Tout le monde nous entretient de choses vitales. À pleine tribune, et de manière parfois tonitruante, on veut nous convaincre, nous séduire, nous vendre des idées, des babioles ou des attitudes, et nous persuader que ces soucis-là sont le coeur de notre vie. Ici, vous ne trouverez que des trucs inutiles, des réflexions lancées comme des balles dans l'espace à propos de notre vie au quotidien, une vie où nous poursuivons des objectifs élevés et très nobles, mais aussi une vie parsemée de gestes anodins, de banalités, de broutilles, d'insignifiances essentielles : quelques riens. Et la somme de tous ces détails signe toutefois avec éclat notre présence et notre ferveur, installées dans une durée évidemment comique. Devant ces chroniques, vous allez probablement rire un peu, sourire, réfléchir, m'en vouloir, regarder dehors - je vous le souhaite en tout cas. Et écrire aussi, peut-être. Si une écriture peut faire en sorte qu'une autre écriture se mette en branle, ce sera magique.
- Jean Pierre Girard
On parle rarement, dans un livre, à la fois de l'accompagnement d'un mourant, de la signification des mots « Papa » et « Maman » dans la bouche d'un enfant et de la désespérante minceur du papier Q dans les établissements publics. En abordant ces sujets et bien d'autres, Jean Pierre Girard nous invite à prendre le temps de regarder « cet essentiel très visible pour les yeux ». Usant de la grande qualité d'écriture qu'on lui connaît, avec humeur et humour, souvent étonnant, parfois déroutant, Girard nous offre ici un regard discret sur ce qu'il peut percevoir de l'existence.
Si l'on a dit de Jean Pierre Girard qu'il possède l'une des voix les plus fortes de sa génération, c'est en raison du dynamisme de sa prose, de sa capacité à tracer le terrain sur lequel sont littéralement jetés les personnages. En effet voilà bien une écriture qui s'impose, fouille, qui tranche dans la matière, heurte, qui bat, comme on dit du pouls. Sitôt qu'on est convaincu d'être en Amérique, qu'on a reconnu le bitume de la ville et de la route, la prose de Girard choisit d'être ailleurs, ne donnant aux choses un contour précis que pour mieux les soustraire à l'univers objectif et les insérer dans le champ de pensée de ses personnages. Nouvelliste, romancier, essayiste, Jean Pierre Girard a été lauréat du prix Adrienne-Choquette de la nouvelle pour son premier livre, Silences.
Littéralement grandiose, ce que Jean Pierre Girard nous donne à lire dans les yeux de la femme aimée. L'inventeur de personnages formidables, mais ordinaires, les laisse vivre sous l'emprise du regard. Émouvants, ils sont nimbés de bleu, ou d'une aura marine, lavande ou nuit étoilée. Dans un paysage de bord de mer, l'enfant se dresse telle une géante, le vieux clown triste s'avachit. Tout-puissant, l'oeil ne condamne jamais, il reconnaît : peur, lâcheté, ignorance, trahison, des traces écrites, bien lisibles. Longuement, il se penche sur l'amour, celui qui rend les femmes fortes et les hommes faibles, et vice versa. La quête, la mort, la jeunesse, le rêve, voire l'utopie, le fascinent. Voici une prose d'exception pour lecteurs consentants.
J'espère que tout sera bleu, d'abord paru aux éditions Québec Amérique, s'enrichit pour cette édition de poche de deux nouvelles inédites.
Chroniques légères, nouvelles ironiques, récits spirituels et portraits cocasses : vous trouverez dans ce recueil tout ce qui fait le charme de Pierre Girard. Sous sa plume à la fois satirique, raffinée et fantaisiste, l'expérience la plus ordinaire devient soudain féérique et merveilleuse. Par son ton unique et son imagination singulière, cet écrivain discret est une des figures les plus attachantes de la littérature romande du xxe siècle.
Publiés dans la collection « Poche Suisse » de L'Âge d'Homme en 1982, ces récits sont accompagnés dans cette nouvelle édition d'une préface de Françoise Fornerod, auteure de nombreuses études sur la littérature romande.
