1937. Alors que la Mandchourie est occupée par l'armée japonaise, une lycéenne de seize ans semble ignorer tranquillement la guerre, les cruautés, les privations. Mélancolique, seule telle « un rouleau de soie cramoisie enfermé au fond d'un coffre en bois », l'adolescente joue au Go. D'où tient-elle cette maîtrise ? Place des Mille Vents, la lycéenne s'amuse à mentir. Ses mains déplacent les pions sans jamais se tromper, les joueurs s'assoient en face d'elle à une table gravée en damier et la défient. Le Go est une esquive. Est-elle amoureuse de Min ou de Jing ? Sait-elle qu'ils aident tous deux à la résistance contre les japonais ? Entre les bras duquel des deux perd-elle une virginité fiévreuse ? Elle ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais, à peine plus âgé qu'elle, un samouraï de métal, sanglé dans le sacrifice nécessaire à la Patrie impérialiste qu'il défend. « Agir c'est mourir » pourrait-être la devise de ce puritain qui va chaque soir au bordel puisqu'il ne sait pas aimer autrement. Ils vont s'affronter le temps d'une partie quotidienne de Go, en silence, dans le bruit mat des pions déplacés. Ils s'aimeront - sans un geste - alors que la Chine périt sous les japonais qui tuent, pillent, torturent. Min a été fusillé et Jing avili jusqu'à devenir traître à sa cause, mendiant le pardon de la jeune chinoise. L'ambitieux roman de Shan Sa, loin d'être le chromo d'une Chine idéale, a l'impassibilité implacable d'une guerre feutrée. Sous le masque, la violence, la peur, le désir. Construit en une narration alternée, chacun prend la parole à son tour, le roman nous laisse pénétrer l'intimité des personnages. Ici la fureur de l'officier qui ne se reprend que trop tard. Ici la naïveté et le chagrin de la chinoise. Les phrases claquent telles la bannière d'un clan mandchou.
Ce livre raconte le libraire, sa vie, ses joies, ses peines, ses anciens amis, son amour perdu, ses dix frères et soeurs, et tous ses clients, auxquels s'ajoutent quelques témoins de Jéhovah, et Dieu aussi parfois. Mais ce n'est pas un roman d'amour dans une librairie, ou un roman policier dans une librairie, ou un roman d'aventures dans une librairie... C'est un tableau, un tableau vivant cependant, d'un libraire dans sa librairie.
Comment réagir face à la violence et à l'injustice, venir à bout d'un amour propre trop envahissant, apprendre à pardonner... afin de mieux aimer les autres et trouver le bonheur véritable?
À ces questions, ce livre apporte des réponses simples au moyen d'un enseignement accessible à tous et imprégné de la vivacité d'esprit d'un professeur sans égal. Il présente des techniques pour développer, même dans les situations les plus difficiles, l'esprit d'altruisme et d'équité qui réside en chacun de nous.
Humoriste, Elodie Arnould est aussi une maman qui a eu envie de dévoiler tout ce que vous (ne) voulez (pas) savoir sur les joies de la grossesse !Enfin, le vrai visage de la grossesse révélé !Si tu cherches un guide édulcoré, passe ton chemin ! Ici, on parle de flatulences, d'hémorroïdes, de nuits sans sommeil, de crises d'angoisse...
Un guide qui débute avec le désir de grossesse, en passant par la découverte de la (à priori) bonne nouvelle, puis des 9 mois qui s'ensuivent : mois par mois, Élodie n'enjolive rien et c'est hilarant. Alors si tu veux vraiment savoir ce qui t'attend au cours de ta grossesse et connaître les infos essentielles, dévore ce témoignage criant de vérité !
De la salivation d'escargot, aux culottes en filet en passant par les selles noires de femme enceinte... rien ne te sera épargné !
Grossesse (presque) épanouie garantie !Illustré par Maman Sa Mère (@maman_sa_mere_).
Parues en première édition mondiale chez Grasset en 2009, les Lettres américaines rassemblent la correspondance des membres de la famille Pollock de 1927 à 1947. Le père, LeRoy, la mère, Stella, et les cinq frères parcourent l'Amérique, de New York à la Californie. Ils s'écrivent des gares où ils transitent, des petites villes où ils trouvent du travail, de stations d'autoroute où ils font une halte. Ils parlent d'art, ils parlent d'idéal.
