L'année 2020 est probablement une année de renouvellement d'une importante partie de la classe politique en Côte d'Ivoire. Le mouvement citoyen « La Côte d'Ivoire sociale » a été créé pour contribuer à la dynamisation et à l'enrichissement du débat politique, à favoriser la mise en place de projets structurés et à contribuer à hisser les idées à la première place dans les critères de choix des Ivoiriens pour la désignation démocratique de leurs dirigeants politiques. L'auteur milite pour une Côte d'Ivoire résolument engagée sur la voie de recherche des solutions adaptées aux difficultés sociales des populations.
Des troupes irrégulières (corps francs, francs-tireurs, résistants...) ont de tout temps secondé les armées officielles. Les chefs des corps francs sous Napoléon venaient d'horizons divers : des opportunistes voulant gagner du galon, des pillards sans foi ni loi, des fervents bonapartistes, des patriotes... Cet ouvrage exhume ces délaissés de l'histoire et dresse un panorama de leur recrutement et de leur combat.
Ce livre traite de l'accès des Ivoiriens aux soins de santé. Il fait un inventaire de toutes les politiques de santé initiées en Côte d'Ivoire depuis l'indépendance en 1960 à ce jour, notamment le projet de couverture maladie universelle (CMU) en voie de mise en oeuvre depuis l'accession au pouvoir d'Alassane Ouattara. L'auteur, critique vis-à-vis de ce projet, met en exergue ses failles techniques dans le mode de financement, la gestion du risque maladie et la maîtrise des dépenses, non sans pointer du doigt ses insuffisances sur le plan de l'équité, l'égalité face à la maladie et la solidarité nationale.
La revue 24 images propose cet été un numéro consacré aux nouveaux territoires du cinéma québécois. Entre les positions irréconciliables de ceux qui disent (à tort) que le cinéma québécois n'est qu'une succession de drames déclinés dans une palette grise et froide et les (trop ?) enthousiastes qui clament la vitalité de notre septième art à l'international, ce numéro prend du recul pour explorer quelle image du Québec et du cinéma certains films proposent aujourd'hui. Loin de l'idée d'affirmer encore un « renouveau », force est d'admettre que le paysage cinématographique a en effet changé. Documentaire, fiction, expérimental, animation, long ou court, explorez diverses facettes du cinéma québécois. Réfléchissez sur la place des femmes dans l'industrie, le rapport au territoire, les enjeux de la création autochtone ou ceux de la distribution. Le dossier est complété par un index de 65 films à voir, parus entre 2012 et 2019.
« Croyez-vous que c'est brillant, un être en train d'écrire ? Avez-vous vu le maître Daradada à sa table de travail, sur son dernier roman ? » (Louis-Ferdinand Céline). Pierre-Robert Leclercq, lui aussi romancier, s'est regardé dans un miroir : il y a vu Daradada en train d'écrire... On lui a dit alors : « Le roman est mort ». Ça lui a fait un choc. Le romancier, lui, se sent bien vivant. Il a soudain éprouvé le besoin de dire ce qu'est un romancier aux prises avec sa plume, les mots, le fisc, les critiques, l'éditeur, les lecteurs, les prix littéraires, et bien d'autres choses encore... Sincèrement, c'est-à-dire sans ménagement. F.C.
L'histoire de la propriété d'un peuple, c'est l'histoire de sa civilisation. La question des terres fut dans toutes les sociétés une question sérieuse, brûlante et politique. La constitution civile du sol, c'est le miroir reflétant trait pour trait les idées et les moeurs de l'époque et du lieu. C'est ainsi qu'en France la propriété est libre, variable, avec l'esprit original et indépendant des premiers siècles qui suivirent l'invasion barbare ; féodale et main-mortable avec la chevalerie et le mysticisme monacal du moyen âge ; plébéienne et divisible à l'infini, sous l'empire du nivellement général de 1789.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.