Quand Omer Dewavrin entre dans l'atelier d'Auguste Rodin, dédale de formes humaines de pierre et de glaise, il a la certitude d'avoir fait le bon choix. Notaire et maire de Calais, il a confié au sculpteur à la réputation naissante la réalisation d'un monument en hommage à six figures légendaires de la guerre de Cent Ans : les Bourgeois de Calais. Nous sommes en 1884, et Dewavrin ne sait pas encore qu'il s'écoulera dix ans avant que l'artiste, en quête de perfection, se décide à déclarer son travail achevé. La bouleversante chorégraphie de bronze n'existerait pas sans ce bourgeois du XIXe siècle qui, devinant le génie du sculpteur, l'obligea à aller au bout de lui-même et imposa son oeuvre en dépit du goût académique et des controverses idéologiques. Sa femme Léontine et lui sont les héros inattendus de cette histoire, roman de la naissance d'une amitié et de la création du chef-d'oeuvre qui révolutionna la sculpture.
Le grand récit d'une retraite homérique.
Le 15 septembre 1812, Napoléon entre dans Moscou. Dans la nuit, la ville s'embrase dans un océan de flammes. Après avoir longtemps espéré l'ouverture de négociations avec le tsar, la Grande Armée quitte la capitale ruinée le 19 octobre ; l'Empereur veut écraser l'armée russe et s'installer à Smolensk avant l'arrivée de l'hiver. Mais le froid et la neige sont en avance sur le calendrier. L'hiver russe surprend des troupes épuisées, sous-équipées, mal ravitaillées, embarrassées par leur butin, leurs blessés et leurs malades. La tragique retraite de Russie commence.
Michel Bernard raconte avec une rare maestria l'hallucinant voyage dans l'enfer blanc de la Grande Armée, en suivant l'itinéraire de onze hommes et une femme à travers la plaine enneigée, les collines verglacées, les forêts pétrifiées, au milieu des combats et du harcèlement des cosaques. Il raconte l'histoire de leur lutte quotidienne contre le froid extrême, le blizzard, la faim, la peur, le désespoir. Elle est comédienne ; ils sont officiers, sous-officiers ou soldats, diplomate (Caulaincourt), fonctionnaire et bientôt grand écrivain (Stendhal) ; ils se battent et avancent, passent monts et rivières, d'abord soutenus par le sens du devoir, puis par l'instinct de survie qui fait sauter cadres hiérarchiques, conventions sociales, et jusqu'aux repères moraux. Il n'y a plus d'armée, plus d'ami, mais le désir de s'en sortir, d'en finir avec une épreuve qui dépasse toutes les souffrances connues.
Napoléon est l'un de ces hommes. D'abord désorienté par l'évolution d'une campagne où rien ne s'est passé comme il l'escomptait, il s'efforce de sauver ce qui peut l'être quand s'annonce le désastre. Pour lui et son Empire, c'est le début de la fin ; pour les 20 000 survivants, vieillis, désabusés, l'âme marquée d'inguérissables blessures, " c'est encore la guerre et déjà, irrépressible, le temps du souvenir " (Michel Bernard).
"Lorsque Claude Monet, quelques mois avant sa disparition, confirma à l'État le don des Nymphéas, pour qu'ils soient installés à l'Orangerie selon ses indications, il y mit une ultime condition : l'achat un tableau peint soixante ans auparavant, Femmes au jardin, pour qu'il soit exposé au Louvre. À cette exigence et au choix de ce tableau, il ne donna aucun motif. Deux remords de Claude Monet raconte l'histoire d'amour et de mort qui, du flanc méditerranéen des Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, de l'Île-de-France à la Normandie, entre le siège de Paris en 1870 et la tragédie de la Grande Guerre, hanta le peintre jusqu'au bout."
Michel Bernard.
Le Bon Coeur est le roman d'une voix, celle d'une paysanne de dix-sept ans qui retint le royaume de France sur le bord de l'abîme, le sauva et en mourut. Elle changea le cours de l'Histoire en réveillant dans le coeur usé des hommes la force de croire et d'aimer.
"Quand Ravel leva la tête, il aperçut, à distance, debout dans l'entrée et sur les marches de l'escalier, une assistance muette. Elle ne bougeait ni n'applaudissait, dans l'espoir peut-être que le concert impromptu se prolongeât. Ils étaient ainsi quelques médecins, infirmiers et convalescents, que la musique, traversant portes et cloisons, avait un à un silencieusement rassemblés. Le pianiste joua encore la Mazurka en ré majeur, puis une pièce délicate et lente que personne n'identifia. Son doigt pressant la touche de la note ultime la fit longtemps résonner."