Complétées pour cette édition en Cahiers rouges de nombreuses lettres inédites, ce livre est à la fois une histoire familiale, politique et artistique. Familiale : les Pollock sont solidaires, et aimants. Politique : ils suivent de près les bouleversements de l'Amérique et du monde, subissant la crise des années 1930, assistant à l'effondrement de l'économie, appréciant l'audace de Roosevelt, dont le New Deal met en place un système d'aide aux artistes qui a été utile à tout le pays ; inquiets de la montée des nationalismes en Europe, Jackson Pollock et les siens s'enthousiasment pour le communisme et toutes formes de révolte. Artistique : ces lettres révèlent les doutes et les exaltations de Jackson. Il confie sa passion naissante à son frère, Charles, peintre lui aussi. Réponse de l'aîné : « Je suis ravi que tu t'intéresses à l'art. Est-ce un intérêt général ou penses-tu devenir peintre ? »
Une famille unie, non par la moindre idée de réussite matérielle, mais par l'art, seule transmission qui vaille. L'Amérique à son meilleur.
"Un couple en pleine rupture se réveille un matin, chacun dans le corps de l'autre. La surprise passée, une exploration intime sans précédent commence pour lui en elle et elle en lui. Cet événement fantastique plonge le lecteur autant que le couple dans une nouvelle vie qu'ils sont forcés d'apprivoiser.Exercice virtuose et éloge plein d'humour du couple, un merveilleux roman qui donne envie de retomber amoureux de ceux qu'on aime déjà, ou déjà plus..."
Daline n'est pas une gentille princesse de conte de fée, au contraire ! Elle ne s'intéresse qu'aux apparences. Seules la richesse et la beauté ont de la valeur à ses yeux. Si vous n'avez ni l'une ni l'autre, passez votre chemin et ne vous frottez pas à cette mégère !
Un jour pourtant, tout va changer. Daline décide d'évoluer, mais comment devenir gentille après des années de méchanceté ?
La princesse va devoir compter sur sa femme de chambre et sur des amis inattendus, qui vont l'aider dans cette lourde tâche.
Ces derniers ne seront pas de trop pour aider Daline à faire le tri entre ses vrais amis et ceux qui sont de véritables langues de vipère !
Quelles dynamiques politiques et sociales observe-t-on au Portugal depuis la révolution des OEillets ? Cet ouvrage, fruit d'une collaboration internationale réunissant quinze chercheurs, offre une synthèse des travaux en sciences sociales sur les principales évolutions institutionnelles, politiques et sociales qu'a connues le Portugal ces quarante dernières années. Destiné à toute personne désireuse de se familiariser avec la vie politique portugaise et son contexte, il constitue l'un des très rares ouvrages en français proposant d'aborder le politique dans le Portugal contemporain.
Le dernier recueil du poète palestinien est composé, pour l'essentiel, de pièces courtes qui célèbrent sous une forme immédiatement accessible et pourtant savante les choses simples de la vie.
La vie fraternelle est constitutive de la vie chrétienne: les chrétiens se reconnaissent des frères, fils du même Père, appelés à vivre le commandement de l'amour, à la suite de leur frère premier-né Jésus-Christ.
La vie fraternelle - dont il est question au canon 602 du Code de Droit canonique - ne se limite pas à une fraternité spirituelle. Elle appelle une application pratique : elle a une dimension institutionnelle, au service du charisme commun et d'une certaine communion de biens.
Cette étude a pour but de nous conduire à la juste interprétation du canon 602. Qui lira attentivement cet ouvrage, en tirera un vrai et grand bénéfice.
Mourir bêtement, cela peut arriver à tout le monde. Mourir et devenir par obligation la formatrice de Nécromants débutants, c'est déjà moins anodin. Difficile d'endosser le rôle de l'héroïne quand on se fout royalement du bonheur des autres. Cassylyna n'a rien d'une sauveuse et pourtant, elle va devoir se montrer à la hauteur ! Soutenue par un acolyte spectral inattendu, elle fera la connaissance d'étranges alliés qui l'aideront à accomplir sa mission. Avec des pieds de plomb, elle se laissera flotter dans une aventure hors du commun peuplée de fantômes. Elle a passé sa vie à les éviter, elle passera sa mort à les aider !
