«Toutes les histoires d'Aude sont faites de silences, de retenue, de non-dits. [...] Par le biais du quotidien, d'une fleur, d'un objet, d'un regard, le lecteur touche alors au plus grand, à l'immensité.»
Pascale Navarro, Voir
«On ne rencontre pas souvent, au Québec, une écriture de cette qualité.»
Gilles Marcotte, L'Actualité
«Cet imperceptible mouvement, à la fois dans sa qualité de présentation matérielle et dans la densité, la simplicité et l'évocation de l'oeuvre que ce bel objet protège, constitue certainement une pierre angulaire de la littérature québécoise actuelle.»
René Audet, Québec français
Écriture et projet convergent ici superbement. [...] La vie, dit-on, c'est ce qui se passe pendant qu'on s'occupe à autre chose. Aude le confirme. Admirablement. Et on refuse de s'occuper d'autre chose. Laurent Laplante, Nuit blanche
« La grande fille qui avait tout ensoleillé s'est peu à peu éteinte, mais sans mourir vraiment, enfermée dans un bloc de silence. Sous ses jolies robes de coton brodées de nids-d'abeilles, elle brûlait vive. Son corps se tordait de douleur, se roulait par terre. Sa bouche se déformait sous les cris, mais personne n'entendait ou ne voulait entendre. Il fallait la calmer. Lui coudre les lèvres. Incendier sa mémoire. La rendre inopérante. »
Éclats de lieux ouvre sur la nouvelle « Les fileuses ». Depuis des siècles, trois femmes président à la destinée humaine. Elles filent, dévident et coupent la fibre soyeuse de la vie dont elles font don aux hommes. Elles veillent ainsi à l'harmonie du monde. Or, elles viennent de décider que cela n'en valait plus la peine. Dehors, la folie des hommes a dépassé toutes les limites du fanatisme, de la cupidité, de la barbarie et de l'indifférence.
Les trois fileuses ont une vision d'ensemble, « d'en haut », sur ce qui se passe « en bas » dans les sociétés et dans le coeur des humains. Les autres nouvelles du recueil nous plongent justement en bas, sur le terrain, dans ce monde en plein chaos. Elles nous font pénétrer dans l'intimité de ce qui s'y vit en divers lieux de la planète. Certains sont marqués par la guerre, l'instabilité sociale, le totalitarisme. D'autres lieux sont en apparence paisibles et sécurisants, mais la vie y implose aussi chaque jour, minée par une violence silencieuse et privée. Pourtant, on fait tout pour y rester debout, digne.
À la fin de la saison 6, nous avons laissé Sauveur et Louise dans l'attente de leur futur enfant. Gabin, revenu pour les vacances de Noël, semble amoureux d'Alice, la fille de Louise. Grégoire, un petit orphelin de 4 ans dont la mamie vient d'être opérée du coeur, est provisoirement chez Sauveur et il aimerait bien ne jamais quitter le 12, rue des Murlins. Lazare, le fils de Sauveur, est devenu végétarien, tandis que Paul, le fils de Louise, expérimente la cigarette et la vodka. Ils sont dans la même classe de 5e. Quand la saison 6 s'achève, nous sommes en décembre 2018. Il ne vous aura pas échappé que depuis il nous est arrivé « un truc de ouf », comme diraient les jeunes patients de Sauveur. Il paraissait difficile, voire impossible, de reprendre la plume sans en tenir compte. Sauveur serait trop loin de nous, alors qu'il a été pour nous un compagnon de route. Nous sommes donc au mois de novembre 2021, presque trois ans plus tard, et bien des choses se sont passées au 12, rue des Murlins...
Au numéro 12 de la rue des Murlins, à Orléans, vit Sauveur Saint-Yves, un psychologue antillais de 40 ans, 1,90 mètre pour 80 kilos.
Côté jardin, il mène sa vie privée avec son fils Lazare de 9 ans et il a quelque espoir de reconstruire une famille avec Louise Rocheteau et ses deux enfants.
