Cinq fois par jour, près de cent millions d'Africains sub-sahariens, soit deux fois la population de l'Égypte ou du Maghreb, se prosternent en direction de La Mecque. Cette réalité, qui témoigne de l'expansion du message coranique en des régions qui ne connurent pas d'immigrations arabes massives, situe l'adepte sud-saharien de la vision islamique dans une position écartelée entre deux mondes, dont l'un est sa terre d'origine, l'autre, l'en détournant, l'arrache à ses horizons locaux et le tourne vers ceux du monde oriental. Cette ouverture sur l'extérieur ne se traduit pas, toutefois, par un rejet pur et simple de sa condition autochtone, de son identité africaine, de l'ensemble du legs de ses ancêtres : elle ne consiste pas d'emblée en une « arabisation » analogue à celle qui s'est produite sous d'autres cieux et en d'autres temps. De nos jours, le processus séculaire d'expansion de l'Islam dans cette région du monde s'accélère et prend une ampleur croissante. Il change aussi d'aspect par rapport au passé et compose avec de nouvelles influences extérieures, aussi bien qu'avec une réalité locale en changement permanent. Le propos de ce livre est d'esquisser les grandes lignes de cette dynamique et de sa problématique, en vue de contribuer à une meilleure appréhension d'une dimension importante de la réalité africaine contemporaine.
Hélène a bientôt 40 ans. Elle a fait de belles études, une carrière. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant, le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.
Christophe, lui, n'a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n'est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, priv ilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grandes décisions, l'âge des choix. On pourrait croire qu'il a tout raté. Et pourtant, il croit dur comme fer que tout est encore possible.
Connemara c'est l'histoire d'un retour au pays, d'une tentative à deux, le récit d'une autre chance et d'un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.
Août 1992. Une vallée perdue quelque part à l'Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a 14 ans, et avec son cousin, ils s'emmerdent comme c'est pas permis. C'est là qu'ils décident de voler un canoë pour aller voir ce qui se passe de l'autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence. Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d'une vallée, d'une époque, de l'adolescence, le récit politique d'une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt, cette France de l'entre-deux, celle des villes moyennes et des zones pavillonnaires, où presque tout le monde vit et qu'on voudrait oublier.
" Tu n'es pas seule à chercher "... Ce mot anonyme laissé sur son paillasson est plus qu'un appel : un électrochoc. Cette fois, l'inspectrice Grace Campbell le sait, elle n'a pas le choix. Elle doit ouvrir la porte blindée du cabinet situé au fond de son appartement. Et accepter de se confronter au secret qui la hante depuis tant d'années...
Des confins de la campagne écossaise aux profondeurs de la Forêt-noire où prend vie le conte le plus glaçant de notre enfance, jamais Grace n'aurait pu imaginer monter dans ce train surgi de nulle part et affronter le Passager sans visage...
Avec ce thriller au suspense angoissant, Nicolas Beuglet nous plonge dans les perversions les plus terribles de nos sociétés. Et, au passage, nous interroge : et si parmi les puissants qui régissent le monde se cachaient aussi des monstres sans visage ?Un train, un passager sans visage, une organisation terrifiante " Nicolas Beuglet, le nouveau phénomène du polar français. " Sandrine Bajos,
Le Parisien Après le succès du Dernier Message, Nicolas Beuglet revient avec une nouvelle enquête de Grace Campbell
En ces temps où tout le monde se demande si l'on peut encore rire de
tout, Reuzé et Rouhaud font fît de ces questions et nous offre un
bijou d'humour noir et absurde que n'aurait pas renié Desproges.
Chaînon manquant entre l'implacable lucidité des Idées noires et
l'absurdité de Fabcaro, cette série fera date dans l'histoire de la
BD.
Peut-on remplacer les enseignants par des distributeurs de diplômes ? Faut-il expulser du territoire son bébé ne parlant pas français quand on est patriote et républicain ? Doit-on incarcérer de futurs criminels pour éviter qu'ils ne commettent de futurs crimes sur de futures victimes ? Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans Faut pas prendre les cons pour des gens, un album d'humour absurde sur la bêtise ordinaire. Dans ce livre, Reuzé et son fidèle compagnon Rouhaud, n'épargnent rien ni personne pour notre plus grand plaisir. Le dessin de Reuzé singe la BD contemporaine qui n'hésite pas à reprendre le même dessin sur plusieurs cases. Comme vous l'aurez compris, ce bougre ne prend vraiment rien au sérieux, pas même son éditeur !