Manon, jeune mère célibataire, décide de reprendre le sport, un premier pas pour changer de vie. Une toute petite décision qui va pourtant tout bousculer dans son quotidien en mettant sur son chemin Benjamin, professeur d'aquabike. Tous deux souhaitent une seule chose : se blottir dans des bras rassurants, sans pour autant aller plus loin. Et parfois, le hasard fait bien les choses. Mais veulent-ils vraiment en rester là? Comment retrouver son désir quand toute trace de passion a déserté son bas-ventre ? Comment garantir un avenir à son couple quand le corps montre quelques défaillances ?
« Désir, désir, où es-tu ? » est une romance érotique qui joue avec les codes et met en lumière le sexe dans la vraie vie.
Une façon douce et coquine de lire un roman à la fois informatif et sexy !
Les colonies de vacances, c'est un grand moment pour des ados de 16 ans... On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture... Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son coeur d'or cache peut-être des sentiments plus noirs... Émilie, la tête brulée, préfère l'humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral... Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n'en pense pas moins. Il a juste besoin d'un coup de pied au derrière pour révéler ses talents... Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d'humour et d'autodérision, à quoi aurait pu ressembler leur rencontre il y a plus de dix ans, sur fond de fantastique et de folie douce.
Or, pétrole, lithium, charbon, cuivre, cobalt, zinc, coltan, pierres précieuses... Le sous-sol de notre planète bleue regorge de richesses. De l'Afrique à l'Amérique latine, de la Russie à l'Inde, de l'Europe aux Etats-Unis, ces fruits de la terre, façonnés durant des millions d'années par mère Nature, suscitent la convoitise de tous. Celle des multinationales qui arrosent de dollars les potentats locaux pour contrôler ces matières premières. Celle des Etats qui, comme dans la région africaine des Grands Lacs (Rwanda, Burundi, Ouganda et République démocratique du Congo) se déchirent depuis des dizaines d'années pour le contrôle de ces trésors. Les fruits de la Terre ont souvent la couleur du sang. Celui des indigènes, souvent massacrés pour faire place nette, comme les millions d'Amérindiens sacrifiés au nom du métal jaune. Celui des mineurs. Celui des populations qui cohabitent avec ces mines. L'environnement aussi est une victime de cette récolte cachée, discrète, mais combien lucrative. Il est d'ailleurs étonnant de constater combien les mines sont les grandes oubliées du débat actuel sur l'avenir de la Terre. Contre ce pillage et les abus, des voix s'élèvent ici ou là. Au Ghana, le président a décidé de combattre le développement anarchique des mines artisanales en légiférant en faveur de la nature et de la santé. Non sans faire grincer les dents de sa population et de son principal partenaire commercial, la Chine. En Argentine, au coeur du triangle du lithium, les peuples indigènes se sont regroupés en associations pour défendre leurs terres et l'accès à l'eau. Au Congo, les femmes tentent de révolutionner un système culturel patriarcal et violent pour survivre.
À PROPOS DE L'ÉDITEUR
En 2014, Sept.ch SA, la société éditrice du site sept.info et du magazine-livre Sept mook, se lançait dans cette aventure pionnière du slow journalisme en Suisse, cette forme de journalisme qui s'offre le luxe du temps et de l'espace, et qui ose se déconnecter de l'actualité. Il faut en effet plusieurs mois à la rédaction pour réaliser un récit, notamment parce qu'il y a un gros travail de relecture, de correction, de vérification et de réécriture. La qualité de l'écriture et la rigueur de l'information sont centrales pour Sept.ch SA qui a reçu de nombreux prix de journalisme. Sept.ch SA est également un laboratoire de l'information qui s'est lancé il y a trois ans dans la réalité augmentée et dans le journalisme sur scène avec son concept Reporters Unplugged.
SI VOUS AVEZ RATÉ LE DÉBUT
LUI : Je ne la connais pas encore.
ELLE : Je ne le connais pas encore.
LUI : Je me réveille à Paris, en décembre 2005, sans savoir que c'est aujourd'hui que je vais la rencontrer.
ELLE : S'il savait, peut-être qu'il resterait couché.
LUI : Peut-être, oui.
ELLE : Au lieu de ça, il se lève, il se fait son petit thé vert, nourrit son chat, se demande ce qu'il va faire de sa journée.
