Le numéro du printemps de la revue 24 images porte sur l'intérêt grandissant des cinéphiles pour les séries télé, dont les qualités cinématographiques ne cessent également de croître. Il est par ailleurs de plus en plus commun de voir techniciens et réalisateurs passer du grand au petit écran. Toutefois, même si l'enveloppe esthétique se raffine (au rythme où les budgets augmentent) la série reste fortement une affaire de scénaristes et de concepteurs, axée sur l'évolution de plusieurs personnages sur un long laps de temps, dans une structure de moins en moins épisodique et de plus en plus continue, favorisant ainsi l'écoute en rafale. Séries québécoises, étrangères, de Netflix ou encore séries-laboratoires et séries au coeur de nouvelles pratiques culturelles, les collaborateurs et collaboratrices offrent un riche portrait de ce médium actuel et un index de 30 séries de la dernière décennie, à voir ou à revoir.
À bien des égards, cette année aura été l'une des périodes les plus étranges, stimulantes, inquiétantes et incertaines que la société - et l'industrie cinématographique - auront connu. La revue 24 images a choisi de consacrer son dernier numéro de l'année aux films de 2021, à cheval entre deux années, entre deux réalités. Des films créés avant la pandémie et reportés, des oeuvres conçues pendant la pandémie ; le retour des grands budgets mais aussi celui des productions artisanales au rayonnement inattendu (auquel la revue rend hommage avec sa couverture inspirée de Hygiène sociale de Denis Côté) On retrouve ainsi dans ce numéro : deux tables rondes autour du cinéma québécois et de l'état de l'industrie, deux entretiens avec des cinéastes inspirants du Québec : Ky Nam Le Duc et Émilie Serri, deux bilans des séries marquantes de l'année (à l'international et au Québec) et 33 critiques des films de l'année selon l'équipe de la revue. (source : 24 images)