Pierre Girard est né et mort à Genève (1892-1956). Après des études interrompues et une brève carrière d'agent de change, il entre en littérature avec La flamme au soleil, un recueil de poèmes paru en 1915 à l'enseigne des Cahiers vaudois. Poète, nouvelliste et romancier, il est également l'auteur de nombreux billets publiés dans différents journaux. Il a reçu le Grand Prix de Littérature de la Ville de Genève en 1951.
Ce manuel s’adresse aux étudiants du supérieur dès la première année de Licence, aux débutants en phonétique ainsi qu’à ceux préparant les concours du CAPES et de l’Agrégation d’anglais. Il est également adapté à tous les anglicistes de niveau intermédiaire souhaitant approfondir et enrichir leur culture et leur pratique de l’anglais oral.Complet, il permet d’acquérir de façon progressive les concepts et les principes nécessaires à la maîtrise de la transcription phonétique de l’anglais en associant pratique raisonnée et approche authentique de l’oralité de l’anglais avec des fichiers audio. À découvrir :* 20 chapitres proposant systématiquement une partie cours avec de nombreux exemples et une partie exercices* près de 80 exercices corrigésLe plus :23 fichiers audio à télécharger gratuitement sur le site des éditions Ellipses.
Cet ouvrage complet ambitionne de rassembler et mettre à la disposition des lecteurs un ensemble de connaissances autour de la plongée (à l’exclusion de la pédagogie, non abordée dans cet ouvrage). À titre d’exemples, il développe : les questions de météo, de responsabilité, de dimensions humaines, de processus, de risques…Ce manuel est présenté sous forme de courts chapitres permettant de l’aborder à discrétion par le lecteur afin d’en faire aussi une clé de réponse à ses interrogations du moment.
" Ce devait être un coup fatal. Tumeur d'une corde vocale : le cancer du fumeur, moi qui n'ai jamais fumé. Un premier combat puis la récidive. Quatre mois à vivre. Ablation du larynx, parole en charpie, sortie de piste annoncée.
Pour un entraîneur professionnel de basket-ball, c'est la mort du métier. Je me suis rebellé une fois. Je me suis rebellé deux fois. Et avec moi les joueurs, le club de Le Portel, cette petite ville du Pas-de-Calais qui a la même rage de résister, de vivre.
Je vais vous raconter un combat pied à pied, une mobilisation générale qui dépasse la saga sportive. Tous rassemblés autour d'une seule voix. Ma voix retrouvée. "
Éric Girard
Éric Girard, 51 ans, est entraîneur professionnel de basketball. Il a dirigé quelques-unes des plus grandes équipes françaises – Cholet, Strasbourg, Limoges – et a remporté notamment le titre de champion de France et deux Coupes de France. Élu coach de l'année 2005, Éric Girard est aujourd'hui l'entraîneur de Le Portel, avec lequel il réalise des miracles...
Pierre Ballester, journaliste de sport et d'investigation, est l'auteur de nombreux livres à succès, notamment Rugby à charges (La Martinière, 2015).
Avoir un animal de compagnie, c'est bien; en avoir un qui soit unique, c'est encore plus chouette!
Un mammouth ce sera, pour notre jeune ami! Mais... comment prend-on soin d'un mammouth? Quels jeux préfère-t-il? Et où dort-il? Tourne la page, il te raconte tout!
Grâce à cet album narré et animé, petits et grands seront transportés par cette amitié des plus surprenantes. Une histoire drôle et colorée à lire, à écouter et à regarder.