Après deux années de travail à manipuler la mécanique de l'absurde
pour mieux tordre les clichés de notre société, Emmanuel Reuzé
approfondit son analyse de la bêtise humaine et publie un troisième
opus toujours aussi drôle et grinçant. Dans ce nouvel album, il
aborde par l'absurde des grands sujets de société tels que
l'enseignement, la pauvreté, le racisme ordinaire, l'intelligence
artificielle, la radicalisation, le dopage, l'eugénisme, le
harcèlement publicitaire, la corrida, les services après vente, les
déserts médicaux... Chaque gag est construit avec intelligence, dans un
style réaliste dont la répétition de cases creuse le décalage comique
entre dialogues et situations. Mais s'il a bien conservé son style
réaliste, Reuzé a continué à développer son dessin sur ce troisième
tome pour nous offrir de superbes pages qui fourmillent de détails.
Le renard roux est plus que jamais chez lui dans la France de ce début du XXIe siècle. Il est, bien sûr, présent dans les campagnes où les ruraux prennent conscience de son utilité. Mais également dans les villes qu'il est en train de coloniser à une vitesse surprenante. Et même dans nos esprits et dans nos pratiques quotidiennes puisque nous pouvons régulièrement croiser le petit canidé sur nos écrans, dans nos livres ou encore sur divers objets. Qu'elles semblent loin ces longues décennies du XXe siècle au cours desquelles le goupil fut victime de massacres de grande ampleur en raison de ses prédations et surtout de son rôle dans l'épidémie de rage ! Avec ce livre qui croise les sciences humaines et sociales avec les sciences du vivant, c'est à l'étude de ce bouleversement du vécu des renards roux et de ce renversement d'image en cours depuis un siècle que l'historien Nicolas Baron nous convie.
Ramon Perez est fou à lier. Il ferait tout pour flinguer la rock star du S.A.V. !Suspecté d'être impliqué dans l'attentat visant la Robotop, Jacques Ramirez est désormais recherché par la police de Falcon City ! Alors qu'un étrange personnage ressurgit dans sa vie, il décide de fuir la ville en compagnie de Chelsea Tyler et Dakota Smith. Mais les hommes du cartel n'ont pas dit leur dernier mot. Ils feront tout, absolument tout, pour retrouver l'homme qui les a trahis.La suite tant attendue d'Il faut flinguer Ramirez arrive dans les bacs ! Jacques se retrouve embarqué bien malgré lui dans une chasse à l'homme aussi explosive que pittoresque. L'occasion idéale pour régler certains conflits familiaux et profiter des richesses qu'offrent l'État d'Arizona.
À l'été 1953, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université, où il suit des cours de sanscrit, d'histoire médiévale puis de droit, à bord de sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus longs en Bourgogne, en Finlande, en Algérie, en Espagne, puis en Yougoslavie,
via l'Italie et la Grèce. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l'Iran, Kaboul puis la frontière avec l'Inde. Il est accompagné de son ami Thierry Vernet, qui documentera l'expédition en dessins et croquis.
Ces six mois de voyage à travers les Balkans, l'Anatolie, l'Iran puis l'Afghanistan donneront naissance à l'un des grands chefs-d'oeuvre de la littérature dite " de voyage ",
L'Usage du monde, qui ne sera publié que dix ans plus tard - et à compte d'auteur la première fois - avant de devenir un classique.
Par son écriture serrée, économe de ses effets et ne jouant pas à la " littérature ", Nicolas Bouvier a réussi à atteindre ce à quoi peu sont parvenus : un pur récit de voyage, dans la grande tradition de la découverte et de l'émerveillement, en même temps qu'une réflexion éthique et morale sur une manière d'être au monde parmi ses contemporains, sous toutes les latitudes.
