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Ariane Blanchet Robitaille
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Cap-aux-Diamants. No. 155, Automne 2023
Yves Beauregard, Denis Robitaille, Ariane Blanchet-Robitaille, Alexandre Klein, Annie Labrecque, Nathalie Gaudreau, Thom
- Les Éditions Cap-aux-Diamants inc.
- 4 Décembre 2023
- 9782924353653
La revue Cap-aux-Diamants lance son numéro d'automne 2023 : « Entre audace et vision : l'oeuvre des Augustines ».
Trois augustines, âgées de la vingtaine, débarquent à Québec le 1er août 1639 après une dure traversée. Parties du port de Dieppe le 4 mai, elles viennent y fonder un Hôtel-Dieu, le premier établissement hospitalier de la Nouvelle-France. En 1693, les hospitalières prennent en charge l'Hôpital général fondé par le deuxième évêque de Québec, Mgr Jean-Baptiste de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier. Il faudra attendre presque deux siècles pour qu'elles fondent en 1873 un nouvel hôpital, l'Hôtel-Dieu du Sacré-Coeur de Jésus de Québec qui célèbre, cette année, son 150e anniversaire. Elles en fonderont deux autres à la fin du XIXe siècle en voit apparaître deux autres à Chicoutimi (1884) et à Lévis (1892). Leur oeuvre hospitalière connaît une forte expansion avec six fondations : Roberval (1918), Gaspé (1926), Saint-Georges-de-Beauce (1949), Montmagny (1950), Alma (1954), Dolbeau (1955) et Jonquière (1955). Les Augustines sont à l'origine d'un réseau de douze hôpitaux qui appartient aujourd'hui à l'État et constitue un héritage de première importance pour la population québécoise.
Pendant tout le temps qu'elles furent les gestionnaires et propriétaires de leurs établissements, les Augustines ne cessèrent de doter leurs soins des avancées scientifiques les plus récentes tout en les inscrivant dans la perspective d'une foi séculaire. Avec le recul que nous offre le passage du temps, nous prenons une plus juste mesure de cette oeuvre impressionnante accomplie avec des ressources souvent très modestes. Les Augustines, qui ne quittaient leur monastère que pour soigner les malades de leur hôpital, se sont portées à leur chevet avec une constance et un dévouement qui forcent l'admiration.
Cap-aux-Diamants propose ici sept articles comme autant d'approches d'une vaste fresque peinte sur 388 ans. Des portraits d'hospitalières qui se distinguent par leur carrière ou leurs talents offrent un aperçu de cette congrégation de bâtisseuses. Des récits s'attardent à un aspect distinctif du savoir-faire des Augustines ou à un moment déterminant de leur histoire. Enfin, certains articles embrassent plus large et proposent une mise en perspective de l'ensemble de leur oeuvre. Ces quelques traits laissent entrevoir l'audace dont firent preuve ces femmes déterminées tout au long de leur histoire.
Récemment, les Augustines ont doté notre mémoire collective d'un lieu où leur patrimoine et leur histoire habitent désormais. Le présent dossier est une façon de faire écho à ce geste visionnaire qu'on ne cesse de saluer. -
Histoire Québec. Vol. 30 No. 3, 2025
Ariane Blanchet-Robitaille, Cynthia Cooper, Carole Schinck, Francoise Dulac, Alexis Walker, Marjelaine Sylvestre, Edouar
- Les Éditions Histoire Québec
- 1 Avril 2025
- 9782895862802
Ce numéro explore le lien fascinant entre vêtements et identités, révélant comment le costume façonne notre appartenance et notre mémoire. Ariane Blanchet-Robitaille analyse le « saint habit » des Augustines, entre symbole spirituel et témoin communautaire. Cynthia Cooper, conservatrice au Musée McCord Stewart, nous plonge dans l'univers des créateurs de mode de 1898 et 1927, illustrant l'impact du vêtement sur les identités sociales. Carole Schink évoque les élégantes montréalaises à l'opéra, de 1883 à 1906, tandis que Françoise Dulac explore l'évolution de la mode féminine au XXe siècle. Alexis Walker retrace l'histoire du WonderBra de Canadelle, et Marjelaine Sylvestre et Philippe Denis proposent une réflexion sur le goût métissien.
En plus de cette thématique, Édouard Baraton aborde la nationalité française des anciens Français d'Amérique, Dominique Dufour explore le steampunk, et Alain Roy traite de l'engagement citoyen en histoire. Finalement, Gabriel Martin clôt le numéro avec sa chronique Mots d'ici.