Vous trouverez dans cet extrait tous les articles du rétroviseurs sur Anne Hébert, paru dans le No 301 de la revue Liberté.
Pourquoi inaugurer le « Rétroviseur » avec Anne Hébert ? D'une part, il nous semblait qu'elle jouit d'un tel prestige institutionnel qu'il devient un peu difficile de la lire hors des ornières scolaires. De plus, contrairement à d'autres « grands auteurs » québécois, il nous apparaît plus difficile d'identifier avec précision la postérité de son oeuvre chez les plus jeunes. Il nous semblait aussi, peut-être à tort, que la violence et la puissance de son travail étaient souvent escamotées au profit d'un vernis de terroir ou d'un romantisme de pacotille. Nous avons demandé à quatre écrivains - et pas les moindres ! - de casser la glace. Ils ont largement dépassé nos attentes et ont signé des textes singuliers et engagés qui redonnent un lustre à l'oeuvre d'Hébert. Pour tout dire, ça donne follement envie de replonger dans ces beaux livres obscurs.