En mars 1916, peu après avoir achevé son Trio en la majeur, Maurice Ravel rejoint Bar-le-Duc, puis Verdun. Il a quarante et un ans. Engagé volontaire, conducteur d'ambulance, il est chargé de transporter jusqu'aux hôpitaux de campagne des hommes broyés par l'offensive allemande. Michel Bernard le saisit à ce tournant de sa vie, l'accompagne dans son difficile retour à la vie civile et montre comment, jusqu'à son dernier soupir, "l'énorme concerto du front" n'a cessé de résonner dans l'âme de Ravel.
"À trente-quatre ans, j'ai éprouvé de nouveau l'empoignade d'une lecture d'enfance. Elle a duré deux nuits. Je relisais, bouleversé, Ceux de 14. [...] M'apprêtant à écrire sur les paysages du Barrois et de la Woëvre, j'avais pensé recevoir d'une nouvelle lecture de Genevoix la bénéfique influence. Sa réputation de paysagiste était solide et l'on disait qu'il n'était pas seulement le meilleur peintre de la Loire, mais aussi de la nature meusienne. Je pense maintenant que la cause était plus profonde."
Les premiers Cent-Jours" Le 26 janvier 1814, à Châlons-sur-Marne, Napoléon prend la tête de l'armée pour repousser les coalisés qui ont passé le Rhin et occupent l'Alsace, la Lorraine et le nord de la Bourgogne. Il a soixante mille soldats, majoritairement jeunes et inexpérimentés, l'ennemi cinq fois plus. Alors que son entourage pense la défaite inéluctable, Napoléon guette, provoque, exploite les erreurs de ses adversaires et enchaîne une série de victoires qui rendent possible l'incroyable. Le nombre, finalement, l'abandon des maréchaux et la défection de Marmont donneront à l'événement son issue logique. Commencée sous les neiges de janvier en Champagne, achevée dans l'aigre printemps d'avril en Île-de-France, cette dernière campagne est l'histoire d'un homme au sommet de son génie que sa puissance abandonne. Le maître de guerre observe à la lorgnette les rues de Brienne où il a grandi et qu'il va canonner. Le chef d'État continue d'administrer dans le salon d'un château, une chambre d'auberge, un presbytère, au hasard des étapes, un empire en peau de chagrin. Le cavalier sous les intempéries, au milieu de ses maigres troupes, chemine à travers une région dévastée, une population violentée, hanté par le passé et les fantômes d'une grandeur perdue. À la fin, c'est un homme seul qui, retiré dans une pièce du château de Fontainebleau, la "maison des siècles', appelle la mort en s'empoisonnant. " (Michel Bernard)
Un grand récit crépusculaire porté par la plume d'un des meilleurs écrivains actuels.
Tout au long de sa carrière, Michel Bernard n'a cessé de poursuivre son exploration rigoureuse et passionnée de l'acte de danser. Il nous livre ici le fruit de ce travail, au travers d'un choix de textes - dont beaucoup inédits - qu'il a rassemblés autour de grands axes : l'exploration des différentes facettes de la corporéité dansante et l'examen des processus de création chorégraphique, puis de ceux de la réception et de la mémorisation du spectacle de danse. Le florilège se poursuit avec l'étude du travail de figures emblématiques, et s'achève par une analyse du statut de l'enseignement de la danse dans le système institutionnel français. Ainsi est retracé l'itinéraire d'une recherche autour de ce mot trompeur : le « corps ».
Les étapes de l'histoire de l'Australie depuis le temps où cette île accueillait les bagnards jusqu'à l'aube de l'an 2000 où ce pays devient peu à peu une puissance mondiale.
Mes Tours de France est le premier livre de Michel Bernard. Il nous tend ses pages comme un ami nous tend ses bras. On s'y régale. Il y a les souvenirs. Il y a quelques espérances personnelles jetées aux orties dans la bonne humeur. Il y a du plein-vent, d'enivrantes odeurs, du grand soleil. Il y a le goût des choses simples. Il y a le vélo et les regards mystiques dont on l'entoure. Il y a les coureurs cyclistes, ces êtres de chair et de sang qui brillent comme des astres. Il y a la langue d'un vrai écrivain. Sa sensibilité. La beauté, çà et là, emporte quelques victoires
A l'occasion du centenaire de la bataille de Verdun (février à décembre 1916), Michel Bernard raconte par les mots et l'image, et à travers les visages des soldats, ce moment unique dans l'histoire de France.Qu'est-ce que la France ? A cette question, Verdun apporte la plus bouleversante et la plus précise des réponses. Trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cents jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important, rapporté au paysage de Verdun, à cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en un instant, c'est vertigineux. Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance. Il s'est passé là quelque chose qui traverse le temps.
Visages de Verdun en dévoile l'âme par la conjugaison de photos inédites et d'un récit prenant.