Et si derrière la légende du pire assassin mexicain... Se cachait le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ?Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d'électroménager et l'un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d'un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l'homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, sous le chapeau du nettoyeur légendaire se cacherait désormais... un expert en aspirateurs hors-pair. Et maintenant que les hommes du cartel l'ont démasqué, ils feront tout, absolument tout... pour flinguer ce fumier !Pour marquer son entrée au catalogue Glénat, Nicolas Petrimaux livre un hommage réjouissant aux thriller d'action des années 1980. Un récit brutal et sans temps mort servi par une ligne à la puissance cinématographique, convoquant autant le Friedkin de Live And Die in LA que Tarantino ou Rodriguez.
Morguélen. Un nom funèbre pour une île bretonne giflée par les vents.
Un terrain idéal pour la lieutenante Chen, lancée dans une traque sans merci. Dans son viseur : des tueurs à gages insaisissables, les Furies, déesses du châtiment.
Mais à l'heure de la rencontre, la partie pourrait bien compter plus de joueurs qu'il n'y paraît. Et quand le prêtre de cette île du bout du monde entre à son tour dans la danse, une seule certitude demeure : quelqu'un va mourir.
Jeu de miroirs à huis clos, le nouveau roman de Nicolas Lebel entraîne le lecteur dans une course échevelée où tout n'est qu'ombres et reflets. Porté par l'humour et l'ingéniosité inégalables du lauréat du Prix des lecteurs du Livre de Poche, La Capture impose Nicolas Lebel comme l'une des voix les plus brillantes du thriller français.
Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l'aube d'une nuit glaciale, le corps d'un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre...
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l'hôpital semble si peu à l'aise avec l'identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c'est le début d'une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l'île de l'Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d'un journaliste d'investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort...
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !
Inspiré par des découvertes et des événements réels, Le Cri renvoie à nos peurs les plus intérieures. Un thriller sur la folie des hommes et le danger d'une science dévoyée, transformée en arme fatale. Nicolas Beuglet est scénariste. Le Cri
est son deuxième roman.
Voulez-vous vraiment connaître la vérité ?
Le dernier message pourrait vous plonger dans des abysses d'angoisse et de folie...
Île d'Iona, à l'ouest de l'Ecosse. des plaines d'herbes brunes parsemées de roches noires. Et au bout du " Chemin des morts ", la silhouette grise du monastère.
Derrière ces murs suppliciés par le vent, un pensionnaire vient d'être retrouvé assassiné. Son corps mutilé de la plus étrange des façons. C'est l'inspectrice écossaise Grace Campbell qui est chargée de l'enquête. Après un an de mise à l'écart, elle joue sa carrière, elle le sait.
Sous une pluie battante, Grace pousse la lourde porte du monastère. Elle affronte les regards fuyants des cinq moines présents. De la victime, ils ne connaissent que le nom, Anton. Tous savent, en revanche, qu'il possédait un cabinet de travail secret aménagé dans les murs. Un cabinet constellé de formules savantes...
Que cherchait Anton ? Pourquoi l'avoir éliminé avec une telle sauvagerie ? Alors qu'elle tente encore de retrouver confiance en elle, Grace ignore que la résolution d'une des énigmes les plus vertigineuses de l'humanité repose tout entière sur ses épaules...
Après les succès du Cri, de Complot, de L'Île du Diable...Un thriller époustouflant
Avec Le dernier Message
, Nicolas Beuglet met en scène sa nouvelle héroïne, l'inspectrice écossaise Grace Campbell, jeune femme solitaire et mystérieuse.
Nicolas Martin a réuni les plus grands scientifiques francophones, celles et ceux dont les travaux ont un retentissement international : dix hommes, sept femmes, dix-sept disciplines. Dans ces entretiens exclusifs, ces cerveaux remarquables nous ouvrent pour la première fois leur " boîte noire ".
Ils nous racontent d'où vient leur vocation, les qualités nécessaires pour mener à bien des recherches dans leur domaine, quelles ont été leurs réactions face aux échecs ou aux fausses pistes, comment s'organise leur pensée et si le moment eurêka existe réellement...
Jamais un tel panorama ne nous a été offert.
