, pour mieux les apprécier. Du Bedos tel qu'en lui-même : brillant et cinglant.
Je me donne un mal fou pour être antipathique, et j'ai du mal. Mais je m'accroche. (Apostrophes, Antenne 2, 12 mars 1976)
Berlusconi est un enfoiré... Je n'en voudrais pas pour garder mes enfants. Surtout pas ma fille...
(Sept sur sept, TF1, 5 décembre 1993)
Si on devait arrêter tous les chanteurs que je n'aime pas, il y aurait de la place pour se garer.
(Polémiques, Antenne 2, 17 novembre 1996)
Mon moteur c'est de pouvoir, le plus longtemps possible, faire chier les cons. (Adieu, je reste,
France 2, 17 septembre 2004)
Moi, je suis un tank. Je roule sur tout le monde mais je ne roule pour personne. (Le Nouvel Observateur, 10 janvier 2002)
Biographe de Michel Audiard, Philippe Durant a aussi commis des ouvrages sur Belmondo, Gabin, Ventura et consorts. Il est également l'auteur du Petit Audiard illustré par l'exemple ou du Petit Jean Yanne illustré par l'exemple, tous deux parus chez Nouveau Monde éditions.
« Je suis un acteur pas très cher. Je demande moins que Travolta, Chuck Norris ou Tom Cruise. Mais je cours moins vite aussi... Je suis un acteur placide. »
Studio, avril 1999
« La manipulation des élites est encore plus facile que celle des masses. »
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
« S'il faut tenir du compte de l'opinion du peuple pour gouverner maintenant... en dehors du peuple, tous les hommes sont contents ? »
Michel Serrault, Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ
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Jean Yanne était et reste l'un de nos plus grands humoristes.
Pourchassant la connerie avec une volonté sans faille, stigmatisant les comportements stupides avec une prédilection pour les institutions, les pouvoirs publics et les hommes (et femmes) politiques.
Il ne faisait aucun cadeau et était capable des plus grands délires. Ce qui explique pourquoi il se fit si souvent « remercié » des chaînes de radio et de télévision...
À travers les meilleures répliques de ses films, des extraits d'interviews toujours grinçantes et certaines interventions radiophoniques (notamment auprès de Pierre Dac), on ici retrouve son langage fleuri, ses réparties cinglantes et son verbe pourfendeur.
Dans la tradition du Petit Audiard illustré, chaque formule est étudiée à la loupe, disséquée avec humour.
Une excellente façon de mieux connaître le style Yanne et la richesse de son vocabulaire. Une manière aussi de mieux apprécier la personnalité de ce comique qui n'avait peur de rien ni de personne et qui a tant marqué son époque.
Toujours frais comme un gardon, toujours séduisant, toujours complice, Philippe Avron se fait saumon sauvage, et nous confie ses aventures de poisson. Dans cette épopée aquatique, les péripéties se multiplient au gré des flots et des mots. Un sourire futé et tendre aux lèvres, le verbe coquin, il nous entraîne avec gaieté et mélancolie dans des explorations incongrues et pétillantes d'esprit : difficile de ne pas mordre à l'hameçon !
Durée : 00H52
Le commandant Robin est expédié au pôle Sud par un magnat de la presse nommé Herbst. Équipé de tout sauf du nécessaire, le navigateur se trouve embarqué dans une aventure « bipolaire » et scénarisée à son insu. Car la prétendue entreprise scientifique se révèle être une gigantesque opération publicitaire, où l'on croise de biens drôles d'oiseaux, de la starlette Cynara au pingouin alcoolique Jake.
Parodie burlesque du récit de la première expédition de Richard Byrd (1928-1930), Tous au pôle ! s'attaque aux dérives des nouveaux médias de son époque (le cinéma et la radio) qui se mettent au service de l'information-spectacle. En ces temps de chaînes d'infos en continu et de voyages spatiaux sponsorisés, cette critique visionnaire du tourisme aventurier n'a rien perdu de son mordant.
Wolcott Gibbs (1902-1958) travailla comme éditorialiste, critique de théâtre et parodiste pour le New Yorker de 1928 jusqu'à sa mort. En plus de son roman satirique Tous au pôle ! (1931), il a publié une pièce de théâtre, Season in the Sun (grand succès à Broadway) et trois recueils d'articles humoristiques. De cet incurable misanthrope, Harold Ross, son employeur, avait coutume de dire : « Il n'aime peut-être rien, mais il sait tout faire. »