A mon ami Alexandre C. Notre Italie à nous, c'est la Provence. Elle aussi a ses monuments romains, sa langue harmonieuse, son clair soleil. Le soleil ! c'est le magicien de ces contrées ; c'est lui qui fait chanter la cigale dans les sillons, et qui jette des perles sur la crête des vagues ; c'est lui qui, à son lever, tend une frange de pourpre au bord du toit des plus humbles chaumières. Les facilités de la vie moderne nous permettent d'avoir chez nous les fruits de l'Espagne, les vins de Samcs et de Sicile, les porcelaines du Japon, les fleurs des tropiques.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
La revue Cap-aux-Diamants présente un numéro d'automne sur le thème des coopératives et des mutuelles. Ces entreprises, possédées par leurs membres, occupent depuis longtemps une place importante dans le paysage économique québécois. Elles se distinguent par leur valeur d'entraide et de solidarité. On en retrouve dans tous les secteurs, de la finance aux assurances, en passant par l'agroalimentaire. Au sommaire du numéro : Jean-Pierre Girard et Marcel Arteau abordent la longue tradition du développement collectif; Peter C. Bischoff discute des premières sociétés de secours mutuels canadiennes-françaises montréalaises; Martin Petitclerc présente Parent, Lanctôt et Helbronner, trois figures de l'économie sociale au XIXe siècle; Pierre-Olivier Maheux dresse un portrait des débuts des caisses populaires; Jacques Saint-Pierre invite à faire un détour par les coopératives agricoles; Louis Favreau et Lucie Fréchette relatent l'expérience de SOCODEVI et enfin Pierre Poulin s'intéresse à Georges-Henri Lévesque et le mouvement coopératif, puis parle, dans un second article, du partage de l'expertise coopérative à l'étranger.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Pour la nouvelle contemporaine, les espaces intermédiaires sont des lieux de prédilection, provoquant une tension entre le départ et l'arrivée, entre le familier et l'étranger. Le thème « Jardin » de ce numéro actualise cette situation que préconise la prose narrative brève. Qu'il soit chaos ou désordre, fleuri ou jauni, concret ou symbolique, le jardin est ici l'espace multiple de toutes les projections où germinent les désirs, les émotions et les métaphores. Il représente l'entrée dans un paradis redécouvert ou la sortie dans un enfer et prépare ainsi une chute positive ou négative. Mais, au final, dans ce numéro à l'odeur de rose et de lavande, les douze nouvelliers sont tous jardiniers. Avec les contributions de Hugues Corriveau, Jean-Simon Desrochers, Fannie Langlois et Audrée Wilhelmy, entre autres.
La dernière Rencontre québécoise internationale des écrivains, dont Les écrits publient la conférence et l'allocution inaugurales, prononcées respectivement par Suzanne Jacob et André Roy, avait pour titre Éros et ses fictions. Fiction érotique devient érotique de la fiction où l'imagination amoureuse et la créativité propre au désir font un avec l'inventivité verbale. C'est ce dont témoigne tout le numéro, notamment dans les fictions sexuées de Jean Pierre Girard et Jacques Abeille, les essais sur l'amour de Bertrand Leclair et Yannick Haenel, et les poèmes de Gilles Cyr, Hélène Dorion, Benoît Jutras et plusieurs autres. L'oeuvre peinte et sculptée de Garen Bedrossian accompagne les textes de ce numéro.
Les écrits fêtent cette année leurs soixante ans. Cet anniversaire sera l'occasion de réitérer leur engagement envers les traditions et leur volonté farouche d'innovations, et ce en favorisant notamment la rencontre de jeunes auteurs et d'écrivains reconnus dans le but de mettre en lumière les passages d'une génération à l'autre. Honorant ce principe, le présent numéro réunit de jeunes poètes comme Nicholas Giguère, Guillaume Asselin, Frédéric Marcotte, Tanka G. Tremblay et des écrivains de renoms encore jeunes, comme Emmanuel Kattan et Elke de Rijcke, ou déjà riches d'une longue carrière, comme Normand de Bellefeuille, Monique Deland, Jean Pierre Girard, Hugues Corriveau, Jean Désy, et plusieurs autres. Ce numéro souligne aussi le quart de siècle de la `Pataphysique et met à l'honneur les oeuvres picturales d'Osvaldo Ramirez Castillo, entre autres.