Côté ville, Sauveur reçoit ses patients. Parmi eux : Ella Kuypens, 13 ans, qui se travestit en garçon et chante Sans contrefaçon, de Mylène Farmer, devant son miroir, Blandine Carré, 12 ans, qui se shoote aux bonbons Haribo et fait un tabac sur YouTube avec ses vidéos de poupées Pullip, Gabin Poupard, 17 ans, qui est Elfe de la Nuit dans World of Warcraft et qui squatte le grenier de son psy dans le civil, Samuel Cahen, 16 ans, qui ne se lave plus mais s'étonne de collectionner les râteaux avec les filles, ou encore Alex et Charlie qui, comme leurs prénoms ne l'indiquent pas, sont deux jeunes femmes souhaitant avoir ensemble un bébé... Décidément, les humains sont de drôles de gens.
Au numéro 12 de la rue des Murlins, à Orléans, vit Sauveur Saint-Yves, un psychologue antillais de 40 ans, 1,90 mètre pour 80 kilos.
Dans son cabinet de thérapeute, Sauveur reçoit des cas étranges, comme ce monsieur Kermartin qui pense que ses voisins du dessus ont installé une caméra de vidéosurveillance dans le plafond de sa chambre à coucher, ou comme Gervaise Germain, qui s'interdit de prononcer le son « mal » de crainte qu'il ne lui arrive un MALheur.
Mais Sauveur reçoit surtout la souffrance ordinaire des enfants et des adolescents : Maïlys, 4 ans, qui se tape la tête contre les murs pour attirer l'attention de ses parents, Ella, 13 ans, cyberharcelée par ses camarades de classe, Gabin, 17 ans, qui ne va plus au lycée depuis qu'il passe ses nuits dans World of Warcraft, Margaux, 15 ans, qui en est à sa deuxième tentative de suicide, ou sa soeur, Blandine, 12 ans, que son père aimerait mettre sous Ritaline pour la « calmer »...
Sauveur peut-il les sauver ? Il n'a que le pouvoir de la parole. Il ne croit pas au Père Noël, mais il croit en l'être humain.
Jean, major de promo et interne à l'hôpital, doit faire un stage en soins gynécologiques aux côtés du docteur Karma. Mais elle veut faire de la chirurgie, et non écouter des femmes parler d'elles-mêmes et de leur corps ! Elle se désespère de passer son temps auprès de ce médecin qui privilégie l'écoute à la technique. Contraception, maternité, violences conjugales, avortements... de consultations en témoignages, Jean pourrait bien pourtant changer sa vision de la médecine. Une adaptation sensible et puissante du roman culte de Martin Winckler.
« Chacun de nos actes a trois motivations, celle qu'on avoue aux autres, celle qu'on n'avoue qu'à soi, celle qu'on ne s'avoue même pas. » Marie-Aude Murail, dans cette saison 5, va nous le prouver ! Deux années ont passé depuis la saison 4, et pendant ce temps, que sont devenus Blandine et Margaux Carré, Samuel Cahen, Lionel et Maïlys, Ella-Elliot, Frédérique Jovanovic ? Et la famille recomposée de Sauveur ? Et puis, comme à chaque saison, de nouveaux personnages vont faire leur entrée, Louane et ses animaux de soutien émotionnel, Madame Tapin qui, à 81 ans découvre le féminisme... Une nouvelle fois, le cabinet de consultation de monsieur Saint-Yves nous ouvre ses portes.
Je me garde une marge de surprise dans l'écriture de mes romans. Sauveur laisse ses patients raconter des histoires qui ne sont pas celles que le lecteur attend. Ni moi non plus. En ouvrant la porte de la salle d'attente, je ne savais pas ce que contenait le gros sac en skaï que madame Naciri serre précieusement contre son coeur. Je ne me doutais pas que Jean-Jacques, l'hikikomori de 23 ans, finirait par sortir de sa chambre pour aller dans un café- philo, je ne pensais pas qu'Ella-Elliot, mon apprenti écrivain, mi-fille, mi-garçon, finirait par tant me ressembler. C'est tout le plaisir qu'il y a d'être à l'écoute... de ses personnages. Quant à Sauveur, j'ignorais ce qu'il adviendrait de sa vie privée. J'ai hésité comme lui-même, faisant avec Louise deux pas en avant, un pas en arrière. Peut-on parier sur un nouvel amour et reconstruire une famille après un drame intime ?