En France, il y a désormais un ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Les universités relèveraient donc de l'enseignement supérieur. Mais que deviennent-elles ? Trois logiques au moins s'affrontent : la logique financière et organisationnelle, la logique administrative et la logique des finalités. Quelles sont nos options ? Restaurer l'université selon une forme ancienne devient impossible. La réformer devient insuffisant, c'est même une impasse. Certains veulent sa disparition. Enfin, d'autres craignent une destruction calculée. Pour l'auteur, il y a une cinquième voie. Dans cet ouvrage, il propose deux lectures : l'université au XXIe siècle et l'université pour le XXIe siècle. Cette seconde voie s'esquisse en référence à des finalités et en termes qualitatifs. La réflexion passe par Bachelard, Fourastié, Laborit et Edgar Morin, mais se met aussi à l'écoute des universitaires, étudiants, seniors et observateurs.
L'université au XXIe siècle continue plus ou moins de fonctionner, mais l'université pour le XXIe siècle, valorisant des finalités fondamentales, est à imaginer, à créer, à concrétiser. Dans le contexte actuel, la première ne peut globalement assumer la seconde. C'est ce que montrait l'ouvrage précédent, Quelle université pour le XXIe siècle ? Vient donc le temps de l'univers-cité. Mission publique, cette univers-cité ne peut, et pour un temps indéterminé, devenir service public. Il reste des chemins personnels et des activités collégiales avec des micro-chantiers, des relais, des oasis et une convergence de partage et de fonctionnement. Une démarche personnelle communautaire conçue et pétrie par, avec et pour la solidarité.
A l'occasion des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, ce beau livre sans équivalent conjugue un récit littéraire de la guerre à plus de cents photographies aériennes contemporaines et inédites des sites majeurs du conflit.
" Jamais des hommes n'auront été davantage l'un pour l'autre. Jamais, même par les liens du sang, de la ressemblance ou de la croyance, ils n'auront été autant de frères humains. C'est cette guerre de quatre ans, monotone, d'une ennuyeuse horreur, cet enfer industriel et terreux sans héros, sans autre couleur que le rouge brillant du sang, c'est cet événement que nous appelons la Grande Guerre. " Michel Bernard un million quatre cent mille Français ont été tués entre 1914 et 1918. La plupart sont tombés entre les dunes des Flandres et les sommets des Vosges. Les survivants y ont laissé une partie de leur vie et toute leur âme. C'est en leur souvenir que sera commémoré le centenaire du début du premier conflit mondial. C'est leur histoire que retarde ce livre. Mêlant récit littéraire et photographies aériennes contemporaines des sites majeurs du conflit, il pose un regard émouvant et original sur la Grande Guerre.Michel Bernard, haut fonctionnaire, a consacré une partie essentielle de son oeuvre littéraire à la Première Guerre mondiale vue par ses écrivains-combattants, notamment Maurice Genevoix. Il est l'auteur du très remarqué La tranchée de Calonne (2007), couronné par le prix Erckmann-Chatrian, de La Maison du docteur Laheurte (2009), prix Maurice Genevoix, du Corps de la France (2010), prix Erwan Bergot de l'armée de terre, et de Pour Genevoix (2011).
Cet ouvrage a une double visée : Selon Michel Bernard, le désir d'éduquer et le pouvoir qu'il invoque, trahit un impouvoir originaire et inéluctable découlant de cette trame historique : l'éducation n'est donc que simulation et a fortiori théâtralisation.
Après la destruction de toutes villes, au cours d'une fuite infinie à travers plaines, montagnes, déserts, océans, les personnages d'une horde en déroute s'incarnent dans les héros de différentes fuites historiques. Le délire d'une déambulation perpétuelle, d'une apocalypse sans cesse recommencée, est paradoxalement aussi délire de bâtisseur autant que fête - celle, ultime, du feu, des eaux.
Dans un contexte d'accélération des sollicitations et des tensions au quotidien, d'aspiration des salariés à retrouver sens et cohérence au travail, l'ouvrage propose au lecteur de repartir de ce qui dépend de lui dans son cadre professionnel : aménagement de l'espace, gestion du temps, gestion des sollicitations, des supérieurs, des collègues... Il montre que chacun a le pouvoir de modifier ses habitudes de travail en utilisant ses propres ressources. Il est conçu comme un parcours suivant des thèmes (psychologie positive, confiance, intuition...) et invite à la mise en pratique avec des exercices éprouvés en formation. Chaque chapitre s'ouvre sur une histoire vécue et se termine par une mise en application permettant d'expérimenter les conseils et outils livrés, dont le Plan d'efficacité professionnel sage (PEPS). Il intègre des méthodes qui permettent de retrouver intériorité et sérénité, telles la méditation de pleine conscience et la pratique de la cohérence cardiaque.