Ce livre est une plongée dans l'intimité de savants pleins d'humilité, qui s'expriment à coeur ouvert, dans une langue accessible à tous. Avec une grande générosité, ils partagent leur savoir et leur savoir-être. Une vision du monde en forme de kaléidoscope passionnant.
Avec :
Carlo Rovelli, physique théorique et philosophie des sciences Sabrina Krief, primatologie et médecine vétérinaire
Évelyne Heyer, anthropologie génétique
Alain Aspect, physique quantique
Edith Heard, épigénétique
Étienne Ghys, mathématiques et géométrie
Marc Lachièze-Rey, physique théorique et astrophysique Sophie Szopa, chimie de l'atmosphère et écologie Jean-Jacques Hublin, paléoanthropologie
Jean-Pierre Sauvage, chimie moléculaire
Francoise Combes, cosmologie et astrophysique Marc-André Selosse, biologie et mycologie
Yves Agid, neurologie et médecine
Laurence Devillers, informatique et intelligence artificielle Arnaud Fontanet, épidémiologie
Gilles Boeuf, biologie et écologie
Hélène Loevenbruck, linguistique
Au micro de " La Méthode scientifique " pendant six ans sur France Culture,
Nicolas Martin a recu les plus grands scientifiques francais, toutes disciplines confondues. Désormais éditeur aux Arènes, il publie avec La Naissance du savoir le premier
d'une série de livres de sciences concus avec le même esprit d'ouverture et de pédagogie.
La vengeance est affaire de mémoire Le corps recouvert d'une étrange poudre blanche...
Des extrémités gangrenées...
Un visage figé dans un rictus de douleur...
En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d'épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l'effroi la paralyse.
Et si son père n'était pas l'homme qu'il prétendait être ?
Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l'ex-inspectrice des forces spéciales s'apprête à affronter un secret de famille terrifiant.
Que découvrira-t-elle dans ce vieux manoir perdu dans les bois ? Osera-t-elle se rendre jusqu'à l'île du Diable ?
Après
Le Cri et
Complot, Nicolas Beuglet nous livre un thriller glaçant, exhumant des profondeurs de l'histoire un événement aussi effrayant que méconnu. Il nous confronte à une question vertigineuse : quelle part de nos ancêtres vit en nous, pour le meilleur et pour le pire ?
Après Le Cri, le nouveau thriller de Nicolas Beuglet ! Un archipel isolé au nord de la Norvège, battu par les vents. Et, au bord de la falaise, le corps nu et martyrisé d'une femme. Les blessures qui déchirent sa chair semblent être autant de symboles mystérieux.
Quand l'inspectrice Sarah Geringën, escortée par les forces spéciales, apprend l'identité de la victime, c'est le choc. Le cadavre est celui de la Première ministre.
Qui en voulait à la chef de gouvernement ? Que cachait-elle sur cette île, dans un sanctuaire en béton enfoui au pied du phare ? Sarah, très vite, le pressent : la scène du crime signe le début d'une terrifiante série meurtrière. Dans son enquête, curieusement, quelqu'un semble toujours la devancer. Comme si cette ombre pouvait lire dans ses pensées...
De la Norvège à la vieille cité de Byblos, et jusqu'au coeur même du Vatican, c'est l'odeur d'un complot implacable qui accompagne chacun de ses pas. Et dans cette lutte à mort, Sarah va devoir faire face à ses peurs les plus profondes. à ses vérités les plus enfouies...
Étayé par les dernières découvertes de la science et de l'histoire, Complot explore les secrets premiers de l'humanité. Un thriller époustouflant. Et une révélation bouleversante sur ce que fut, il y a fort longtemps, le pouvoir des femmes.
Une usine qui ferme dans les Vosges, tout le monde s'en fout. Une centaine de types qui se retrouvent sur le carreau, chômage, RSA, le petit dernier qui n'ira pas en colo cet été, un ou deux reportages sur France 3 Lorraine Champagne-Ardenne, et «basta». Sauf que les usines sont pleines de types n'ayant plus rien à perdre. Comme ces deux qui ont la mauvaise idée de kidnapper une fille sur les trottoirs de Strasbourg pour la revendre à deux caïds qui font la pluie et le beau temps entre Épinal et Nancy. Une fille, un Colt 45, la neige, à partir de là, tout s'enchaîne...