Les recherches et les découvertes pour une vie plus heureuse et qui a du sens.
Des copains de lycée se retrouvent à un mariage vingt ans après
le bac. Chacun a pris une route différente et chacun a son idée sur
le bonheur. Pour Djalil, c'est la réussite financière et professionnelle.
Pour Damien, qui se voit comme un loser, il est impossible
de l'atteindre. Sonia, quant à elle, pense que c'est une escroquerie
inventée par les puissants pour détourner des vrais problèmes.
Rebecca est de la fête. Elle connaît scientifiquement la question.
Chercheure à l'université, elle étudie ce qui rend les humains heureux.
Elle va passer du temps avec chacun, montrer à ses amis que
le bonheur n'est pas toujours là où l'on croit, et, surtout, qu'ils ont
en eux les clés pour donner plus de sens à leur existence et agir.
Si vous souhaitez vivre mieux, en harmonie avec vous-même
et avec les autres, loin des bonheurs factices, dans un monde
secoué par de nombreuses crises, alors cette BD est pour vous :
vous risquez d'y découvrir deux ou trois choses qui pourraient
bien changer votre vie...
Amalia est au bord du burn-out. Dans sa famille, où elle s'occupe de sa fille Lili, 4 ans et subit sa belle-fille Nora, 17 ans, ça crie et ça claque les portes, sans répit. Dans l'entreprise où elle est coach, on parle rentabilité, process', elle perd le sens de ce qu'elle fait. Dans les campagnes alentours, elle voit la terre épuisée par la pollution et à la radio, les nouvelles du monde sont loin d'être rassérénantes. Alors Amalia fatigue et s'épuise, Amalia craque.
Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigu de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.
Ils sont frère et soeurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu'on ne les séparerait pas. Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier: surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier: les adultes oublient tout le temps qu'elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, cheveux blonds, ravissante. La petite fille que tout le monde rêve d'avoir. Signe particulier: fait vivre des histoires d'amour torrides à ses Barbie. Ils n'ont aucune envie de confier leur sort à la première assistante sociale venue. Leur objectif est de quitter le foyer où on les a placés et de se trouver une famille. À cette heure, deux personnes pourraient vouloir les adopter. Pour de bonnes raisons. Mais aussi pour de mauvaises. L'une n'est pas très sympathique, l'autre est irresponsable, et... Ah, oui! ces deux personnes se détestent.
Charity est une fille. Une petite fille. Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d'échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde.
Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l'église, à la rigueur. Les adultes qui l'entourent ne font pas attention à elle, ses petites soeurs sont mortes. Alors Charity se réfugie au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas devenir folle d'ennui, ou folle tout court, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige, avec l'espoir qu'un jour quelque chose va lui arriver...
Vous avez de 6 à 9 ans, vous voulez réussir dans la vie et vous savez qu'il faut pour cela apprendre les langues étrangères. Mais vous ne voulez pas trop vous fatiguer. Alors lisez cette histoire, rencontrez Jean-Charles qui a pu, le même été, apprendre le hollandais, se faire dispenser de devoirs de vacances, se couvrir de gloire et jouer un bon tour à son papa.
Roumaine de naissance, française de plume, la princesse Bibesco (1886-1973), l'un des auteurs les plus lus de l'entre-deux-guerres, rivale de Colette et Anna de Noailles, admirée de Marcel Proust, Rainer Maria Rilke et Paul Claudel, fut un personnage flamboyant. Elle traversa le vingtième siècle en ne laissant jamais personne indifférent sur son sillage.
Son originalité séduisait ou agaçait. Jet-setteuse avant l'heure, elle fut une insatiable voyageuse de l'Orient-Express, une intrépide pionnière des airs à bord des premiers avions. Grande séductrice, sa poursuite de l'amour fut passionnée et désenchantée, du roi Alphonse XIII à Henry de Jouvenel. Diplomate de l'ombre, elle fut l'intime de ceux qui font l'Histoire, intriguant subtilement et dangereusement pour défendre les intérêts de son pays et la paix en Europe.
