Comme la lucarne qui interpelle notre oeil pour qu'il s'y accolle, ou telle une pleine lune que l'on fixerait avec fascination, l'illustration en couverture de ce numéro nous invite à découvrir les « 30 films à ne pas manquer cet automne ». Paru tout juste en amont du FNC, ce numéro spécial nous suggère de porter notre attention sur des oeuvres fortes, témoins de civilisations en déliquescence comme Only Lovers Left Alive (Jim Jarmusch), Histoire de ma mort (Albert Serra) ou encore Les rencontre d'après-minuit (Yann Gonzalez), Norte, la fin de l'histoire (Lav Diaz) et Le démantèlement (Sébastien Pilote). Cette parution compte aussi quelques pages consacrées au dernier Festival de Cannes ainsi qu'un DVD présentant Paysage sous les paupières, premier long métrage de Lucie Lambert.
Premier numéro de son nouveau format, entre le livre et la revue, cette édition estivale de 24 images consacre un riche dossier au cinéma de 1968. C'est l'occasion pour les collaborateur.trice.s. de la revue d'envisager les événements de 68, dont le fameux mois de Mai, dans un spectre plus large que celui du cinéma français, dont la contribution n'en reste pas moins mémorable. C'est donc sur les réalisatrices cubaines, les collectifs japonais, les étudiants mexicains, les cinéastes québécois, les documentaristes américains et les cinématographies de l'Europe de l'Est que se braquent les projecteurs des auteur.trice.s. Le dossier est agrémenté d'une liste de 68 films, des années 1960 à aujourd'hui, qui semblaient refléter le mieux les bouleversements vécus par le cinéma durant les années 60 et après. Tous sont porteurs de l'esprit contestataire, révolté et subversif au coeur de Mai 68. Le numéro est complété par les chroniques : jeu vidéo et cinéma, recension d'écrit, série télé, et autres critiques de sorties récentes.
« Auteurs vampirisés par le cinéma, films obsédés par la littérature, cinéastes/écrivains, écrivains/cinéastes, ce ne sont que quelques pistes abordées dans ce numéro... » En effet, le numéro d'hiver de la revue 24 images propose un dossier aux multiples angles et prises de vues, sur les affinités entre le cinéma et la littérature, loin d'une simple compilation de cas de figure d'adaptations plus ou moins heureuses. De l'influence de la littérature sur les cinéastes et vice-versa, aux auteurs jugés inadaptables ou trop adaptés, les collaborateurs et collaboratrices de 24 images donnent à réfléchir et présentent du même pas un index de 40 adaptations à (re)découvrir. Retrouvez aussi au sommaire, la série Sharp Objects, le jeu vidéo The Sexy Brutale dérivé du même concept que Le jour de la marmotte, une recension de Décadrages de Robert Lévesque et plusieurs commentaires critiques de films récemment sortis.
C'est au cinéma des années 2010 que la revue 24 images consacre le dossier thématique de son numéro d'hiver. Dans cette rétrospective, il est question de la place de plus en plus grande du numérique, d'un bilan de 10 ans de festivals, de la mutation du cinéma d'animation, d'un retour en force de l'interstellaire, de la nouvelle scène indépendante torontoise, de cinéma chinois et de cinéma de genre. Pour ce numéro, plutôt qu'un index de films incontournables, les collaborateurs et collaboratrices vous proposent quatre avenues, soit la décennie vue par 10 cinéastes, les découvertes, les plans subjectivement mémorables et les fulgurances, soit 27 films étonnants, testaments, imprévisibles ou qui auront su marquer l'époque. Aussi au sommaire, des points de vue sur The Twentieth Century de Matthew Rankin, The Irishman de Martin Scorsese, Antigone de Sophie Deraspe, The Lighthouse de Robert Eggers et Wilcox de Denis Côté, entre autres.
Délaissant l'univers des dystopies de son numéro apocalyptique de décembre dernier, 24 images s'intéresse maintenant aux utopies, cherchant ses traces dans une ère où elles semblent avoir à peu près disparues de nos sociétés. Le 7e art ayant toujours été un espace d'exploration propice à leur mise en scène, ce numéro fouille et trouve les micro-utopies présentes dans le cinéma d'hier et d'aujourd'hui. Un dossier fascinant réunissant les textes de Marie-Claude Loiselle, Robert Daudelin, Jacques Kermabon et Marc Mercier, ainsi qu'un entretien avec Thérèse Clerc, utopiste militante qui illumine le film Les invisibles de Sébastien Lifshitz. Un autre entretien, celui avec Simon Galiero, auteur de La mise à l'aveugle, ouvre la section du Bilan Québécois 2012 et Bruno Dequen analyse la portée des paroles d'un certain M. Guzzo sur le cinéma québécois et ses spectateurs.