À jouer double, on perd de vue sa cibleYvonne Chen n'a pas d'amis et elle n'en veut pas : ils l'ennuient ou finissent par mourir. Lorsque, en ce 5 janvier, son téléphone sonne, elle sait donc que ce n'est pas un ami qui l'appelle.
Les Furies, ces tueurs à gages sans foi ni loi, sont de retour et leur chef Alecto propose à Chen de participer à l'une de leurs danses. Deux frères se disputent le
contrôle d'un prestigieux vignoble dans les Vosges et, d'après le commanditaire anonyme, il ne doit en rester qu'un.
Chen, l'ex-flic de la Crim, aujourd'hui agent infiltré de la DGSI, accepte la mission : l'occasion rêvée pour elle de piéger enfin ces assassins. Lancée dans un jeu de faux-semblants au coeur d'un hiver glacial, Yvonne va devoir décider de quoi elle est l'instrument. La justice ou bien le châtiment ?
Tout bascule quand les fantômes du domaine s'en mêlent. Eux aussi réclament vengeance.
Un nouveau polar renversant porté par l'humour et le talent d'illusionniste de Nicolas Lebel, où chaque hypothèse du lecteur se voit pulvérisée page après page jusqu'à la révélation finale.
Cette histoire vous fera douter de tout... Les inspectrices Grace Campbell et Sarah Geringën le savent. Malgré leurs caractères opposés, elles doivent unir leurs forces pour neutraliser l'" homme sans visage ", l'architecte du plan diabolique qui mènera l'humanité à sa perte.
Seule piste : un manoir égaré dans les brumes d'Écosse. Derrière les volets clos de la demeure, l'ombre d'une jeune veuve austère, en apparence innocente. Mais cette femme est-elle vraiment ce qu'elle prétend être ? Ce que les deux inspectrices découvrent dépasse leurs pires hypothèses.
Dans une course qui les entraîne du loch Ness à la Norvège, Grace et Sarah vont devoir repousser les frontières de la peur pour rejoindre l'énigmatique archipel des Oubliés - l'ultime rempart au chaos du monde.
Un thriller glaçant. Et perturbant. Car ce qui se joue sur ces terres mystérieuses pourrait bien ressembler au choix de civilisation qui se dresse devant nous. ... même de vous...
« C'est pas la Corse ici. On te tue pas. C'est plus subtil. C'est sournois. La peur... »
Depuis les années 1960, le « système » agro-industriel fait naître des empires transnationaux et des baronnies rurales. Il crée des usines et des emplois. Il entraîne la disparition progressive des paysans, l'asservissement de nombreux salariés de l'agroalimentaire, l'altération des écosystèmes et la généralisation de la nourriture en boîte. Il s'impose au nom de la realpolitik économique et de la foi dans une certaine idée du « progrès ». Il prospère grâce à la bienveillance, l'impuissance ou la lâcheté des autorités. Il engendre ses propres mythes, capables de façonner durablement les mentalités. Il enrichit considérablement une minorité, alors que certains se contentent de survivre grâce aux subventions ou doivent s'estimer heureux parce qu'ils ont un travail. Il fait taire des récalcitrants à coups de menaces, de pressions, d'intimidations, de calomnies ou de sabotages. La violence est son corollaire. Le silence, son assurance-vie. Comment le définir ? « Féodalité », répondent les uns. « Esclavage moderne », disent les autres. « Oligarchie » ou « mafia », jurent certains...
Enquête au long cours jalonnée de témoignages saisissants, Silence dans les champs est une immersion glaçante dans le principal territoire agro-industriel de France : la Bretagne.