Marthe Bibesco a tout vécu, les tragédies de son siècle, les drames intimes et les trahisons, la célébrité, le luxe inouï et l'exil désargenté à Paris à partir de 1945. Pendant onze ans, elle a été séparée de sa fille unique, enfermée en Roumanie communiste. Jamais elle ne s'est résignée.
Aude Terray est allée sur ses traces en Roumanie, à Londres et à Paris. Elle nous livre un portrait intime d'une femme incandescente et complexe.
Le Havre, son port, ses docks et ses trafics en tous genres. Y a t-il un lien entre la cocaïne découverte dans le container d'un négociant de café et la disparition d'un jeune docker aux mains tatouées ? Le capitaine de police Augustin Maupetit en est persuadé. Mais comment pourrait-il enquêter alors qu'il est cloué en fauteuil roulant et cloîtré dans son appartement ? Le policier teigneux va devoir compter sur son entourage. Sa voisine de palier, Angie Tourniquet, 12 ans, se révèle une parfaite coéquipière. Il y aussi Thérèse, la tante médium qui joue du pendule comme personne, Capitaine, un chien renifleur dont la tête a été mise à prix par les narcotrafiquants, Alice Verne, la jeune commissaire. A eux les jambes, à Augustin la tête. Mais voilà qu'un drôle de virus venu de Chine se répand dans le pays, le président Macron s'apprête à faire une allocution télévisée. On parle d'un grand confinement... Comment mener l'enquête au temps du Covid ?
Louis Feyrières doit faire un stage d'une semaine, comme tous les élèves de troisième. Où ? Il n'en sait rien. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'aime pas l'école et qu'il ne se sent bon à rien. « J'ai ma coiffeuse qui prend des apprentis, dit Bonne-Maman, lors d'un repas de famille. Stagiaire, c'est presque pareil. » Coiffeur ? C'est pour les ratés, les analphabètes, décrète M. Feyrières qui, lui, est chirurgien. Louis se tait. Souvent. Mais il observe. Tout le temps. Comme il n'a rien trouvé d'autre, il entre comme stagiaire chez Maïté Coiffure. Et le voilà qui se découvre ponctuel, travailleur, entreprenant, doué ! L'atmosphère de fièvre joyeuse, les conversations avec les clientes, les odeurs des laques et des colorants, le carillon de la porte, les petits soucis et les grands drames de Mme Maïté, Fifi, Clara et Garance, tout l'attire au salon. Il s'y sent bien, chez lui. Dès le deuxième jour, Louis sait qu'il aura envie de rester plus d'une semaine chez Maïté Coiffure. Même si son père s'y oppose.
Voyager à travers l'Egypte des millénaires anciens en regardant les temples, les pyramides, les villes tels qu'ils furent au temps de leur splendeur, devient un rêve accessible. Grâce au talent de Jean-Claude Golvin, l'aquarelle nous restitue la vie au temps des pharaons. Ce guide unique permet d'appréhender clairement les sites anciens.
L'espionne
Romarine a un rêve : plus tard, elle sera espionne ! Ça tombe bien, son quotidien fourmille de mystères à éclaircir : comment convaincre sa soeur Boubouillasse d'arrêter de fumer ? Qui est la jeune fille aperçue dans la chambre de Noël, son grand frère ? Pour le savoir, Romarine va devoir ruser !
L'espionne fonde son club
En classe, Romarine a fondé un club d'espionnage avec ses cinq amoureux. Leur première mission : découvrir le prénom de madame Maillard, la maîtresse ! Romarine met tout en oeuvre pour le savoir avant Angelo, le nouveau, son ennemi juré...
L'espionne joue à l'espion
Romarine est persuadée que ses nouveaux voisins cachent quelque chose de suspect. Avec son club, elle commence l'enquête dans l'escalier, mais sa voisine la prend pour un garçon et l'invite à rendre visite à son fils ! Romarine joue le jeu, mais, attention, ce n'est pas facile de se faire passer pour quelqu'un d'autre. Les quiproquos s'enchaînent.