LUI : C'est samedi.
Des personnages se succèdent et se croisent, auxquels on s'attache le temps de quelques lignes, d'une pensée, d'un fragment d'histoire, par une fenêtre ou un rideau, un souvenir, un quai de métro, un souffle, tout ce qui tisse le fil du hasard.L'étudiante, le jardinier, la star, l'astronaute, l'enfant, le boulanger, le prof d'histoire, et même des morts ou le Pape... ont pourtant un point commun : cette vie continue, qui coule, circule d'âme en âme, et nous relie.Pris de vivacité et de fraîcheur, on entre surpris, promené comme à la marelle par un texte profond et tendrement drôle. Vite on en savoure chaque paragraphe, on le relit, on reconnaît les personnages, on se demande où cela va nous mener.Peu à peu, on devient l'autre, tous les autres, le texte déborde nos vies. On se surprend à regarder autour de soi, à observer son voisin. La vie est un miraculeux hommage à la communion muette des âmes, à notre humanité.
Directrice d'une chaîne de salles de sport sur la mauvaise pente, Eva est prête à prendre les rênes et affronter tous ceux qui se mettront en travers de son chemin. Elle est déterminée, mais dès le premier jour, son directeur adjoint, Rayan, un homme particulièrement séduisant, instaure un dangereux jeu de séduction entre eux... Ils pourraient finir par laisser cours à leur désir mutuel et vivre une idylle des plus sensuelles, mais... tout n'est pas si simple ! Eva n'a jamais connu d'orgasme et cette recherche du septième ciel l'a conduite à ne plus prendre de plaisir, allant même jusqu'à faire disparaître sa libido. Rayan, quant à lui, malgré sa belle gueule et le plaisir visible qu'il éprouve à séduire les femmes, ne va jamais bien plus loin, mais pour quelle raison ? Ces deux-là arriveront-ils à vaincre leurs troubles, troublés par leur relation ? Ce qui est sûr, c'est qu'ensemble, ils vont vivre une histoire des plus... excitantes !
*** Un mélange d'informations sexy et sexo intéressantes, et qui procure un vrai plaisir... de lecture ! ***
« Homme libre, toujours tu chériras la mer ». Source de vie, d'abondance, de liberté ou d'inspiration, depuis la nuit des temps, la mer nous fascine et nous attire. Que nous soyons soit poète, écrivain, pêcheur, marin d'eau douce ou expérimenté, chercheur ou simple vacancier. Car au-delà de son bleu sans limite, se trament des histoires rocambolesques, des vies ébouriffantes et des exploits fabuleux. Comme ceux des légendaires Barberousse, Barbe Noire ou Rackham le Rouge. Mais saviez-vous que ce flibustier cher à Hergé a effectivement existé et comptait parmi les membres de son équipage deux des plus célèbres femmes pirates? Des écumeuses des mers qui subjuguèrent tous ceux qui ont croisé leur chemin, ennemis ou compagnons de fortune. Elles savaient jouer de la ruse et de la force, suscitant ainsi le respect, la colère et l'envie. Tout comme un certain Raspoutine dont le cadavre criblé de balles fut retrouvé dans les eaux gelées de la Neva, qui se jette dans la mer Baltique à Saint-Pétersbourg. Lien de cultures, la mer est le lieu par lequel circulent, depuis des millénaires, idées et marchandises. Et celui qui règne en maître sur ces lignes de commerce désormais globalisées, le roi des mers, c'est le porte-conteneurs. Raconter sa vie à bord, c'est vivre la mer, en «homme libre» comme Charles Baudelaire. C'est l'écouter vous susurrer à l'oreille ce sonnet de Joachim du Bellay: «Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage».
À PROPOS DE L'ÉDITEUR
En 2014, Sept.ch SA, la société éditrice du site sept.info et du magazine-livre Sept mook, se lançait dans cette aventure pionnière du slow journalisme en Suisse, cette forme de journalisme qui s'offre le luxe du temps et de l'espace, et qui ose se déconnecter de l'actualité. Il faut en effet plusieurs mois à la rédaction pour réaliser un récit, notamment parce qu'il y a un gros travail de relecture, de correction, de vérification et de réécriture. La qualité de l'écriture et la rigueur de l'information sont centrales pour Sept.ch SA qui a reçu de nombreux prix de journalisme. Sept.ch SA est également un laboratoire de l'information qui s'est lancé il y a trois ans dans la réalité augmentée et dans le journalisme sur scène avec son concept Reporters Unplugged.