Entrer en recherche, c'est questionner, construire une problématique, une méthodologie, explorer un domaine, recueillir des données, les interpréter. C'est aussi s'autoriser à recueillir le doute, l'imprévu, être attentif à ce qui n'était pas envisagé, interroger ce qui est produit et être disponible pour le débat. Il faut sans cesse développer une pensée critique et créatrice. C'est un apprentissage en éthique, en valeurs, en regard, en écoute pour toute sa vie.
Découvrez l'univers du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale avec cette nouvelle édition revue et augmentée !
Michel Bernard, membre du corps d'élite de la gendarmerie nationale, revient sur l'ensemble de sa carrière et retrace par le détail ses missions au Pays Basque, à Ouvéa, en ex-Yougoslavie... Tout est décrit avec discernement, simplicité et humilité, sentiment étouffant de la peur, du devoir à accomplir. Blessures, disparition des frères d'armes, manque de moyens, dysfonctionnements d'ordre politique.
Dans un style précis, imagé, inventif, l'auteur nous fait découvrir les coulisses du « Groupe » : un univers de camaraderie où les actions spectaculaires se succèdent sans relâche, où courage, abnégation et respect de la vie sont les valeurs fondamentales. Michel Bernard se révèle un tempérament atypique et attachant. Plein d'humour et de curiosité, il a le goût de la liberté et de la beauté des choses du monde.
GIGN, le temps d'un secret est le témoignage d'un « gendarme pas comme les autres », un homme d'action et de réflexion, un chevalier des temps modernes.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"Au fil des pages et des "campagnes" se dessinent les fêlures sous l'uniforme, jusqu'à la cassure. [...] [L'auteur] nous fait justement pénétrer dans le combat grâce à une belle plume." - Éric Pelletier, L'Express
"Émouvant, touchant, captivant. Se lit comme un roman. Michel Bernard rend un hommage à ces hommes de l'ombre, ce "groupe", uni et solidaire, qui veille sur notre sécurité." - Critiques libres
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après sept années passées au sein de l'Escadron Parachutiste de la Gendarmerie Nationale (EPIGN), Michel Bernard intègre le GIGN, où il restera plus de onze ans. Il est aujourd'hui responsable de missions de sécurité au sein d'une grande entreprise privée.
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Contribution à l'étude du roman historique, ce livre interroge les concepts d'Histoire (passé et discours sur le passé) et de roman (histoire, récit de fiction), en faisant appel au concept médiateur de mythe. Le roman de la Vendée et de la chouannerie met en jeu les notions de révolution (révolution-mutation, révolution-rotation), d'évolution et de contre-révolution, dans un XIXe siècle ponctué de soulèvements populaires et de réactions - le roman historique restant bien sûr tributaire de son histoire contemporaine. Centré sur un moment de l'histoire exclu, à en croire les romanciers, de l'historiographie, il élabore, sur la page blanche des écrits officiels, un mythe romanesque, à deux composantes : l'une ethnologique, puisque le Vendéen, et surtout le Chouan, font figure de sauvages au sein du monde moderne, l'autre proprement historique, les insurgés donnant lieu à des interprétations divergentes et idéologiquement tendues de l'histoire (comme passé et plus généralement comme devenir), ainsi que de la pratique discursive la mieux à même de re-présenter cette histoire. Si, pour Balzac, Hugo et Barbey d'Aurevilly, Vendée et chouannerie apparaissent comme l'autre refoulé de la culture post-révolutionnaire, aujourd'hui l'histoire a découvert l'intérêt du minoritaire et du marginal, et la théorie littéraire l'importance de l'altérité et de l'altération dans la constitution de l'identité textuelle : les analyses du Chouan romanesque s'inscrivent dans ces préoccupations.
Les préjugés défavorables des premiers explorateurs ne permettaient sans doute pas d'envisager une rapide implantation commerciale en Australie, mais leur déception ouvre des perspectives pour une Angleterre angoissée par la hausse, réelle ou supposée, de sa criminalité. C'est donc contraints et forcés, sans idéal de liberté, à l'opposé du rêve porteur qui avait présidé au départ du Mayflower pour les côtes d'Amérique, que les convicts de la Première flotte, condamnés à l'exil au lieu d'être condamnés à mort, vont participer, contre leur gré, à une colonisation qui se donne pour but de les faire renaître à la vertu.
A chaque apparition d'une nouvelle technique de communication, l'espoir naît de pouvoir mieux résoudre les problèmes d'accès au savoir. L'ingénierie éducative s'est évertuée à rendre le contenu des programmes éducatifs de plus en plus attractifs sous une forme accessible. Après les échecs, comparativement aux prévisions mirobolantes, de l'enseignement par correspondance, de la télévision éducative et du multimédia éducatif, qu'en est-il du e-learning ? Après une revue du phénomène du e-learning, 2 usages des TIC dans l'enseignement sont analysés.