DANS LA COUR, j'ai rassemblé Emmanuel, Mehdi, Grégory n°1 et Grégory n°2. J'ai dit :
- On va faire du contre-espionnage.
Angelo a ajouté :
- On va espionner les espions qui nous espionnent.
Lui je ne l'avais pas rassemblé. Il est venu tout seul.
À l'école, le club d'espionnage de Romarine se réunit à chaque récré près des cabinets. C'est le meilleur endroit pour inventer des missions ultra-secrètes : les CM2 sont-ils de dangereux Envahisseurs de la planète Gueugueu ? Comment mesurer le QI de Lucien, le petit nouveau surdoué ?
Quand il s'agit d'espionner, Romarine ne manque jamais d'idées !
Marina et Victor ont fugué. Les deux adolescents sont partis avec sacs à dos et duvets dans les bois. Ils s'aiment et surtout ils fuient un univers familial toxique. Lui est un enfant placé, elle vit seule avec son père. Victor a tout planifié. Ce n'est pas sa première fugue et il a l'habitude de la forêt. Il a soigneusement préparé leur fuite pour éviter d'être rattrapé par les gendarmes. Cette fugue est abondamment commentée dans ce petit village de campagne. Tout le monde a un avis sur la question. Plus encore, cette fugue ranime des histoires passées et réveille de vieilles blessures... Victor et Marina espèrent surtout qu'en leur absence les adultes finiront par parler et qu'on comprendra les raisons qui les ont poussés à quitter leur famille. Deux jours plus tard, dans le même secteur, tandis que tout est mis en oeuvre pour retrouver les deux jeunes, une attaque de troupeau est attribuée au loup...
C'est la première bande dessinée de l'écrivain Cyril Herry, lauréat des prix Calibre 47 et de Nouvelle Aquitaine pour son roman Scalp (Le Seuil). Il nous livre un récit aux narrateurs multiples, qui montre comment un simple fait divers peut devenir une rumeur et faire ressortir les rancoeurs, magnifié par les portraits à l'acrylique d'Aude Samama.
Jamais une psychothérapie n'a autant ressemblé à une enquête policière que dans cette saison 6. Qui est cet homme qui veut être reçu à 7 heures du matin au 12, rue des Murlins et qui a l'air de connaître la maison de Sauveur comme s'il y avait déjà vécu ? D'où vient Gilbert le Démon qui persécute la jeune Sarah en lui criant à l'oreille des insanités ? Pourquoi Ghazil Naciri a-t-elle volé une clé dans le sac de sa prof de SVT ? Qu'est-ce que Kimi va faire de ce revolver qui lui est tombé entre les mains ? Et Jovo, mythomane ou psychopathe ? Va-t-on enfin connaître son passé ? Si vous n'avez pas toutes les réponses en saison 6, c'est qu'il y aura une saison 7.
Trois histoires de l'espionne dans une bande-dessinée !
L'espionne à votre service
Romarine a beaucoup à faire avec les histoires de coeur de son frère et sa soeur : Noël a deux amoureuses, et Boubouillasse, elle, n'a personne. Grâce à ses techniques d'espionnage, Romarine décide de les aider... à leur insu !
L'espionne cartonne
L'espionne cartonne : Alors que tout le monde veut s'acheter un téléphone portable, Romarine décide d'apprendre la télépathie qu'elle veut mettre au service de son club.
L'espionne s'énerve
Romarine est très énervée : son père ne la laisse pas dormir chez ses copains garçons et la nouvelle de la classe, Gabrielle, tourne autour d'Angelo. Elle demande à son club de contre-attaquer.
Solène est dans la classe de CM1 de Mme Lacriz et elle croule sous les devoirs : plusieurs heures de travail chaque soir ! Entre les recherches interminables sur l'art gothique et la classification des invertébrés à apprendre par coeur, c'est bien simple, elle n'a plus une minute pour jouer. Ses parents, à court d'idées, lui ont bien proposé de changer d'école mais cela voudrait dire quitter Gianni et ça, c'est impossible !
à partir de 7 ans.