Chocolat, fromage, montres et montagnes, des produits « traditionnels » qui contribuent encore et toujours à l'image positive de la Suisse. Ajouter à cela des stars, Roger Federer, Bertrand Piccard, les prix Nobel Albert Einstein, Kurt Wüthrich et Jacques Dubochet, la famille Piccard et Hans Herren, et vous avez le tableau idéal de l'excellence. Mais la paisible Helvétie est-elle pour autant un paradis? A lire l'ouvrage La Suisse mise à nu de la journaliste Clare O'Dea, Irlandaise d'origine installée à Fribourg depuis plus de 10 ans, ce petit pays d'Europe aux grandes ambitions est plus complexe et plus divers qu'il n'y paraît. Certes, la Confédération fait la part belle aux riches. Bien que le secret bancaire ait été supprimé, il affiche toujours la plus grande densité de millionnaires au monde. C'est le cas notamment sur la côté lémanique, la « Riviera Paradise » ainsi que l'a rebaptisée la photographe Elsa Guillet, lauréate du concours photo 2018 de Sept, qui donne à voir le luxe, le calme et la volupté... dans toute sa diversité. Ennuyeuse parfois, comme les cours de répétition de l'Armée suisse durant lesquels il se passe rarement quelque chose, solidaire souvent, comme en témoigne l'odyssée de la fille de Staline, Svetlana Allilouyeva, qui, après sa fuite de l'URSS en 1967, ne souhaitait qu'une chose, s'établir à l'ombre des Alpes, la Suisse est aussi... surprenante. La preuve avec ces Fribourgeois qui réhabilitent les traditions vikings, ces Valaisans qui conservent toute leur vie des fromages à déguster... sur leurs tombes ou ces seniors qui courent après des médailles d'or... jusqu'à la mort. C'est ça, la Suisse, un pays où tout est encore possible. Bienvenue chez nous!
À PROPOS DE L'ÉDITEUR
En 2014, Sept.ch SA, la société éditrice du site sept.info et du magazine-livre Sept mook, se lançait dans cette aventure pionnière du slow journalisme en Suisse, cette forme de journalisme qui s'offre le luxe du temps et de l'espace, et qui ose se déconnecter de l'actualité. Il faut en effet plusieurs mois à la rédaction pour réaliser un récit, notamment parce qu'il y a un gros travail de relecture, de correction, de vérification et de réécriture. La qualité de l'écriture et la rigueur de l'information sont centrales pour Sept.ch SA qui a reçu de nombreux prix de journalisme. Sept.ch SA est également un laboratoire de l'information qui s'est lancé il y a trois ans dans la réalité augmentée et dans le journalisme sur scène avec son concept Reporters Unplugged.
S'il existe une date gravée dans la mémoire collective de notre époque, c'est bien celle du 11 septembre 2001.
Celles et ceux qui ont vécu cette triste journée peuvent d'ailleurs raconter dans le détail ce qu'il faisait ce jour-là, au moment où les deux avions de ligne, détournés par des pirates de l'air saoudiens, ont percuté les tours jumelles de Manhattan. Dans ce numéro exceptionnel de Sept mook qui revient sur ces attentats qui ont bouleversé la marche du monde, le journaliste et écrivain Michel Moutot nous livre un témoignage précieux et inédit, lui qui a arpenté les abords de Ground Zero durant des semaines après les attaques. Celui de Mark Rossini est plus amer et accusateur. Sous la contrainte de la CIA, cet ex-agent du FBI a dû taire une information susceptible d'empêcher cette catastrophe annoncée. C'est d'ailleurs cette même CIA qui a mis les bâtons dans les roues des enquêteurs du FBI John O'Neill et Ali Soufan, lesquels avaient perçu, bien avant les événements tragiques de 2001, la menace islamiste et traquaient ses membres aux quatre coins de la planète. C'est encore la CIA qui a tissé un réseau de prisons secrètes où ses agents ont usé de techniques d'interrogatoire dignes des pires dictatures. Une situation dénoncée par Dick Marty, ancien sénateur helvétique et représentant de la Suisse à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, alors que la lutte contre l'axe du mal aux Etats-Unis a broyé des citoyens innocents, comme Hamit Hayat, emprisonné à tort durant 13 ans, ou des militaires américains.
