L'édition printanière de la revue 24 images explore sous des angles multiples la figure du huis clos au cinéma dans un dossier étoffé piloté par Samy Benammar et Carlos Solano. Voyez comment l'enfermement, souvent abordé au point de vue de l'isolement et de la détresse ces derniers mois, peut aussi être à l'origine de nouveaux regards et rapports au monde. De la satire sociale surréaliste chez Buñuel aux témoignages intimes de la guerre en Syrie, des voyages fantastiques à l'intérieur du corps aux pièces closes comme lieux de réflexion révolutionnaire, de la maison hantée aux mélodrames familiaux ou encore le huis clos comme outil de création, de Chantal Akerman à Carol Nguyen ou Robert Morin, réfléchissez aux diverses formes que prend le cloisonnement. Le numéro comprend plusieurs entretiens, un avec Carol Nguyen, un avec Robert Morin et un avec Gabrielle Stemmer. Le dossier est accompagné d'un index de 50 films.
La revue 24 images propose cet été un numéro consacré aux nouveaux territoires du cinéma québécois. Entre les positions irréconciliables de ceux qui disent (à tort) que le cinéma québécois n'est qu'une succession de drames déclinés dans une palette grise et froide et les (trop ?) enthousiastes qui clament la vitalité de notre septième art à l'international, ce numéro prend du recul pour explorer quelle image du Québec et du cinéma certains films proposent aujourd'hui. Loin de l'idée d'affirmer encore un « renouveau », force est d'admettre que le paysage cinématographique a en effet changé. Documentaire, fiction, expérimental, animation, long ou court, explorez diverses facettes du cinéma québécois. Réfléchissez sur la place des femmes dans l'industrie, le rapport au territoire, les enjeux de la création autochtone ou ceux de la distribution. Le dossier est complété par un index de 65 films à voir, parus entre 2012 et 2019.
Sujet sulfureux s'il en est un, le numéro automnal de la revue 24 images s'intéresse à la sexualité au grand écran. « On pourrait croire qu'avec le temps [...] le sexe à l'écran ne ferait plus autant frémir. Mais force est de constater que filmer frontalement les actes sexuels n'est pas devenu chose plus facile. [...] Qui peut filmer quoi (ou qui), et comment ? [...] S'il y a [...] un endroit où la sexualité peut être problématique, dérangeante, déviante, c'est bien au cinéma, là où elle peut prendre par ailleurs la forme d'un territoire commun, de partage et d'amour. » Le numéro offre un parcours diversifié à travers plusieurs époques, passant du cinéma grand public à la pornographie aux séries télé, de l'avant-garde à l'autofiction. Lisez un entretien avec Steve Koltai, propriétaire du Cinéma L'Amour, un avec Karl Lemieux et un avec Bree Mills, réalisatrice de pornographie inclusive. Le dossier thématique est complété par un index de 80 films à voir ou revoir.
À bien des égards, cette année aura été l'une des périodes les plus étranges, stimulantes, inquiétantes et incertaines que la société - et l'industrie cinématographique - auront connu. La revue 24 images a choisi de consacrer son dernier numéro de l'année aux films de 2021, à cheval entre deux années, entre deux réalités. Des films créés avant la pandémie et reportés, des oeuvres conçues pendant la pandémie ; le retour des grands budgets mais aussi celui des productions artisanales au rayonnement inattendu (auquel la revue rend hommage avec sa couverture inspirée de Hygiène sociale de Denis Côté) On retrouve ainsi dans ce numéro : deux tables rondes autour du cinéma québécois et de l'état de l'industrie, deux entretiens avec des cinéastes inspirants du Québec : Ky Nam Le Duc et Émilie Serri, deux bilans des séries marquantes de l'année (à l'international et au Québec) et 33 critiques des films de l'année selon l'équipe de la revue. (source : 24 images)
Cet hiver, 24 images vous propose de repenser le canon, ces films dits incontournables que tous cinéphiles qui se respectent se doivent d'avoir vu. Cette perception des oeuvres canoniques qui parsèment l'histoire du cinéma se transforme au fil du temps et des évolutions sociales et politiques qui façonnent le monde. À travers des réflexions autour de films canoniques, du phénomène des listes d'incontournables, du travail de programmation de cinéastes sous-estimés et de certaines oeuvres qui repensent des films reconnus (les remakes), les collaborateurs et collaboratrices de la revue vous invitent à repenser l'histoire du cinéma au présent. Concrètement, ce numéro vous propose six portraits de cinéastes majeur·es redécouvert·es dans les 20 dernières années, six remakes de classiques allant de You've got Mail à Suspiria, une discussion autour des palmarès « Top 10 » de meilleurs films internationaux et canadiens, trois classiques québécois revisités et hors-dossier, un hommage à Jean-Luc Godard, un entretien avec André Bonzel (Et j'aime à la fureur), les différentes interprètes de Marilyn Monroe et plusieurs critiques de films récents dont Viking (Stéphane Lafleur), Women Talking (Sarah Polley) ou encore The Banshees of Inisherin (Martin McDonagh).