Les aventures de Bug le puceron : héros malgré lui d'une civilisation en plastok.Le monde des insectes a survécu aux humains, qui n'ont laissé qu'une montagne de plastique derrière eux ! C'est autour de cette matière « divine », qu'est née une nouvelle Société où coccinelles, papillons, fourmis ou abeilles dirigent le monde. Sur l'île d'Hexapoda où l'on a pris soin d'ériger des temples en l'honneur de l'Homme disparu, la grande prêtresse Anasta veille sur ses sujets en sa qualité de cheffe spirituelle. Son dévoué serviteur, Bug le puceron, n'est jamais loin, et cette proximité a le don d'agacer certains fidèles. Mais alors que la vénérable maîtresse s'apprête à nommer son successeur, elle s'écroule victime d'un empoisonnement ! Tous les regards se tournent alors vers Bug. Accusé puis arrêté, il ne devra son salut qu'à une collègue de cellule qui le sauve in extremis de la peine capitale à laquelle il était promis. Commence alors une cavale sauvage pour ce puceron et son acolyte qui s'est attachée à ce nuisible... Malgré sa gentillesse, Bug fait partie de ces insectes jugés inférieurs. Dans une Société hiérarchisée, il devra croire en son destin s'il veut découvrir la vérité et prouver son innocence. Il se pourrait d'ailleurs qu'avant de succomber, Anasta lui ait transmis un savoir inestimable...
Maud Michel et Nicolas Signarbieux s'appuient sur les ressorts narratifs du conte dans le premier tome de cette fable socio-écologique, qui fait dialoguer des insectes anthropomorphes sous le trait vif de Nicolas Signarbieux. Une trilogie avec un univers graphique bien à part, aussi visuelle que sensorielle qui nous plonge dans le monde de l'infiniment petit pour un grand moment de lecture.
Parasite : nom masculin. « Organisme qui se nourrit strictement aux dépens d'un organisme hôte d'une espèce différente ».
Les parasites ne sont pas ceux que l'on croit.
La véritable classe parasite est celle qui est située au sommet du corps social, cette classe bourgeoise qui a envahi la société tout entière, rachetant ses médias, finançant ses hommes politiques, exploitant ses travailleurs au plus bas prix possible.
En retour, cette classe ne nous apporte rien. Pire, elle nous coûte bien plus cher qu'elle ne nous rapporte. Elle nuit plus qu'elle brille. Elle nous mène au désastre écologique car elle est incapable de vivre sans accumuler. Moralement, elle est un naufrage. Pourtant chaque jour, elle est décrite sur nos radios, nos chaînes de télévision et dans nos journaux comme un groupe social indispensable à notre survie.
Foutaise : ce livre le démontre clairement. Non, les 500 familles les plus riches de France ne sont pas composées de dynamiques entrepreneurs qui ont pris des risques. Non, elles ne créent pas d'emploi.
Non, elles ne nous font pas du bien. Oui, on pourrait vivre sans leur règne. Nicolas Framont commet ici un ouvrage fouillé et radical pour contribuer à détruire cette croyance en la supériorité de nos maîtres et donner des arguments à la prochaine révolte d'ampleur qu'il appelle de ses voeux.
J'ai passé sept ans avec les migrants et les passeurs dans le Nord de la France
Il y a huit ans, j'ai découvert une ville de tôles baptisée " la Jungle de Calais ". Les migrants étaient pour moi un sujet de reportage comme un autre. Mais j'ai été happé par leur obstination, leur errance et leur créativité pour surmonter chaque obstacle sur la route de l'exil vers l'Angleterre.
Ce livre raconte sept années parmi eux. J'ai connu l'époque des clandestins passant par l'Eurotunnel, cachés dans les trains ou dans les camions. J'ai vécu le grand incendie de la Jungle, côtoyé les bénévoles, observé les trafics, les manipulations, les trahisons, et entendu tant de mensonges. J'ai vu naître et grandir le juteux business des traversées par la mer. Les tentatives désespérées en kayak ou en pédalo, l'apparition des mafias, des armes et de passeurs redoutablement organisés.
Les migrants m'appelaient Joulian, Jiloun ou John. J'étais ce Faransia qui entrait dans leur intimité et dont ils ne savaient rien. Afin de leur rendre ce qu'ils m'offraient, j'ai eu besoin d'embarquer avec eux sur un canot pneumatique pour traverser la Manche. Cette histoire, c'est leur vie, la mienne, un univers fou, à deux heures d'autoroute de Paris.