L'âge de la terreur dans lequel s'est enfoncée notre civilisation après le 11 septembre 2001 est aussi et surtout celui de la souffrance et de l'injustice. Une injustice qui alimente sans fin le cycle de la violence. Une voie sans issue.
À PROPOS DE L'AUTEUR
En 2014, Sept.ch SA, la société éditrice du site sept.info et du magazine-livre Sept mook, se lançait dans cette aventure pionnière du slow journalisme en Suisse, cette forme de journalisme qui s'offre le luxe du temps et de l'espace, et qui ose se déconnecter de l'actualité. Il faut en effet plusieurs mois à la rédaction pour réaliser un récit, notamment parce qu'il y a un gros travail de relecture, de correction, de vérification et de réécriture. La qualité de l'écriture et la rigueur de l'information sont centrales pour Sept.ch SA qui a reçu de nombreux prix de journalisme. Sept.ch SA est également un laboratoire de l'information qui s'est lancé il y a trois ans dans la réalité augmentée et dans le journalisme sur scène avec son concept Reporters Unplugged.
Ici, douze tableaux denses et colorés laissent déferler un kaléidoscope de thèmes poignants : en plus d'être un jeu enthousiasmant, le football a d'autres vertus bien plus précieuses; le corps d'un haut fonctionnaire est abandonné pendant cinq mois dans une morgue; dans un crash d'avion disparaît un homme d'affaires à la filiation plutôt ténébreuse; la vertu féminine triomphe d'un obsédé sexuel puissant et cynique , etc. Bien épicées et romancées, ces réalités africaines d'aujourd'hui constituent un alliage hétéroclite de graînes et de chaînes - donc d'espérances et de souffrances.
Pourquoi le bilinguisme officiel au Cameroun, en un demi-siècle, n'a t-il pas encore fait chuter la cloison linguistique entre les Anglophones et les Francophones ? Quel rôle joue l'Etat en tant que défenseur, promoteur et utilisateur du bilinguisme ? Que retenir de l'expérience des autres pays en matière de multilinguisme ? Quelle place pour les langues autochtones ? Quel devrait être le bagage linguistique idéal de l'Africain aujourd'hui ? Ces questions sont ici examinées avec lucidité.
« Placer deux hommes dans un lieu clos, les faire découvrir à l'aube, l'un tué, l'autre grièvement blessé, puis tournant le dos à l'explication logique, égarer les soupçons sur sept ou huit têtes innocentes, tel est le secret de La Nuit du 12 au 13. Si vous êtes en force à résister aux influences, à l'atmosphère, si vous vous en tenez à la logique pure, l'énigme aussitôt posée sera résolue par vous. Si vous êtes sensibles aux impondérables et aux invisibles, bref si votre imagination l'emporte sur la raison, vous vous refuserez à admettre une explication aussi simple. En écrivant ce roman, j'ai tablé sur ce désir, ce besoin, commun à la plupart des mortels, de vaincre l'impossible, d'espérer contre tout espoir, de nier l'évidence. »
C'est ainsi que l'auteur, alors tout juste fiancé, présentait son roman, s'identifiant vraisemblablement à son héros, le jeune enquêteur Wens, en proie ici à toutes les passions.
Je suis ce sentimental qui tend à dire que dans l'amour sincère il ne croit plus
Hommage à toutes ces filles qui m'ont une fois plu
Je suis ce poète romantico-réaliste qui s'inspire de tout même d'un triste bonheur inattendu
Malheur à cette époque où les derniers signes d'amour qui restaient ont eux aussi fondu
Je suis ce descendant de bergers nomades fier de son pays, de son ethnie et de sa tribu
Hommage à toutes ces femmes qui ont trait du lait que j'ai bu
Je suis cet ambitieux qui court après la réussite qu'il a longtemps aperçue
Honneur à mon père qui j'espère ne cesse de me regarder par-dessus
Entre les hauts et les bas de la vie je me retrouve parfois perdu
Merci à ma mère qui elle par amour m'a toujours jusque-là soutenu et défendu